Chapitre 5 : Amélia

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On ma fait remarquer que je ne décrivais pas assez les décors dont j'ai mis ce conseil en pratique =). Bonne lecture et gros bisous.

Chapitre 5 : Amélia

 

Quand je repense que quelques heures plus tôt, avant de tomber sur mon prof de sport. Je partais avec mes parents et mon frère rendre visite à ma cousine qui vient d’accoucher de ma petite filleule « Hannah ». Elle est tellement belle et toute minuscule on dirait une crevette J mais attention c’est la crevette la plus magnifique que je n’ai jamais vue. Mais je ne pourrais pas dire pareil pour cette hôpital avec ce mur jaune canard enfin je ne suis même pas si au début c’était la couleur d’origine… et sans parler du sol, je ne sais même pas si on peut appeler ça un sol, si vous voyait dans quel état il est. Il est horrible, de couleur rose pâle par endroit et par d’autre blanc jaunâtre sans parler des tâches par-ci par-là, horrible ! Heureusement que le chambre de ma cousine est plus propre mur blanc mais toujours ce même sol ! Je ne la comprendrai jamais, pourquoi ne pas avoir accepté l’aide financière de mon père qui est aussi son frère, elle aurait pu mettre au monde ma filleule dans un endroit plus beau… Enfin assez de parler de ce décor moche qui aurait besoin d’un grand rafraîchissement. Alors où j’en étais, ah oui, mon professeur de sport  qui me rentre dedans sans me voir. Oui, oui je sais moi aussi je ne faisais pas attention, et  je ne vais pas vous mentir en vous disant que je n’ai pas apprécié ce moment, car c’est tout le contraire…

-          Bonjour monsieur !

-          Euh... Bonjour mademoiselle, excuser moi mais je dois y aller, me dit-il en continuant ça route comme si rien ne c’était passé.

Je reste interdite pendant quelques secondes avant de remarquer qu’il a fait tomber son portefeuille en cuir noir, je me retourne pour lui dire mais je ne le vois nulle part. Je décide de regarder dehors si j’arrive à le rattraper, en regardant d’abord droit devant moi où se trouve le parking je ne le vois pas puis sur le côté droit toujours pas là et là en regardant sur le côté gauche je le vois sur un banc de béton blanc la tête dans ses mains. J’avance doucement vers lui pour pas l’effrayer.

-          Vous allez bien ? je lui demande doucement.

Il lève doucement la tête et dirige son regard vers moi, quand je vois son visage, il est livide mais je vois aussi qu’il a pleuré.

-          Oui, ne vous inquiétez pas, me répond-t-il en baissant sa tête.

-          Si tu vas bien comme vous le dite pourquoi alors vous pleurez, dis-je en souriant un peu.

-          Oh ça ce n’est rien, juste une poussière.

-          Dans les deux yeux ?

-          Oui, me répond-t-il en souriant un peu, ce qui m’a fait sourire un peu plus.

Je me dirige vers le blanc et m’assied à ses côtés. Nous laissons le silence s’installer. Et je fini par lui poser la question.

-          Pourquoi êtes-vous si triste monsieur ? lui demande tout bas que je ne suis pas sûr qu’il ait attendu.

-          Je viens d’apprendre une mauvaise nouvelle…mon père…cancer…, de répond-t-il en sanglotant de tout son corps.

Je n’aurais jamais pu imaginer mon professeur dans un état pareil même si je le connais depuis qu’une semaine, je le voyais comme un homme fort. Ça me fait mal de le voir comme ça.

-          Je suis désolé, lui dis-je en posant ma main droite sur son épaule, je ne sais pas quoi faire d’autre pour le consoler.

Mon professeur se laisse tomber contre moi, je referme automatique mes bras autour de lui comme si c’était naturel. Nous restons comme ça pendant au moins cinq bonnes minutes avant que c’est sanglots s’apaise. Il commence à relever sa tête en essayant vite fait les larmes de son visage.

-          Je suis vraiment désoler, je ne sais pas ce qui m’a pris…, me dit-il sans me regarder.

-          Ce n’est rien, ça arrive à tout le monde de craquer surtout quand on vient d’apprendre une mauvaise nouvelle qui nous tord le cœur.

-          Non, je n’aurais jamais dû me laisser aller comme ça, tu es mon élève, je te rappel.

-          Oui je sais mais vous voyez là nous ne sommes pas dans l’enceinte du lycée et en plus nous sommes dans un autre département, monsieur le professeur, lui réponds-je du tac au tac c’est sortie tout seule.  

-          Euh… Oui tu as raison mais je reste quand même ton professeur ça ne change rien à la situation, me répond-t-il en me regardant dans les yeux.

-          Oui… je sais…, dis-je en baissant la tête et rougissant comme une tomate bien mûre.

Il allait me dire quelque chose mais avait qui ne peut dire quoi que ce soit mon téléphone sonne. Je regarde qui c’est : Papa. Il faut que je décroche.

-          Excuser moi, mais il faut que je réponds, lui dis-je.

-          Allez-y.

J’appuis sur décroche de mon iPhone.

-          Tu es où Amélia ?

-          Dehors j’arrive tout de suite papa.

-          Dépêche-toi de venir dire au revoir à ta cousine, je dois retourner au bureau.

Mon père a repris l’entreprise familiale qui vend des bijoux, il y a maintenant 10 ans lors du décès de mon grand-père.

-          J’arrive, réponds-je en mettant fin à la conversation. Je relève les yeux vers mon prof après avoir mis mon téléphone dans mon sac.

-          Désolé, monsieur Dubois je dois y aller, es que ça va aller ?

-          Oui ne t’inquiète pas pour moi, je te reverrais en cours et encore désolé.

-          Ce n’est rien au revoir.

-          Au revoir mademoiselle Rousseau.

Je lui fais un petit bisou sur sa joue gauche avant de me lever du blanc et de partir le plus vite possible à l’intérieur rejoindre ma famille. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça c’était plus fort que moi.

Finalement je ne regrette pas que ma cousine est choisie cet hôpital =).

Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant