Is It Desire!Tome 1 (Terminé)

Chapitre dix et Chapitre onze

Thomas

Jamais au grand jamais, une femme ne m'avait parlé ainsi et mon égo en avait pris un sérieux coup. Ne savait-elle pas à qui elle s'adressait? Oh si! Bien sûre qu'elle le savait pertinemment. Son petit sourire en coin en était la preuve irréfutable.

Pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire intérieurement. Dès qu'elle découvrirait la vérité, son sourire narquois disparaitrait de son visage et je serais en première loge pour voir ce fameux spectacle. Malheureusement pour elle, Mélaine ne savait pas, du moins pas encore, que j'avais déjà signé le contrat et que j'étais désormais son client.

À la simple idée de devoir la côtoyer tout les jours, mon pantalon devint subitement étroit. Son corps de déesse passa devant moi au même moment pour m'ouvrir la porte, croyant certainement qu'elle venait de gagner la guerre alors qu'elle même venait de la perdre.

Cependant au lieu de sortir, ma main vint s'abattre sur la porte la refermant immédiatement. Mes deux mains se posèrent au dessus de sa tête tandis qu'elle hoqueta de surprise reculant pour se coller à mon torse.

-"Et merde!" l'entendis-je murmurer.

-"Vous disiez?" susurrais-je contre son oreille la faisant frissonner, chose que je délectais chez elle.

Se retournant pour me faire face, je vis ses joues s'empourprer. Sa respiration s'accéléra lorsque je me penchais vers ses lèvres charnues que depuis que j'étais entré dans son bureau, je voulais absolument y gouter. Son souffle chaud fouetta mon visage alors que sa poitrine se plaqua contre mon torse.

-"Sortez de mon bureau," me dit-elle en se reculant de moi.

-"Sinon?"

Ses yeux noisettes s'écarquillèrent de surprise quand je m'approchais d'elle de nouveau pour la plaquer contre moi. Entrouvant la bouche pour répliquer, ses mots moururent instantanément dès que je bâillonais sa bouche d'un baiser ardent. Aisément, je forçais le barrage de ses lèvres et alors que sa langue tournoya passionnément contre la mienne, un grognement bestial s'échappa au fin fonds de ma gorge.

Ma main remonta lentement jusqu'à son chemisier que je commençais à déboutonner.

-"Thomas..."

-"Chut," répliquais-je reprenant ses lèvres de plus belle.

Gémissant de plus en plus fort dès que je la soulevais pour la plaquer contre la porte, je la fis taire en dévorant sa bouche puis fut le tour de sa nuque où je parsemais de légers baisers coquins pour ensuite desserrer mon emprise sur ses cuisses et la poser par terre.

Un sourire aux lèvres, j'essuyais sa bouche désormais boursouflée de mes baisers et remettais une de ses mèches rebelles derrière son oreille sous son regard perplexe.

-"À la prochaine fois, Mademoiselle Vierra," lui dis-je avant de sortir de son bureau.

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien? 😇 Merci pour tout ceux et celle qui m'ont dit que le chapitre dix était introuvable et c'est pour ça que je le républie. Chapitre assez long, je dois l'admettre parce que le chapitre onze y est inclus mais j'espère que cela ne vous posera aucun problème, mes loulous 😊😘😘😘 Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ❤❤❤ 

Mélaine

Parti! Thomas avait tout simplement pris la poudre d'escampette. Je regardais la porte depuis qu'il l'avait claqué en regrettant notre baiser.

-"Faux," hurlait ma conscience. -"T'as aimé son baiser et tu y as répondu," persista cette dernière plus impitoyable que jamais.

Je mordis ma lèvre inférieure qui était désormais boursouflée. Mais que m'arrivait-il? Qu'est-ce qui m'as pris à répondre à son baiser? Folle! Voilà ce que je devenais en sa simple présence.

-"Mél, excuse moi, je t'en supplie. Je savais pas que c'était le nouveau client," supplia Guillaume en déboulant dans mon bureau.

-"Attends on dirait qu'un orage est passé par ici," continua ce dernier en m'examinant de la tête au pied.

-"Pas un orage mais une tempête," murmurais-je.

En effet, mon chemisier était déboutonné. Pire, mes lèvres enflées et mes cheveux détachés aggravaient la situation. On aurait dit qu'il venait de me sauter. 

-"Bon sang. Je veux tout les détails croustillants," poursuivit Guillaume malicieusement.

-"Il ne s'est rien passé," me défendis-je.

-"Ouais c'est ça!" me dit ma conscience. -"Et le baiser? C'était quoi? À ce rythme, tu vas finir les jambes écartées, lui sur toi," asséna-t-elle.

Je passais ma langue sur ma lèvre inférieure en imaginant son corps me prendre sauvagement. Son torse saillant et musclé, sa bouche...

-"Mél tu m'écoutes?" demanda Guillaume en me scrutant. -"Putain mais qu'est ce que ce type t'as fait?" continua-t-il.

-"Rien du tout,"mentis-je.

-"Comment ça rien du tout? Tu t'es regardé dans un miroir? Tu me caches quelque chose. Allez avoue," m'ordonna Guillaume en croisant ses bras.

Comment lui avouer que Thomas me plaisait. Aucun homme ne m'avait poussé à bout comme il l'avait fait comme sur le côté processionnelle ou même sexuelle et ça me plaisait. Ce petit jeu m'excitait. Bon sang! Il fallait absolument mettre de la distance entre nous deux.

-"Je t'assure qu'il n'y a rien," mentis-je une seconde fois en redressant mes habits sous son regard perçant.

-"Soit mais fais attention. Je ne lui fais pas confiance en tout cas. Promet moi de rester sur tes gardes," me dit-il en caressant ma joue comme l'aurait fait un grand frère.

-"C'est promis," lui répondis-je avant de me rendre dans le bureau de Chérylle.

-"Dis moi que c'est une blague."

Cela faisait plus de quinze minutes que j'étais dans le bureau de Chérylle et j'avais qu'une seule idée en tête: tuer. Oui tuer! Qui serait ma victime? Thomas bien sur!

Le salaud! Il avait déjà signé le contrat. Il avait tout planifié. Se vengeait-il parce que je lui avais vomi dessus? Non ce serait immature. Que voulait-il à la fin? Me rendre folle? Il y arrivait.

Je racontais à Chérylle ma petite mésaventure du vendredi soir à l'histoire de yeux olives jusqu'au passage du vomi.

-"Sérieusement tu lui as vomi dessus," parvenait-elle à dire avant de rire.

-"C'est vraiment pas drôle. Je vais désormais le côtoyer tous les jours," dis-je en prenant ma tête dans mes mains.

-"Vois le bon côté des choses, il est canon,un vrai Adonis," déclara-t-elle. -"De plus, il sera présent pour le gala," ajouta-t-elle malicieusement.

-"Il viendra demain?" demandais-je.

-"Bien sur, c'est lui l'organisateur. Et c'est pour ça qu'on sort cet après midi pour le faire baver demain soir. Journée shopping," déclara-t-elle en m'offrant son sourire taquin.