AFTER 2

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Tata Fary voici ta Mossane
Bonne lecture 🤗





***MOSSANE***

On était au mois de janvier et il faisait un froid de canard. A la clinique, tout allait pour le mieux. Il y avait beaucoup de travail certes et je n'arrêtais pas de courir. Rien à voir avec le village, ici tout bouge à mille à l'heure

Mais il y a une bonne ambiance, une belle entente entre nous tous. Je me suis vite familiarisée avec tout le monde mais surtout avec le Docteur Diop, le gynécologue de la clinique qui, en me serrant la main à mon premier jour, lorsque nous avons été présenté, m'a vraiment mis très mal à l'aise devant tout le monde avec son regard insistant.

 

-ben dis donc, celui derrière qui toutes les filles courent, te mange presque dans la main Mossane, me taquinait alors Maty dans son bureau quelques temps après.

 

-tu as vu ça toi? Arrête de te faire des films way.

 

-on verra, on verra ma petite puce.

 

Alioune, le Docteur Diop, n'est pas mal du tout. Pour toute fille, il serait le mec idéal, mais franchement, quand on a eu Abdourahmane Sall dans sa vie, tous les hommes deviennent tout simplement ordinaires et sans aucun attrait. Il a placé la barre tellement haute qu'il serait difficile voir impossible à un autre de le sauter. En tout cas pour moi et pour l'instant. En plus avec toutes les photos et les messages qu'il m'envoie, je suis en passe de devenir folle avec son attitude.

 

Dés qu'il a su que j'étais divorcée, par je ne sais qui, Alioune m'a dit que je ne lui étais pas indifférente et ce, depuis le premier jour. Je lui ai dit que je ne préférerai pas que l'on gâche nos relations professionnelles qui se transformaient peu à peu en relations amicales. Mais contrairement aux autres, il ne m'énervait pas et ne me faisait pas rire avec leur prétention. Je ne le prenais pas pour un guignol comme les autres.

On discutait souvent par téléphone et déjeunait à la pause, amicalement. Mais il avait un regard qui me faisait perdre tous mes moyens des fois sans savoir pourquoi. Il a insisté pour venir à la maison mais j’avais décidé que le prochain homme que je ferai rentrer à nouveau chez mes parents serait celui que je serai sûr d'épouser et comme je ne suis pas encore prête, alors...

 

-ay Mossane, yeureumal khalei bou goor bi. Sonou na (aie pitié de cet homme, il est fatigué). Tout le monde ici sait qu'il en pince pour toi et il est venu jusque chez moi prétextant une visite de courtoisie pour me demander de te parler. Il est sérieux wallay.

 

-c'est toi qui me dit ça Maty? Lui répondis-je étonnée

 

-mais bien sûr. Il est célibataire sans enfant. Il est beau et gagne très bien sa vie et est prêt à se faire passer la corde au cou. Le profil parfait pour toi.

 

-tu oublies le plus important.

 

-djiguéne dou beug dafay mine, teih Alioune est beugable (la femme n'aime pas, elle s'habitue à l'homme) me répond t-elle en riant aux éclats.

 

-oui je vois, mais moi je ne le vois pas lui. Il est juste le super collègue avec qui je m'entends bien.

 

Et après plus de trois mois passé à me courir après, me demandant juste de diner avec lui, j'ai finalement accepté. J'avais décidé de me donner une chance, essayer pour voir.

Alors, on s'est retrouvé au restau car je n'avais pas envie de m'attirer les foudres de mes parents qui d'ailleurs ne savaient pas que je sortais avec un homme.

 

J'arrivais et le retrouvais devant le restaurant.

 

-Mossane, tu es sublime. Moi qui pensait que c'était la blouse qui te rendait si magnifique mais je vois que tu es tout juste extraordinaire.

 

Ben voyons...

 

-merci, lui répondis-je tout simplement.

 

On pénétrait le restaurant et à peine assise, je sentis un regard insistant sur moi, là en face, au fond de la salle.

Je fixais le gars une seconde, deux, trois et voyais tout simplement Abdourahmane Sall, accompagné de ses amis Ibou, Djibril et André.

Mon Dieu, il fallait vraiment que ça tombe sur moi. Mon coeur rata un battement quand je le vis se diriger vers moi, complément furieux.

 

-qu'est ce que tu fais ici Mossane? Et qui est ce guignol avec qui tu es accompagnée? Me dit-il très en colère.

 

Je ne pus empêcher mes larmes de couler. Je ne savais pas si c'était par honte ou par peur. Je ne savais pas mais toujours est-il que j'étais incapable de placer un mot ou de réagir, surtout avec le regard de ses amis.



***ABDOURAHMANE SALL***

Avec mes amis on a décidé de sortir, papoter et se rappeler le bon vieux temps de célibataire puisque chacun de nous tous était, par la force des choses, seul en ce moment.

J’héberge Ibou dans la maison de Mossane où moi-même je vis actuellement parce que tout simplement il a été assez idiot pour se faire prendre la main dans le sac par Raby, qui l’a mis dehors de sa propre maison. Il n’a fait rien d’autre que de sortir avec leur voisine nouvellement installée.

Avec mes déboires et ceux d’Ibou, André a décidé de rester célibataire pour le moment. Mais bon lui, même au-delà de tout cela, il n’est pas prêt à se pendre avec toutes les copines qu’il a.

Djibril, lui c’est le mouton égaré de notre troupeau et s’il est là, c’est juste parce que sa dame a accouché et est allée chez sa mère. Il nous dit toujours « si vous voulez avoir la paix, trouvez en votre femme toutes les qualités qu’une femme doit avoir et voyez tous les défauts du monde chez toutes celles du dehors ».

Cette leçon, moi je l’ai bien compris. Mais lui-même n’y crois pas le moindre du monde parce que tout simplement Fatoumata, sa femme, rek la ragal donc il ne pense même pas à en regarder une autre jusqu’à lui trouver des qualités ou des défauts.

Alors on a décidé de se retrouver ce soir pour diner et on était en train de rigoler de nos déboires quand André nous dit sur un ton taquin :

-tiens donc, n’est ce pas là, l’objet de tous les maux d’Abdourahmane Sall ? Mossane Sarr qui vient de faire son entrée dans ces lieux et accompagnée surtout !

Je levais les yeux et voyais pas plus ni moins Mossane, ma Mossane avec un homme. Mon sang ne fit qu’un tour. Elle me regardait droit dans les yeux parce que de tous ses plans, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle me trouverait ici.

Hors de moi, je me suis levé et je suis allé vers elle.

-qu’est ce que tu fais ici Mossane ? Et qui est ce guignol avec qui tu es accompagnée ?

Et au lieu de me répondre, elle s’est mise à verser des larmes de crocodiles.

-Mais qui êtes vous pour vous permettre de nous déranger ? demanda ce sombre idiot à qui j’avais juste envie de défoncer la gueule.

-toi la ferme ! Celui qui devrait poser cette question, c’est moi. Mossane lève toi ! dis-je en la prenant par le bras.

-lâche moi Abdourahmane. Quelles sont ces manières ? Dit-elle en essayant de se dégager de moi.

-vous n’avez pas entendu ? Lâchez….

Et avant qu’il ne termine sa phrase, je lui envoyais mon point dans la figure. Ce qui le fit tomber sur la table voisine où j’allais la retrouver.

-elle, c’est ma femme, ma propriété alors tu ne la regardes même pas ou je te crève les yeux. C’est compris ?

Je récupérais le sac de Mossane et la tirais avec moi. Elle me suivit sans rechigner. Arrivée jusqu’à sa voiture, je prenais les clés dans son sac et la fit monter. C’est alors que mes amis sont venus

-Mec, laisse, je vais la raccompagner et lui parler et demain, quand tu te seras calmé vous allez en parler, c’est mieux, me dit Ibou votant à quel point j’étais énervée.

-mais non, t’inquiète je suis calme. Vous pouvez y aller. On s’appelle, lui dis-je en lui donnant les clés de la maison et de ma voiture.

-j’ai été faible avec toi mais à partir de maintenant, tu vas filer droit Mossane parce que à ce que je vois khamo koula nekhal. Tu n’as pas honte de te conduire de la sorte Mossane ? Tu laisses les enfants chez toi pour venir te trémousser comme ça devant cet homme et devant mes amis. En plus qui c’est ? Où vous êtes vous connus et surtout depuis quand te paies-tu ma tête comme ça ?

-non mais tu te prends pour qui Abdou Sall ? Je n’ai aucun compte à te rendre. Mais puisque tu veux savoir, je vais te dire. Il s’appelle Alioune, on est ensemble et on projette de nous marier bientôt. Maintenant, descends de ma voiture et fous moi la paix. Abdourahmane Sall, may ma sama diam, bayima ma dound nguir Ya’Allah (fous moi la paix. Laisse moi vivre pour l’amour de Dieu).

-Mossane, tu es à moi. Est-ce que tu comprends cela ? Mets le toi bien dans la tête. D’ailleurs, ç’en est fini de tes enfantillages et de tout ça. Je t’ai laissé trop faire. Et si jamais je te revois avec lui, je te jure que tu vas le regretter. Est-ce que j’ai été clair ? Maintenant on va aller voir tes parents, parce que ce ne sont pas eux qui t’ont laissés sortir avec cet imbécile.














***MOSSANE SARR***

Tout ce que je voulais, c’était sortir et m’amuser un peu, pas plus mais Abdou vient de foutre ma soirée en l’air en m’humiliant devant tout le monde.

Pire encore, j’imagine déjà ce que ça doit faire sur les réseaux sociaux en ce moment car tous ceux qui étaient dans le restaurant filmaient le spectacle qu’Abdourahmane leur avait offert.

Mais là, il y a plus urgent. Il faut que je trouve vite une idée pour ne pas qu’il aille chez moi parce mon père va me tuer, ma mère avec. Oh je ne donne pas cher de moi car j’ai dit que je sortais avec mes copines et il a fallu que je tombe sur Abdou.

De tous les endroits qu’il y a dans ce pays il a fallu qu’il vienne dans celui là. Et ce pauvre Alioune, j’avais vraiment honte de la manière dont Abdou l’a traité. Non mais Abdou est une véritable brute.

-Abdourahmane, nguir Ya’Allah xana mano ma bayi ma doundou teih nga dem ci sa diabar. Samedi tay goor nieup nek ak sen diabar yaw nga topkooo xamni fatei nala, guénè nala ci adounam (tu ne peux pas me foutre la paix pour l’amour de Dieu et aller retrouver ta femme. On est samedi et tous le hommes sont avec leurs femmes mais toi tu poursuis une femme qui t’a oublié et fais sortir de sa vie), tentais-je pour le faire réagir.

-ok tu as parfaitement raison, on ne va plus chez toi. On va aller quelque part où tu vas retrouver tes esprits, parce que à ce que je vois tu n’as pas compris ce que je viens de te dire.

Je le vis alors faire demi tour au rond point suivant pour prendre le péage. Je ne savais pas où on allait. Il ne parlait pas, moi non plus. Et ce silence fut interrompu par la sonnerie de mon téléphone qu’il me pris automatiquement.

-si jamais tu oses rappeler sur ce téléphone, je te bouffe cru. cria t-il hors de lui après avoir décroché.

Je devinais alors qu’il s’agissait d’Alioune. Il se tourna vers moi et me dit :

-Tu vas tout de suite me raconter toute cette histoire et me dire depuis quand est ce que tu as commencé à te foutre de ma gueule de la sorte.

Je ne répondis pas.

-on verra Mossane. Ne réponds pas sakh c’est mieux sinon je risque de faire quelque chose d’irréparable. Mais sois sûre d’une chose, c’est que tes bêtises vont cesser aujourd’hui même.

Oui me taire était la meilleure des choses à faire car il était tellement furieux qu’il a commencé à conduire comme un fou.

Il roula pendant presqu’une heure de temps avant de s’arrêter et de sortir de la voiture.

Je le vis sortir son téléphone et parler avec je ne sais qui pendant très, très longtemps. Il raccrocha et rappela de nouveau. Mon Dieu, mon père va me tuer aujourd’hui.

Pourquoi il a fallu que je tombe sur Abdou Grand Dieu ? Je sens qu’avec lui dans les parages, je n’aurai jamais la paix. Je regrette maintenant d’avoir accepté l’invitation d’Alioune et de ne pas avoir juste déjeuné avec lui.

Abdou avait laissé mon téléphone dans la voiture. Je le pris et vis que la boite de messagerie explosait.

Mes copines !!!!

Oui je savais ce dont elles voulaient me parler et je décidais d'appeler Adja

-wa Mossane, explique nous. Que se passe t-il ? Wa Abdourahmane mom tamit. Qu’est ce qui s’est passé ? Regarde sur ton Whatsapp on t’a tout envoyé. Yi Abdou mi weroul deih (il est pas bien dans sa tête). Et maintenant tu es où ? Ana Alioune ?

-je ne sais pas. Ay sama gatié tay dji ak li Abdou def lep. Dama sakh yeureum Alioune. Abdourahmane est furieux. Bilay tay rek la dougou nak.
(Je ne pourrais jamais expliquer ma honte d’aujourd’hui avec tout ce qu’Abdou à fait. J’ai même fini par avoir pitié de Alioune. Je suis dans de sales draps).

Et je les entendis éclater de rire toutes ensemble. Aucune solidarité envers moi ces trois là.

-on te laisse. Bilay soula Abdou diapé ba wass la ba parei…

(Il va t’en faire voir de toutes les couleurs)

Il était toujours au téléphone. Je regardais sur WhatsApp et voyais, comme je l’avais imaginé des vidéos et des captures d’écran des commentaires. Mais surtout les mensonges avec lesquels ils ont titrés les vidéos « le mari tabasse l’amant de sa femme dans un restaurant ». Et c’est là qu’Alioune rappela.

Chiiii, celui là mom il veut me faire tuer surtout que je voyais Abdou qui revenait.  J’éteignais tout bonnement le téléphone.

Il redémarra toujours sans rien dire jusqu’à ce qu’on arrive devant une maison.

-allez viens ! me dit-il calmement.

-pour aller où Abdourahmane ? Je ne vais pas descendre et aller je ne sais où avec toi. Ramène moi chez moi.

-allez ne te fais pas priez. Tu sais très bien que je ne te ferai jamais de mal, je veux juste que tu m’expliques tout ça. Me dit-il fermement en me faisant sortir.

Je regardais autour de moi. je ne savais pas où on était. En plus il faisait noir, seule la maison était délicatement éclairée. Je sais qu’il ne me fera pas de mal mais je ne veux pas me retrouver seule avec lui, tout sauf ça. En plus, il était tellement énervé…

Il m'entraina avec lui dans la maison, une magnifique villa. On pénètrait dans un grand appartement plongé dans la pénombre. Il alluma une lampe et ne me donna même pas le temps de regarder alors qu’on arrivait dans une chambre, immense tout en blanc.

Il s'assit alors sur le canapé de la chambre et me demanda d'en faire autant. Mon cœur battait à un rythme effréné.

-vas y je t’écoute. Qui est ce type et depuis quand dure ce cinéma ? M’avait-il demandé de manière ferme.

-Abdou, stp pour l’amour de Dieu laisse moi partir. Entre toi et moi, il n’y a plus rien et je t’ai dit ce qu’il y avait entre Alioune et moi.

-tu mens parce que pas plus tard qu’hier, ta maman m’a appelé pour me demander quand est ce que j’allais venir te prendre. Alors je veux que tu me dises tout de suite qui c’est et ce qu’il y a entre vous avant que je ne perde patience. Je ne pense pas que tu m’aies oublié Mossane

Je n'aimais pas le Abdourahmane que j’avais en face de moi. Il me faisait vraiment peur. Alors je me résolus à lui dire la vérité.

-Abdou, lui c’est le gynéco de la clinique, il n y a rien entre nous deux je te jure. On dinait amicalement sans plus, dis-je presqu’en sanglot.

-Mossane, donc tu rentres, commences un nouveau travail et en un temps record acceptes de te faire draguer par le premier venu ? De surcroit tu oses sortir avec lui ? Donc c’est pour ça que tu as demandé le divorce, pour faire la pute ? Ne pense pas une seule seconde à te laisser courtiser ou à sortir avec un autre. J’espère avoir été assez clair.

-qu’est ce que ça veut dire Abdou ? Je ne te permets pas de me traiter de pute. Qu’est ce que ça veut dire ? Entre toi et moi, c’est fini. Ne me menace pas parce que j’ai pas peur de toi et je ne suis pas ta propriété. Je sors avec qui je veux et fais ce que je veux de ma vie. C’est à toi de comprendre cela. Tu ne fais plus partie de ma vie.

Il se leva alors et je le vis enlever son sweat, sa ceinture puis déboutonner son jean. Je me levais alors.

-Abdourahmane stp, ne fais pas ça. Tu sais très bien qu’on ne peut pas, on est divorcé. Abdourahmane ne sois pas fou.

-non Mossane, on est marié à présent. Quand je suis sorti de la voiture c’était pour appeler ton papa pour qu’il fasse le khoutba pour nous deux et il n’a même pas hésité.

-QUOI ? hurlais-je. Vous ne pouvez pas me faire ça ? Je ne suis pas d’accord. Pour que le mariage soit valable il faut mon consentement. Je suis assez grande pour que mon père ne puisse pas prendre ces décisions à ma place. Abdourahmane laisse moi sortir d’ici stp. Tu ne peux pas, lui dis-je en reculant parce qu’il s’approchait dangereusement de moi et avait déjà enlevé son jean.

Dos au mur, je m’arrêtais. Il s’est alors approché de moi, m’a regardé profondément puis a fermé les yeux.

Face à tout cela et sans que je ne le veuille, des frissons me parcoururent tout le corps. Il posa ses lèvres sur les miennes et commença à m’embrasser. Je me débâtais puis à bout, finis par céder.

Mon Dieu, je dois être en train de dormir. J’ai honte de dire ça mais sa langue me manquait, ses mains, la chaleur de son corps, tout Abdourahmane me manquait…wooooy

Ses mains se baladaient sur tout mon corps et arrivé jusqu’à ma poitrine, il me pressa le sein droit puis entreprit d’ouvrir la fermeture éclaire de ma robe. Arrivée à mes fesses, il les pressa et gémit bruyamment.

Je ne sais pas si c’était de froid, de désir ou de surprise mais je tremblais comme une feuille. J’avais complétement perdu tous mes esprits. J’étais maintenant toute nue devant lui et je ne revins à moi que quand je me suis vue sur le lit et lui au dessus de moi, également nu.

-non non Abdourahmane, stp ne me touche pas. Stp attends demain, je te jure que je serai toute à toi mais pas maintenant. Je n’utilise aucun moyen de contraception et je ne veux pas tomber enceinte maintenant, je suis dans ma période féconde. Pour l’amour de Dieu, je ferai ce que tu veux pour te satisfaire mais pas ça. avait-je supplié pour qu’il ne me fasse pas l’amour.

Non seulement je ne voulais pas tomber enceinte comme ça mais si ce que Abdourahmane a dit est vrai, je ne suis pas encore prête à encaisser ses presque quatre ans passés sans rien faire et moi donc, qui depuis quatre ans…

Mais c’était peine perdue parce qu’il était dans un état indescriptible

-mais je t’ai épousé pour que tu remplisses ma maison d’enfants. En plus, je ne peux pas attendre. Je te jure que je vais me retirer avant.

Il m'écarta les jambes avec sa main et d’un coup sec, il me pénétra. Je sentis son membre jusqu’au fond de ma gorge. Ça a fait mal, tellement mal que mon corps décolla du lit.

-ooooh Mossane, tu es si bonne si chaude, si étroite. On dirait que je te prends pour la première fois.

Il me donna un autre coup qui me fit crier.

-loy youkhou (pourquoi tu cries) Mossane ? J’ai même pas encore commencé.

Il se retira doucement puis me donna un autre coup de rein tout aussi puissant que le premier.

Puis il a commencé à y aller doucement, doucement en m’embrassant. Mon Dieu, quelle délicieuse bêtise suis-je entrain de commettre ? Petit à petit, je commençais à lui titiller les tétons, il en criait en redoublant d’ardeur dans ses coups de reins.

Je criais de douleur parce que je sentais que mon épisio s’était déchirée mais aussi parce que c’était divinement délicieux.

Plus il me pilonnait, plus j’avais envie qu’il y aille plus fort. Tantôt il y allait lentement en m’embrassant tantôt il y allait rudement. J’étais essoufflée et j’avais envie de pisser.

-Abdou stp je n’en peux plus, j’ai envie de faire pipi, laisse moi jouir, suppliais-je la voix cassée.

-vas y fais ça sur moi me dit-il hors de lui.



-Mossane, fais pas ta yambar waay, ça ne fait que commencer, me dit Abdou en me tapotant la joue.

Je devais sûrement être dans un autre monde et surtout j’avais joui, intensément joui…

Il me fit alors coucher sur le ventre avant d’écarter mes jambes et me pénétra de nouveau tout en me soulevant par le ventre et recommença à me donner de puissants coups de rein avec des fessées.

-tu vas me laisser dis moi ma petite pute adorée ?

-nonnnn, jamais, répondis-je complétement excitée.

-kane moy sa baye Mossane ? (Qui est ton père)

-yaw (toi)

-man kane ? (Moi qui ?)

-Yaw Abdourahmane Sall. (Toi Abdourahmane Sall)

-oh oui, redis le, j’adore quand tu me le dis comme ça, me dit Abdou en me titillant les tétons et en ondulant les reins de sorte que je le sente jusqu’à la garde.

-Maintenant retourne toi, je veux sentir ton regard au fond du mien quand je te ferai jouir.

Il me retourna alors et se remit sur moi. J’avais les hanches qui me faisaient mal, je ne sentais plus mes jambes qu’il avait remontées jusqu’à hauteur de sa poitrine. Abdou semblait ne même pas avoir commencé. Il me pilonnait d’une manière qui me faisait perdre toutes mes forces et à un moment, il s’arrêta et m’embrassa fougueusement, se retira pour frotter son membre sur ma perle. Cette sensation était indescriptible, je criais en jurant sur son nom. Je criais, jurais…

Il se remit alors à me pilonner avec une ardeur indescriptible.

-j’en peux plus Mossane, tu es tellement bonne qu’il faut que je jouisse.

Il m’entraina avec lui dans sa jouissance. J’avais tout le corps qui tremblait, j’avais comme des spasmes. Chiii kogn bakhoul. On dirait que je n’avais jamais gouté à pareilles choses.

Il se leva et me tira par la jambe  jusqu’au bord du lit. Je n’avais plus aucune force, aucune utilité. Je voulais seulement dormir.

-tu es prête pour le deuxième round ma déesse.

Son corps ruisselait de sueur et il haletait.

-même toi tu n’es pas prêt. Laisse moi dormir et recharger mes batterie, lui dis-je presqu’endormie.

Il me souleva et m’amena avec lui à la salle de bain. J’avais du mal à le regarder dans les yeux. Dans la baignoire, à peine assise sur l’eau, mes fesses me firent si mal. Il sortit et revient en amenant à boire. J’avais aussi très faim. Nous avons pris un bon bain ensemble.

Après le bain, il s’est assis sur le lit et m’avait tiré vers lui. Il a mit sa tête sur mon ventre et me serra très fort pendant un moment interminable. Il ne disait rien. Moi non plus. Puis il se leva et vint jusqu’à ma hauteur et me regarda profondément.

-Mossane, je t’aime et je ne veux plus dormir loin de toi, je ne veux plus être loin de toi. Stp, ne me quitte plus pour l’amour du ciel, quand tu es partie mon monde s’est arrêté. m’avait-il dit sur un ton pathétique qui me donna la chair de poule.

-Abdou moi aussi je t’aime, plus que tu ne l’imagines mais…

Il mit alors son doigt sur mes lèvres pour faire taire avant de m’embrasser à nouveau.

-Mossane, danse pour moi stp, ça fait longtemps que tu n’avais pas danser pour moi. Me chuchote t-il avec la voix tremblante de désir.

Il tira ma serviette. J’étais toute nue devant lui, pour la première fois depuis que Mouhamed avait trois mois. J’avais pris quelques kilos, les grossesses sont passées par là.

-vas y, remue tes fesses, fais plaisir à ton mari chéri.

Je commençais timidement d’abord à remuer le bassin mais avec son regard plein de désir et son membre qui commençait à pointer, je pris mon aise et j'ai commencé à bouger mes fesses. Il est alors venu se coller derrière moi en mettant ses mains sur mes hanches.

Je sentis son souffle dans le creux de mon oreille. Il déposa alors de petits bisous le long de mon cou en se déplaçant pour venir se mettre en face de moi. Il me regarda en tremblant presque avant de se baisser et de prendre un de mes tétons dans la bouche.

Je fermais les yeux savourant ses caresses sur ma perle. Il souleva alors mon pieds droit et le mit sur le chevet et s’assit sur le lit s’approchant de l’intérieur de mon intimité. Je fermais de nouveau les yeux, prête à savourer sa langue en moi. Mes jambes tremblaient, je ne pouvais plus me tenir sur elles. Il me coucha sur le lit et vint se mettre de sorte que j’ai son membre dans la bouche et sa langue sur ma perle, dedans.


C’était tellement jouissif, torride que je me contractais en jouissant comme une fontaine. Il se souleva et me remit son membre en pleine bouche alors que j’étais toujours couchée et essoufflée par ma jouissance dont je ne m’étais pas encore remise. Je m'efforçais de le sucer, le lécher, le mordiller passionnément. Il me mettait son membre jusqu’au fond de ma gorge et je sentis un premier jet envahir ma bouche et avec un cri bestial, il se déversa entièrement sur moi en criant mon nom. J’étais tellement épuisée et incapable de me lever que j’ai avalé son jus avant de m’effondrer, la main d’Abdou posée sur mon sein.

J’étais couchée sur le dos lorsque je sentis de nouveau son membre me caresser les fesses. J’ouvrais les yeux légèrement et vis par la fenêtre que le jour émergeait timidement.

Le membre de Abdou fouillait mon intérieur doucement en me chatouillant. Il s’était assis sur mon derrière et tout en me pilonnant, il me massait le corps. Je commençais alors à soupirer de plaisir alors je m’arcboutais légèrement pour le faire se lever afin qu’il puisse me donner ces solides coups qui ont eu le pouvoir de me faire oublier toutes mes résolutions.

Aka ma niak diom, car mon sexe me faisait encore mal mais cette douleur était aussi délicieuse, si exquise. Il me tira alors vers lui puis se tint par la tête du lit. Je n’avais jamais imaginé faire ça. Je l’avais au plus profond de moi et plus il me donnait de coups, plus je hurlais de désir, de passion et en un coup sec qui annonçait sa future jouissance, il me fit jouir avant lui avant de se déverser sur moi.

Le meilleur des réveils qui puisse exister sur terre. Je me rendormis aussitôt qu’il s’était levé de moi, totalement vidée.

Treize heures, j’ouvre les yeux et vois Abdou assis en face de moi, me regardant avec un drôle d’air. Je me levais alors et m’adossais au lit le regardant timidement.

-tu t'es bien reposée ? me demanda t-il tendrement.

-oui ça va ! avec la voix cassée par mes cris d’hier soir.

