63. The devil wears Giorgio Armani

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"Le diable s'habille en Giorgio Armani"

Musique en medias➡️Wicked Ones/Dorothy (mettez bien la musique en médias, elle colle dans le thème).

Cara PDV

Je meurs de froid, j'en peux plus, ça fait six heures que je suis enfermée dans ma chambre, couverte de blessure. Il m'a enfin montré son vrai visage et le pire c'est qu'il ne m'a même pas laissé me défendre. Ce plan devait marcher, il devait...

-LAISSEZ-MOI SORTIR, hurlais-je en sanglot tout en frappant à la porte avec le peu de force qu'il me reste.

Voyant que mes efforts ne servent strictement à rien, je décide de m'allonger sur mon lit et contemple un point invisible sur le plafond.

Merde alors. Comment ce plan a-t-il pu foirer à ce point ? J'avais pourtant tout prévu, j'étais prête et j'étais déterminée. Tout ça à cause de cette garce.

Flashback, Trois jours auparavant

Je suis enfin habillée. Il a bien du se rincer l'œil ce sale fils de pute. C'est enfin le moment, tout le monde dort sauf lui. Il attend à la porte depuis vingt minutes. Il est pathétique. Je pose le sac de sport prêt de la porte et m'empare de la seringue que je décide de ranger dans la poche arrière de mon jean.

Je m'empare de la poignée de la porte et prends une grande inspiration. Ça va aller Cara, t'as joué la comédie pendant huit mois, reste calme et confiante. Tu es Cara Stone et tu vas te battre pour sortir d'ici.

-Je suis prête à t'écouter, lançais-je tristement alors qu'il se relève et entre dan la pièce.

Je lui propose de s'asseoir à mes côtés et garde ma tête baissée, il prend mon visage entre ses mains et m'oblige à le regarder, ses yeux sont emplis de larmes et son visage est marqué par la tristesse.

-Je t'aime Cara, Alice ne représente rien et...et je suis prêt à la renvoyer si tu le désire...je t'en supplie pardonne-moi, déblatère-t-il en vitesse.

Je me contente de poser une main sur sa joue et d'un mouvement rapide je lui enfonce la seringue dans le cou. Je me relève en vitesse et recule de quelques pas. Mais Satan est dur à vaincre visiblement, il réussit à se relever et utilise le peu de force qu'il lui reste pour sortir de la chambre. Heureusement, personne ne le verra puisque tout le monde dort. Je passe prêt de lui avec mon sac de sport sur mon épaule avant de lui lancer ces quelques paroles.

-Je ne t'aime pas, tu peux te taper la bonne autant de fois que tu veux, ça m'est égale. Adieu, Nate.

Il tente d'attraper ma cheville mais je le devance et écrase sa main de toutes mes forces. Je le laisse ensuite étendue sur le sol du couloir. Seul et pathétique. Le sérum fait enfin effet, il restera endormit pendant une heure.

-Au mon dieu, entendais-je dans mon dos.

Alice.

-Qu'avez-vous fait ?

Elle doit croire que j'ai tuer son boss. Merde elle va tout gâcher.

-Je...Alice ce n'est pas ce que tu crois...je...je veux simplement être lib-

Elle ne me laisse pas finir et court de toutes ses forces vers la porte principale. Que fait-elle ? Je dois l'arrêter elle va réveiller tout le monde mais s'il le faut, je l'éliminerai. C'est pas cette petite garce qui va contrecarrer mes plans.

Je la plaque au sol et essaie de la maintenir immobile mais elle réplique en me tirant les cheveux. Ah non ! Pas les cheveux ! C'est sacré putain ! Ma tête heurte le sol et je mets quelques secondes pour me relever.

Nice Girl, Dangerous Boy IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant