Contre Ta volonté

54.

Paris, 15:06

Nekfeu

Fidèle à mon vieux sweet trasher noir, je marche dans Paris sans grande conviction, les yeux bayeur, je ne relâche pas mes yeux de mes inconditionnels nike que je ne changerai pour rien au monde.

En ce mois glacial, les rues sont pratiquement vide malgré que nous somme dans la capitale et sur les places les plus empruntées, presque aucun chat ne viendrait y errer. Il y'avait personne, du moins Paris connu pour être une ville d'activité et bomber n'en étais rien aujourd'hui. Alors je profitai de ses rares moment où les rues étais désertes pour pouvoir me retrouver moi et mon chemin dans cette ville, dans ma vie.

J'en deviens presque ridicule de me lamenter toujours sur mon sort or que après tout, j'ai tout pour moi, une belle vie, de l'argent, des bons potes, du succès, je vis de ma passion, puis j'ai Ginnie, je dit l'avoir mais je l'ai pas acquise puis je ne sais pas vraiment si elle est indispensable à ma vie, certes depuis qu'elle est arrivée elle et moi sommes rentrée dans une spirale infernale qui ni elle ni moi connaît la sorti. Une spirale virulente et saccagée qui nous prend par les tripes et nous efforcent de nous écorcher l'un de l'autre, elle en subis et j'en subis, nous somme toujours au point mort, aux stop, au feu rouge.

On a bien évidemment fait sûrement trop d'excès de vitesse qui faut que maintenant tout doit être plus lent. J'essaye de trouver des excuses mais sa ne résonnent pas avec ce que je pense. Elle m'aime, ça c'est une certitude, mais moi est ce que je l'aime ?

Ni Klarys ni elle, pénétra mon cœur, je suis condamné à faire tout mon possible pour détruire cette carapace que je me fige depuis tant d'année en sachant pertinemment que la seule chose que je réussirais c'est de briser son cœur, de la détruire.

Et dieu seul sait comment je m'en voulais. Et pour faire culpabiliser le reste, ma sœur et sa recherche était devenu une obsession pour moi. Quelque chose me disait que je devrais y retourner, je sentais que son regard n'aurait pas été aussi insistant pour rien, je sais et je sens qu'elle est là et que c'est peut-être même elle, cette fille que j'ai interpellé à la sortie de son travail, mon cerveau était en surchauffe, trop d'informations d'un coup.

J'avais besoin de me relaxer donc voilà pourquoi je suis là entrain de marcher pour également rejoindre Moh qui lui m'avait appeler quelque minutes plutôt pour me parler de je ne sais qu'elle chose qu'il est faite.

J'échappa un long soupir avant de me diriger vers le bistrot que m'avait indiquée sneazz, là aussi il n'y avait personne, les tables de dehors étaient toute vides, en même temps vu se froid... Mais à ma gauche je pu remarquer une femme assise sur une chaise les mains dans les poche avec des yeux fuyeur qui scrutais chaque personne de la tête au pied. Au premier abord on pourrai croire que cette femme et complètement tarer mais plus j'avançais plus je me disais que cette femme me disait quelque chose.

Ses yeux noisettes s'interloqua avec les miennes, nos yeux se rencontrèrent sans se laisser le temps d'échapper à un énièmes regard accusateur, son regard étais remplie d'une émotion que je n'arrivais pas déchiffrer, ses lèvres s'entrouvrirent mais se referma aussitôt lorsque je la dépassa pour rentrer dans le bistrot.

Je ne comprend pas pourquoi j'agis comme un mauvais garçon, je ne sais pas pourquoi maintenant je redoute d'être avec elle, lui parler, je ne sais pas ce que j'ai envie avec elle tout ce que je sais c'est que je suis obstiné à retrouver ma sœur qui est la seule chose qui arriverait à m'apaiser.

J'eus l'envie de me retourner pour voir si Ginnie étais encore là, si je pouvais encore la regarder silencieusement sans grande raison mais à ce moment là, une main m'attrapa par le bras ce qui me fit revenir à la réalité, Sneazz se tenait la devant moi, lui aussi n'avait pas l'air joyeux, nos expressions collaient parfaitement à l'atmosphère et au temps mausade qu'on subissait en ce moment.

- Putain mec, j'ai fauter avec Marie j'men veux trop je sais pas quoi faire me dit Sneazz un peu angoisser

- Calme toi, raconte en balle dis-je déjà soûler du sujet de conversation

- J'vois une go depuis un moment et j'ai coucher plusieurs fois avec mec, j'me sens pas comme avec Marie chez pas mec mais c'est pas pareil et je sais pas comment t'expliquer sa mais...

- Attend attend, c'est qui cette meuf ? Le coupai-je

- Tu la connais pas gros, laisse tomber mais je sais pas quoi faire avec elle w'allah j'suis perdu puis y'a aussi...

Et je me perdais déjà dans son long monologue et tournais discrètement mes yeux vers la table dehors ou était assise Ginnie, je la cherche du regard mais en vain. Elle est parti, elle a une nouvelle fois disparue, et pour ne pas rendre mes pensées presque capitales pour elle je m'efforce d'écouter l'histoire de mon pote qui lui aussi n'est pas sur le bon chemin.