{ Où en sommes-nous ? }

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(Un peu plus tôt...)

Il m'entraîne, longeant chaque couloir, passerelle, chaque escalier, pour me livrer devant un panorama tout simplement sublime. Il me prend délicatement le poignet et me mène tout devant ce toit traversant une montée jusqu'aux étoiles. La ville s'agite, le brouhaha en devient incessant, mais d'un côté c'est une atmosphère apaisante.

Le visage renfermé, je détourne mes pupilles pour croiser les siennes, d'une teinte sombre. Il racle lourdement sa gorge avant de déclarer on ne peut plus sérieux :

« - Je veux t'aider.
- Quoi ?
- Tu as besoin d'aide, je le sais.
- Quoi ?! Nan mais tu délires ! Je vais très bien ! Si c'était pour me dire ça c'était alors juste une perte de temps. A plus. Lui répondis-je froide. Je ne vois pas de quoi il se mêle ! Je n'ai besoin de l'aide de personne.
- Et ta trace c'est quoi ? Me montre-t-il du doigt la joue meurtrie.
- Je l'ai déjà dis à tout le monde, c'est mon réveil.
- Ah oui ? Tu peux la faire aux autres mais pas à moi, je ne suis en aucun cas un pigeon. Renchérit-il.
- Ca ne te regarde pas point. Tentais-je de rester impassible.
- Juvia.
- Ferme la ! J'ai pas besoin d'aide et en aucun cas besoin du tient ! On ne se connaît pas, je ne vois pas pourquoi je devrais tout te dévoiler sur ma vie.
- Alors pourquoi tu m'as confié Wendy hier ?
- P-parce-
- Parce-que tu as confiance. Finit-il en me coupant brièvement. »

Je baisse soudainement la tête honteuse, et lui murmure :

« - Je ne sais même pas pourquoi...
- Il serait temps d'apprendre réellement à se connaître, princesse. »

Je relève soudainement après le surnom totalement improbable qu'il venait à peine de me chuchoter.

« - Quoi, ça te fais bizarre que l'on t'appelle comme ça ?
- On voit bien que tu as l'habitude de draguer un tas de meuf toi.
- C'est pas parce-que je suis beau que je suis forcément un bad-boy, princesse.
- A-arrête ! Le rabrouais-je en le bousculant légèrement à l'épaule. »

Mes joues se sont empourprées de rouge et j'ai soudainement trouvé le sol beaucoup plus interessant que de porter mon regard sur ce bel être. Mais le fait de me confier pour la première fois de ma vie me terrorise à un point...

« - Grey, on a tous des problèmes, alors pourquoi remarquer ceux des autres. »

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De ce que je ne sais défaire de ces noeuds trop gros, tu as fais de mes élans des impasses.
Devant l'amour je suis ignare, alors dis moi, dis moi ce que tu as fais, toi qui te fais passer pour mon père pour que je reste dur comme fer, et puis avec tes restes de colère, que tu as deposé discrètement dans mon sac. A cause de toi mes épaules sont lourdes.

Comment faire pour te regarder tout simplement, et sans en vouloir à la terre entière.

Mais promis un jour j'y arriverais, un jour je saurais le faire.

« - Parce-que l'on ne vit pas pour soit même, on vit pour rendre heureux les autres, Princesse. »

Une pluie marécageuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant