19. Épilogue

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(!) présence de Lemon

En soit SeokJin, Namjoon, Jungkook, Jimin et moi on était une vrai bande de bras cassé. Entre le prof qui se tape son élève, l'élève en question alcoolique depuis qu'il sait marcher, son meilleur pote moi addict à l'héroïne et au gang, mon mec qui venait littéralement de se prendre une balle pour moi, et le petit dernier dont la scolarité était plus jonché d'overdoses que d'exam de math.

Mais bon avec les événements de cette dernière années on avait réussi à prouver une chose, on étais bien des Bangtan Boys. Peu-importe combien d'attaques on encaissait, de connards qu'on subissait, de balles qu'on se prenait, rien ne pouvait nous mettre à terre.

Alors quand notre période de probation à l'école se termina et avec l'aide de Jin, on a tous pus accéder à une école d'Art de Séoul. Modeste mais c'était un endroit où on pouvait s'exprimer et peut-être un jour faire connaître les Bangtan plus loin que dans la cave d'une école de réinsertion pour jeunes addict.

Rejoins par trois autres élèves de l'école, on était pas mauvais - Namjoon peu pas mettre un pied devant l'autre mais son rap est carrément lourd quand il le travail. V chante comme si la drogue avait mis ses cordes vocals à vifs pour réveiller un ange.  Puis moi comme à mon habitude je danse jusqu'à m'en peter les rotules, mais avec l'aide de Namjoon je découvre petit à petit qu'utiliser ma voix pour cracher des émotions qui me pourrissaient lentement le coeur ça pouvait avoir du bon dans mon âme comme sur la scène alors je rap aussi.  Après de la rééducation intense qui a bien faillit nous bousiller autant lui que moi, Jimin a put se remettre à danser, et comme un surdoué ça ne se contient pas qu'à un domaine il se trouve que mon copain est pas mal comme chanteur.

Mon petit copain... Ça a un goût bizarre sur la langue... Un goûts doux amer qui d'abord te coupe l'appétit mais que j'ai finis par adorer, comme une cicatrice qui au fil du temps arrête de faire mal et deviens un trophée de guerre. Tout comme cette marque en forme de petit trou positionné juste en dessous de son pectoral droit qui a bine faillis lui coûter la vie et sur laquel je passe ma langue. 

Jimin émet un petit gémissement qui me vrille les cellules grise. Un grognement m'échappe alors que je referme mon poing sur l'érection déjà bien formé dans son boxeur. 

"T'es trop sex babe."

Je m'arrache au tétons sur lequel j'étais en train de m'affairer pour planter mon regard dans le sien, les sourcilles froncés - Jimin a un petit sourire malicieux planté sur les lèvres. 

"Tu me ressors un truc cucul comme ça et je te laisse en plan avec ta queue dressé.", je lâche.

Une petit rire claire lui échappe. Mon coeur rate un battement. 

"Mais c'est vrai. Dès que t'es rentrer dans cette salle de dance, je savais que je te voulais. Avec ton regard de brut-." 

Je ne le laisse pas finir sa phrase que je retire ma main de son short et me lève, décidé à lui faire la gueule. 

Mais avec la grâce et le force dont seul lui est capable, il m'attrape le poignet et me jette sur le lit.  Avec ses genoux et ses mains, il tente de m'empêcher de bouger. Après quelques secondes de débat je comprends que je n'arriverais pas à me libérer de son emprise. 

"T'es content? Tu veux faire quoi maintenant? On reste comme ça comme des cons à se regarder dans le blanc de l'oeil ?"

Doucement, Jimin secoue la tête. Et toujours avec sa lenteur tentatrice et alors qu'il se mord la lèvre, il prend mes deux mains dans une des siennes alors qui ramène l'autre derrière son dos. 

Addiction, un jour tu me tueras.Where stories live. Discover now