NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Prologue

Selem je m'appelle Neyla, Je vais vous raconter mon histoire, mais pour cela je dois revenir jusqu'au jour de mon 18ème anniversaire....

Cette journée a été la pire de mon existence. Mon père que j'aimais plus que tout était très malade et ce jour là il a succombé à la maladie. J'étais près de lui lorsqu'il a prononcé ses derniers mots :

Papa: je sais que ça va être dur mais tu dois toujours garder le sourire. Et n'oublie jamais que je t'aime benthi

Moi: * en larme* Papa s'il te plais ne me laisse pas

Papa: Je retourne voir mon créateur hbiba. Tu prieras pour moi hein ? Tu es la plus belle chose que j'ai eu dans ma vie. Je t'ai vu grandir et devenir la plus belle des femmes mashallah, mais je ne t'ai pas dit toute la vérité *Tousse*

Moi: Mais papa je ne peux pas vivre sans toi, wAllah je ferai c'que tu veux mais reste avec moi

Papa: Je t'aime Neyla

Il a levé son index droit et a prononcé la shahada sous mes yeux ébahis. Il n'a même pas eu le temps de finir ce qu'il voulait me dire.

J'ai pleuré comme jamais j'avais pleuré de ma vie. Il était tout pour moi, le seul qui a toujours était là pour moi. Je pleurais tellement fort que ma mère est rentré dans la chambre. Elle était très froide et n'avait pas l'air d'être atteinte par le mort de l'homme qui était supposé être son mari.

Elle: Il est mort ?

Moi: *en pleure*.....

Elle: Répond !

Moi: *de plus en plus*...

Elle: Je suppose que oui, allah y lahmo dans ce cas

Moi: Maman ! Tu si indifférente que ça à son égard ?

Elle: Ce que j'compends pas c'est ta réaction à toi, tu te mets dans cet état mais c'était même pas ton vrai père

J'étais choquée, dévastée de l'intérieur et surtout je ne comprenais rien à la situation.

Je dois vous avouer que moi et ma mère c'est pas trop ça. Mais moi j'ai absolument rien contre elle, au contraire j'essaye de l'aborder à chaque fois mais elle m'ignore depuis ma naissance. J'ai l'impression qu'elle ne m'a jamais aimé et que je ne suis même pas sa fille. Ça a toujours était comme ça, elle s'enfermait dans une pièce pour ne pas me croiser et elle ne me parlait jamais, ni a moi, ni a mon père. Je n'ai jamais compris pourquoi mais c'est là que je l'ai enfin su.

Moi: Hein ? De quoi tu parles là ?

Elle: Oui ce n'était pas ton père. Alors arrête de chialer comme une folle

Moi: Mais t'es pas bien je crois, c'est qui mon père dans ce cas

Elle: J'en sais rien.... Et puis de toute façon tu devais savoir un jour ou l'autre

Et elle me disait ça d'une telle froideur.

Moi: Et Donc j'suis quoi moi ? La fille de qui ? Vous m'avez adopté ou c'est toi qui es tombée enceinte....

Elle: J'me suis faites violer si tu veux savoir. J'avais 15 ans et ils étaient 15 à l'avoir fait.... donc ton père je sais pas qui c'est, tout ce que je sais c'est que c'est un gros chien et qu'il mérite de crever comme une merde