Chapitre 7 : Amélia

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Chapitre 7 : Amélia

Je me trouve dans la voiture noire de mon père sur le chemin du retour de l’hôpital, assis à l’arrière, côté passager devant ma mère et à côté de mon frère et mon père au volant. Ça fait maintenant 20 minutes que l’on roule direction notre appartement huppé d’un quartier chic de Paris du 7ème arrondissement près de la tour Eiffel. En regardant par la vitre mes pensées me ramènent inexorablement à monsieur Dubois. Au moment où je l’ai vue craqué devant moi, j’ai eu envie de le prendre dans mes bras et lui faire des petits bisous sur son visage triste pour le consoler de tous ses maux. Mais je m’étais contentée de m’assoir à côté de lui et mettre une main réconfortante sur son épaule. Quand il s’était clissé dans mes bras je me sentais merveilleusement bien, j’aurais pu vous jurer que lui aussi se sentait mieux et que ma présence le calmer. Je ne sais pas pourquoi je suis attirée par lui, il est peut-être beau gosse avec les yeux les plus beaux que je n’ai jamais vue et sûrement des muscles en faire damner un saint pourtant il y a des mecs plus beau que lui mais pour mon corps…

Et dire que je l’ai vue que 3 fois dans toute ma vie et je suis déjà en train de fondre dès que je pense à lui, c’est fou ! Es-que je n’aurais pas… non… ça ne peut pas être ça… je me trompe surement… oui ça doit être ça… je ne peux pas à éprouver autre chose que de la sympathie envers lui… je suis sûrement encore chambouler de la trahison d’Alex… oui ça doit être ça…

Je prends conscience que nous sommes arrivés lorsque j’entends des portes claquées. Il ne reste plus que moi dans la voiture, récupérant mon sac à côté de moi puis j’ouvre la portière et part direction l’ascenseur où ma famille m’attend à l’intérieur. Arriver aux 4èmes étages, je traverse mon salon design, dernier cri tout en blanc pour me rendre dans ma chambre. 

Assis sur mon canapé marron clair, je cherche mon téléphone dans mon sac pour envoyer un message à Rose, en lui demandant si elle voulait passer demain. Mais remarque tout de suite le portefeuille de monsieur Dubois et mer.. ! J’ai oublié de lui rendre, plongeant ma main pour le récupérer j’hésite à regarder dedans…

Finalement je le l’ouvre, je suis trop curieuse ! En regardant à l’intérieur on peut y voir des cartes ; de la monnaie ; des billets et son permis. Je prends sa carte d’identité pour connaître le prénom de cet apollon  « Lucas Dominique Henri Dubois, né le 26 avril 1988 à Senlis (60), habitant au 7 rue Merlin à Paris dans le 20ème ». Je la remets à sa place et continue à regarder pendant quelques minutes avant de le mettre dans mon sac de cours pour lui rendre lundi à la pause de 10h05.

***

La sonnerie retenti à 10h05 ce lundi matin, je commence à ranger mes affaires avant de sortir de la salle de philo pour me rendre en salle de sport où se trouve le bureau de monsieur Dubois. Je préviens mes amis en leur disant que je reviens vite. Arriver dans la salle j’attends les derniers élèves sortir, puis j’avance jusqu’à la porte de son bureau. Après avoir pris une grande inspiration, je toque à la porte.

-          ENTRER !

-          Bonjour monsieur Dubois.

-          Mademoiselle Rousseau que me vaut votre visite ? me demande-t-il, mais je remarque qu’il n’est pas allése.

-          Je voulais vous parler de samedi.

-          Fermer la porte et s’il vous plaît prenez une chaise.

-           Ok. Merci.

-          Je voulais avant tous vous présentez encore mes excuses, c’est inexcusable d’avoir réagi comme ça devant vous, me dit-il en évitant mon regard.

-          Vous n’avais pas à vous excusez monsieur ça peut arriver à tout le monde.

-          Mais moi je suis votre professeur mademoiselle.

-          Oui, je le sais très bien, réponds-je en détournant le regard.

-          Bien maintenant que nous avons réglé cela j’espère que ça ne changera rien entre vous et moi, me demande-t-il.

-          Non, non bien sûr je vais vous laisser… Ah oui j’ai failli encore oublier vous avez fait tomber votre portefeuille samedi et je suis venue vous le rendre, dis-je en cherchant dans mon sac puis je lui donne.

Il prend son portefeuille en effleurant mes doigts, je commence à avoir des picotements en bas de mon ventre, je retire vite ma main et prend la direction de la sortie mais arriver devant la porte je me retourne et lui lance :

-          Vous savez monsieur vous ferais bien de changer le préservatif qui est caché derrière votre permis, la date est bientôt périmer ! lui lance, il ouvre grand la bouche mais aucun son n’en sort et commence à rougir. Puis je sors de la pièce avec un grand sourire aux lèvres.

Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant