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Chapitre 7

Le temps des jeux passa trop vite, car malheureusement tout avait une fin. Je crois pouvoir dire qu'il était bien plus déçu que moi. Même s'il ne le montrai pas tant que ça je le sentis. J'aurai bien voulu continuer moi aussi, mais nous avions déjà joué pendant tellement de temps que déjà plusieurs étapes du fameux tableau ce qui, rappelons le devait être assez dangereux pour mon salaire.

Ainsi, je décidai qu'il était temps de mettre un terme au règne de ce tableau d'un moyen ou d'un autre. Cependant, je ne pouvais pas le faire seul, je ne connaissais pas vraiment la femme qui l'avait mis en place. Il me fallait donc l'aide de Jimin. Il se devait de m'aider, après tout, je ne faisais pas ça que pour moi. Et puis, je n'avais aucune idée de comment la dissuader de le laissé, Jimin devait en avoir.

Je commençai donc par lui demander de l'aide mais d'une façon sous-entendue.

- Dis-moi Jimin, tu aimes ce tableau ?

- Non. 

Premièrement, il était idiot. Il n'avait pas l'air d'avoir compris, ensuite, quelle manière froide de me répondre. Il n'y avait pas de phrase, juste un "non". Je n'aimais pas vraiment ça. Mais bon. Passons pour le moment, il fallait rester sur notre sujet initial.
Je retentai alors, mais cette fois clairement de façon un peu moins sous-entendue. Un peu plus claire quoi.

- Tu aimerais qu'il n'y en ai plus ?

- Ouais, mais c'est impossible, mère y tient vraiment beaucoup. 

Quel défaitiste ce jeune garçon. Vraiment, si on le voulait vraiment on devait le pouvoir.

- Tu n'as pas une petite idée pour la faire changée d'avis  ? Demandai-je.

- Non. Répéta-t-il.

-Tu ne comptes vraiment pas m'aider à ce que je comprends...

- Je ne veux pas me faire de faux espoir, tu devrais faire pareil que moi, laisser tomber. 

Il me mit une belle claque, je n'y avais pas pensé, il avait raison. Je n'aurai pas dû lui en parler simplement. Je me sentis mal automatiquement et m'excusai simplement. Ce à quoi, il ne répondit rien. Il resta muet, et à vrai dire jusqu'a la fin de la journée nous ne nous étions pas vraiment adressé la parole. La gêne se sentait, plus chez moi que chez lui d'ailleurs. Mais, je ne me taisais pas que parce que j'étais mal à l'aise, mais aussi parce que je réfléchissais. Après lui avoir plombé le moral je ne pouvais pas ne pas essayer.

C'était hilarant de dire que je n'avais aucune raison de lui vouloir une "vie meilleure"mais que je le voulais quand même... Car oui, j'en étais sûr, ce tableau devait lui plomber la vie à ce pauvre garçon.

Quand sa mère arriva, je dois avouer que le stresse monta. Tout ce que j'avais durement préparé sortit de mon cerveau, je ne me souvenais de rien. Je n'avais plus qu'une chose à faire malheureusement. Improviser, et seul Dieu savait à quel point j'étais nul en improvisation... Il était le seul parce que je n'improvisais jamais, justement parce que j'étais vraiment nul.

Malheureusement je me le devais. Tout d'abord je commençai comme nous le faisions tous les soirs. Les politesses habituelles, le débriefing de la journée puis, je me lançai un peu maladroitement certainement. Mais je l'avais fait comme si c'était la suite du débriefing, pour qu'il y est une certaines suite logique. Cela marcherait peut-être.

- Cependant, le tableau des taches est assez gênant. Je pense qu'il serait mieux que Jimin se repose, et cet est potentiellement embêtant. Et est assez... euh... gênant pour moi aussi. Lui appris-je simplement.

Je n'étais pas fort en argumentation non plus, enfin pas avec ceux qui ont en main mon salaire. Contre Jimin j'en aurais eu pas mal j'en suis sûr, mais contre cette dame....

- Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? Ne vous en faites pas, si cela vous embête nous pouvons le retirer, mais si les choses se passent mal je le remettrai. 

À ces mots, je compris que je venais de passer la moitié de ma journée voir plus, dans une mauvaise ambiance pour rien . Oui parce que madame avait vite accepté... Elle avait à peine réfléchi, elle avait simplement dit oui.

À ce moment, je me dis que soit Jimin était bête, soit il m'avait bien eu. Et, bien vite je m'aperçus vite que c'était la deuxième proposition. Comment ? J'entendis le rire de ce con se faire entendre du salon....

- Merci madame. Jimin... Viens ici tout de suite !

Je tournai les talons et allai vers lui faisant comprendre du regard que le lendemain il allait morfler... Bien sur que j'allais me venger de lui. Je ne pouvais pas devant sa mère mais il risquait d'en avoir pas mal le jour suivant.