05

3.3K 193 27
                                    

1999

Par une soirée pluvieuse et glaciale, un homme traversa la ville de Naples et s'enfonça dans le labyrinthe de rues obscures et étroites qui s'étendaient encore pendant 2 kilomètres.

Cette nuit là, le vent s'engouffrait dans les ruelles de ce quartier.

Pas une personne à l'horizon. La lune reflétait sur les arbres, créant des ombres plus horribles les unes des autres.

L'homme se dirige, un petit panier en main, vers un manoir, simple en apparence mais elle renfermait des centaines d'orphelins.

Devant le porche, il posa délicatement ce panier et écarta doucement le drap qui le couvrait.

Il y trouva sa fille, d'à peine 1 mois, à l'intérieur et caressa sa joue potelée de son doigt.

La regardant tendrement, il tentait de retenir les larmes, qui menaçaient déjà de tomber.

- Ne t'inquiète pas ma chérie, papa reviendra te chercher. Grandis bien et sois une belle jeune femme, mon trésor.

- Je t'aime Abigail...

______________________________________

2018

Une heure, voila une heure que je poirotais dans la chambre. Juste après la révélation de sa mère, Ares m'avait, sans aucune explication, obligé à retourner dans ici.

Sa mère aurait-elle révéler quelque chose qu'elle ne devait pas ou était-ce une simple erreur de sa part ?

Autant profiter de son absence pour faire quelque chose d'utile. Je m'étais mise à fouiller des placards du dressing au dessous du lit. Je ne lassais rien échapper à ma fouille.

Malheureusement pour moi tout ce que je trouvai fut inintéressant. Rien de ça ne m'aiderait à m'en sortir.

Je passai ma main dans mes cheveux, maintenant décoiffés par mon exercice de fouille extrême, et soufflai.

J'étais désespérée, il me fallait, à tout prix, un moyen de fuir cette foutue maison et sur son propriétaire.

Car si sa mère disait vrai, je n'aurais plus aucune chance de sortir de cette prison un peu trop dorée à mon goût. Mais que dis-je ? Chaque problème a sa solution donc il faut que je creuses un peu plus.

A chaque fois que je venais ici il y avait toujours cette petite commode au fond du dressing. J'avais bien essayé de l'ouvrir mais elle était sous scellée. Peut être était-ce ça ma porte de sortie ou la réponse a mes questions. Mais ça avait l'air simple. Même trop.

Pour ouvrir cette commode, il me fallait une clé.

Et je savais très bien ou la trouver....


Discrètement je sortit de la chambre et m'engageais dans le couloir. En bas, on pouvait encore entendre Arès parler à sa mère. J'aurais pus les écouter mais ce n'était pas ma mission première.

Comme la première fois où je m'y étais rendue, son bureau restait toujours aussi impressionnant. Je commençais ma fouille mais avec plus de discrétion que celle de la chambre.

Le gros bureau massif regorgeait de beaucoup de tiroirs mais cela ne me décourageant pas, je me mis à chercher toutes sortes de clés possibles.

Pour l'instant j'en avais déjà trois mais je devais mettre le plus possible la chance de mon côté. Lorsque je finis le bureau je commençais l'armoire à ma droite.

Bingo ! devant moi se trouvait un armoire à clés. Chacune d'elles était accompagnée d'une étiquette. Il y avait celle de la cuisine, la salle de bain, la chambre et j'en passe. Sauf une, une petite clés dorée. Je l'empruntais et retournais a la chambre, juste après avoir vérifier si je n'avais pas mis la pagaille dans son entre.

Il était temps de savoir la vérité.

Une commode, quatre clés. Et c'était à moi de jouer.

Je m'installais devant celle-ci et pris la première. Le modèle était plus gros que la serrure, ce fut donc un échec. La deuxième elle fut trop petite.

Il me restait encore deux chance. je m'emparais de la troisième et l'introduisis dans la serrure. Clic!

Je ne perdit pas une seconde et ouvrit l'objet de mes pensées.

Une seule chose s'y trouvait.

Un dossier.

Je décidai de l'ouvrir. À l'intérieur il y avait une dizaine de photo. Un petit bébé. Je changeait pour apercevoir un visage enfantin. Celui d'une petite fille. Elle était magnifique.

Des petites boucles brunes encadrait son petit minois. En réalité, ce n'était pas sa beauté qui me foudroyait mais cette petite me rappelait quelqu'un.

Et je n'allait pas tarder à découvrir qui.....



Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 01, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Italia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant