7. LE MARIAGE

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             16 Septembre

Enfin le jour tant attendu
La bénédiction nuptiale est prévue pour seize heures en la paroisse sainte Lucie
Étant sans père, c'est mon oncle Pierre qui va m'accompagner devant l'autel

-Tout le monde est prêt? Demanda ma mère
Elle était à fond dans les préparatifs, elle voulait que tout soit parfait

-Calme-toi un peu, tout va bien se passer. Lui répond Alice

-Tu me demandes de me calmer alors qu'on est supposé être en route? Il est presque seize heures bon sang! Hurle ma mère
Ma pauvre mère, elle était stressée, énervée

-Bon on peut y aller, arrêtez de vous énerver. Dis-je en me levant
 

           *DANS LA PAROISSE*
         *DANS LA PEAU DE CYRILLE*

Seize heures passées de dix minutes et la mariée n'est toujours pas là.Je stresse, je panique, ça m'agace. Elle sait très bien que je déteste le retard. Mais où est-elle passée? J'évite de penser au pire; elle viendra, j'en suis sûr. Elle ne peut pas me quitter le jour du mariage, c'est impossible, c'est même inconcevable.

Certains invités murmurent et d'autres font des va-et-vient, ce qui me stresse encore plus.

-Cyrille, c'est bon elle est là, me dit Hervé un des garçons d'honneur

Sur le champ, la chorale s'est mise à chanter comme des anges
Quelques secondes après elle fit son entrée  telle une princesse.
Elle est juste magnifique, sublime
Elle fait vraiment princesse dans sa robe de princesse; elle a une robe bustier avec des paillettes,  une longue traîne. Elle s'est couvert la tête d'un magnifique voile tout blanc qui malheureusement n'arrive pas à cacher son sourire. Elle brille, elle est si resplendissante, elle est juste trop belle ma Rita.

La cérémonie commence. Le prêtre fait la lecture des versets, des devoirs et obligations des conjoints.
Honnêtement, je ne sais pas si mon cerveau retient tout ce que le prêtre dit. Je n'ai qu'une seule envie, celle de prendre dans mes bras ma tendre et sublime épouse.

- Cyrille, acceptez-vous de prendre pour épouse Marguerite? Me sort le prêtre de mes pensées

-Oui je le veux( avec un grand sourire)

- Marguerite, acceptez-vous de prendre pour époux Cyrille?
  
       Dans la peau de Rita

Du coup je n'arrive plus à parler. J'ai l'impression de devenir muette; c'est quoi ce stress? Je sens le regard de tout le monde sur moi; le pauvre Cyrille me regarde avec des yeux grandement ouverts. Je ne sais pas pourquoi mais l'idée de me marier me fît peur directement, j'ai pensé à toutes les choses horribles apprises sur le mariage, sur les hommes, sur la belle-famille, sur l'accouchement.

-Oui mon père, je le veux. Répondis-je en pleurs
J'ai directement pleuré; de joie? De peur? Je ne sais pas

- je vous déclare mari et femme, devant Dieu et devant les hommes, vous pouvez vous embrasser. Conclut le prêtre.

Les invités ont applaudi, certains disaient vives les mariés, d'autres criaient youloulou.
Quelle ambiance! La joie se lisait sur le visage de tout le monde.
En sortant on a eu droit à des félicitations, des voeux de bonheur.

A vingt heures c'était la soirée dansante dans notre résidence autour de la piscine
Il y avait au total 250 invités. Cyrille voulait vraiment que sa fête de mariage, non notre fête de mariage soit une grande fête. il était si content de se marier
La soirée était magique, tout le monde s'amusait
J'ai rencontré la grande famille de Cyrille, ses amis, ses collègues, même certains de ses amis de Dallas.  Ils ont accepté de faire ce long voyage pour nous honorer.
On s'est vraiment amusé, c'est le plus beau jour de ma vie, tout était comme prévu.

Vers cinq heures du matin On a tout arrêté puisque Cyrille et moi devons prendre l'avion à dix heures. Il fallait au moins qu'on se repose.

-Cyrille, j'espère que tu rendras ma fille heureuse. Dit ma mère à Cyrille alors que celle-ci était sur le point de partir

-Bien-sûr belle maman. J'aime profondément votre fille. Non que dis-je? J'aime profondément ma femme. Répondit-il en souriant également

J'étais  comme une idiote à sourire bêtement. C'est beau de l'entendre dire  cela. C'est un amour ce Cyrille; je suis la plus heureuse des femmes, j'ai hâte de le combler avec des enfants.

Des enfants, le rêve de toute femme.
Toutes les femmes rêvent de ce moment magique où elles voient enfin, sortir de leurs entrailles, le petit ange qu'elles ont porté pendant neuf mois.

stérile[ EN CORRECTION]Where stories live. Discover now