Je me présente : je m'appelle Laura mackency , je suis une lycéenne de 16 ans, suite à la mort de ma mère, Caroline , mon père a décidé de déménager pour ne plus devoir vivre dans les anciens souvenirs. J'ai eu un passé douloureux ; J'ai perdu mon cousin mack , il est mort en même temps que ma mère dans un accident de voiture. Mack était comme un frère. Ce frère que je n'ai jamais pu avoir. Nous étions très proche et très complice. Je ne souris pas souvent, et je m'énerve souvent pour rien. Et viens s'ajouter à ça le faite que ma meilleure amie, Marine , enfin, maintenant, mon ancienne meilleure amie, ma laisser tombé quand elle a su que j'allais déménager. La vie n'est pas rose tout les jours. Et je m’embrouille pour rien avec mon meilleur ami, Mathieu .
J'aime tous les sports d'adrénaline, ça m'aide à m'échapper de la douleur que j'ai pendant une bonne heure tout les jours. Je suis brune au yeux bleu, j'ai des taches de rousseurs sur le nez et un peu en dessous des yeux. Je suis petite et fine, mais j'ai un bon esprit. Je suis forte, et j'ai beaucoup d'imagination. Je n'aime pas manger et ça m'arrive de passer une ou deux journée sans manger.
Je m'habille souvent avec des jeans et des maillot trois-quart. J'ai une paire de Van's et des Palladium bleu/violet. Je fais du shopping au moins 5 fois par moi, avec ma confidente Maeva . Je passe mon temps sur internet et j'écoute sans arrêt de la musique.
Mon père David , passe son temps à sourire, et aime la vie sociale, j'ai souvent vu une certaine femme venir manger à la maison. Mon père, c'est un père cool, il me laisse faire à peu près tout ce que je veux. David souffre encore beaucoup de la perte de ma mère. Un soir où il avait bu avec des amis, il nous avait confié que sa femme lui manquait énormément. Je ne bois pas. Je ne fume pas. J'avais un petit-ami, mais je ne suis plus avec depuis 3 semaines je pense maintenant. Marine a profité de mon départ pour le draguer. Et il est tombé dans ses bras. Je les hais. Je ne fais plus confiance aux garçons. Depuis que j'ai vu que les garçons peuvent laisser tomber leur copine comme ça..
Cela fait maintenant plus d'une heure que nous sommes dans l'avion. Avant le déménagement, nous habitions Dans le nord de la France, près de Caen. Nous avions souvent un temps brumeux. Maintenant, nous avons tourné la page définitivement d'un chapitre douloureux de notre vie, et nous sommes près à continuer à vivre sur la paradisiaque de l'île Maurice.
Je regarde le paysage défiler devant mes yeux à travers le hublot, en écoutant de la musique déprimante. La vue de l'eau turquoise et du soleil me fais sourire.
Je me sens secouée, et j'ouvre les yeux. Oups, je me suis endormie en vol. J'enlève mes écouteurs, et je range tout se que j'avais sortie pendant le vol dans mon petit sac.
On descend de l'avion, et je regarde le somptueux paysage qui s'étend en long et en large devant moi. C'est magnifique. Je pense que je vais me plaire ici ! C'est calme, tranquille, l'aire de la mer est agréable à respirer.
On se dirige vers l'aéroport, pour récupérer nos baguages. Sans faire exprès je bouscule plusieurs personnes. Il y a beaucoup de personnes dans cette endroit.
Nous nous dirigeons vers la bande transporteuse où nous récupérons nos valises.
- Laure ? Suis moi, on va aller grignoter un petit truc d'accord ?
- OK !
Je suis mon père, les valises à bout de bras, et on fini par arriver dans un mini restaurant. Je passe ma commande, mon père fait pareils. Et on mange un peu. Mon père se dépêche de manger, et sors son portable.
- Ma puce, je reviens d'accord ? Me dis mon père en se levant.
- Pas de problème !
Je sors mon portable de mon sac à mon tour. J'envoie un message à ma cousine Laure , pour lui dire que nous avions atterrit, et que nous sommes à l'aéroport. Elle me répondit ensuite qu'elle démarrait de chez elle pour venir nous chercher. Au bout de 10 minutes mon père revient. Je le préviens que Laure allait arriver, et qu'il ne faudrait pas appeler de taxis. J'avais à peine fini ma phrase, que Laure venait d'entrer dans l'aéroport. Je laisse mes valises au pieds de mon père, et je cours dans les bras de ma cousine.
- Coucou ma chérie !
- Coucou ma puce ! Me répondit-elle.
Je lui fais un énorme câlin, et on rejoint mon père en rigolant. Je prends mes valises, et David les siennes, puis on suit Laure au dehors de l'aéroport jusqu'à sa voiture.
Je me mets à l'arrière, et j'allonge à moitié mes jambes sur les sièges, musique à fond dans les oreilles, la tête posée contre la vitre. Je regarde les arbres passer à toute vitesse. Le paysage est magnifique ! J’aperçois au loin une tortue géante sur le sable, au bord de l'eau turquoise et propre de cette île paradisiaque.
Au bout d'environ une demie-heure, j'aperçois une grande villa qui ressemble à celle qu'il y avait sur les photos que mon père m'avait montré. Le problème, c'est que Laure passe devant, et ne s'arrête même pas. Je me suis trompée ? Ce n'est pas cette villa ? J'enlève mes écouteurs et je me penche en avant, entre les deux siège.
- Laure ? Tu ne t'arrêtes pas ?
- Non, il faut d'abord passer à la mairie pour que vous puissiez prendre la clef de la villa.
- Ah OK !
Je me réinstalle comme j'étais, je remets mes écouteurs, et j'attends que le temps passe, en regardant au dehors. Je n'arrête pas de penser à ma mère et à mon cousin, que je considérais comme mon frère. Ils me manquent affreusement. Je revois encore le visage souriant que ma mère avait quand on s'amusait ensemble, quand elle faisait la cuisine, quand elle faisait le ménage. Et ses yeux bleu clair qui pétillaient quand papa l'invitait au restaurant, ou lorsque l'on faisait les magasin ensemble. Et dire que ma mère et mon cousin sont mort parce qu'ils étaient venus me chercher au collège, un jour de grève de bus.