Il me donna le plateau petit déjeuner puis descendit chercher le café à la cuisine.

-un petit déjeuner de reine pour ma reine. Comme tu dormais comme un bébé, je suis allée chez toi et je t’ai amené quelques affaires me dit-il en me désignant un sac.

Après le petit déjeuner, je suis allée prendre un bain et Abdou m’y a retrouvé.

-stp Abdou, j’ai les fesses en feu. Laisse moi récupérer

-tu as assez dormi toi aussi ma petite Mossane. Laisse moi rattraper le temps perdu.

Et il a été insatiable durant toute la journée. Moi je n’en pouvais plus et j’ai dû être ferme avec lui pour qu’il me laisse un peu souffler. Je n’étais plus capable de m’assoir. Alors, il est venu posé sa tête sur mon ventre alors que j’étais couchée.

-Mossane , mon âme est liée à la tienne. Je n’existe pas sans toi. Tu es ma jumelle existentielle. Je t’ai attendu toute ma vie et maintenant que tu es là, je ne te quitterai plus jamais. Je vais prendre soin de toi et de mes enfants et t’aimer comme il se doit. Alors promets moi que tu ne me quitteras plus. Stp.

-Abdou, je ne te demande qu’une chose, que tu ne me fasses plus souffrir.

On a passé cinq jours là bas, cinq jours durant les quels on a pas une seule fois mis le nez dehors, on avait éteint nos téléphones et ne les rallumait que de temps en temps pour prendre des nouvelles des enfants. On a « testé » tous les endroits de MA maison.

En effet, Abdou l’avait construit petit à petit pendant qu’on était à Yilfa avec la conviction que je reviendrai dans sa vie un jour. Il avait stoppé les travaux à un moment et quand je suis revenue, il les a repris et accéléré. Ce n’était pas encore terminée mais habitable quand même.

Plus tard, il me raconta que quand je suis partie, il a rendu Aïcha responsable de tout ce qui s’est passé et les choses avaient empiré entre eux. Et lorsqu’il ont touché le fond, il est parti de la maison car c’était le mieux selon lui. Il est venu s’installer ici.

Et pour ce qui est de notre (re) mariage, quand je lui ai dit que j’allais me marier avec Alioune, il était tellement hors de lui qu’il a décidé de rebrousser chemin et de m’amener dans la maison et en chemin l’idée d’appeler mon père lui est venue en tête. Sans lui raconter ce qui venait de se passer, il lui a dit qu’il voudrait qu’il nous marie sur le champs parce qu’il ne voulait pas faire de bêtises avec moi. Papa n’a même pas hésité. Ensuite il a appelé Ibou pour qu’il déguerpisse la maison vite fait.

Je suis rentrée complétement malade. Tout mon corps me faisait mal. J’ai dû satisfaire quatre ans d’abstinence, de fantasme, d’envie…

Un mois plus tard, on a aménagé avec les garçons à la maison.

J’ai repris aussi le travail à la clinique après m’être bien reposée. Abdou s’est mis à me bassiner les oreilles avec Alioune allant jusqu’à m’interdire de lui parler. Non mais…

J’avais honte de le voir mais j’y suis allée quand même car il fallait que je lui explique bien que mon mariage avait été déjà annoncé par Maty. Alioune a été compréhensif bien qu’il était vraiment désolé

Je suis allée voir Aïcha pour la persuader à mon tour de revenir avec Abdou comme elle l’avait fait avec moi. Elle allait tellement bien et était radieuse. On a parlé de tant de choses et elle m’a dit qu’elle avait tout fait pour reconquérir Abdou mais s’est rendue à l’évidence que c’était fini entre eux. Elle m’a dit que pour rien au monde elle ne reviendrait avec lui, qu’elle était heureuse qu’il m’ait retrouvé car il avait été trop malheureux sans moi. J’étais sincèrement peinée mais je n’y pouvais rien. Elle a été ferme même si ses yeux me disaient le contraire.

Car plusieurs mois plus tard, elle est venue à la clinique pour amener Maman Coumba qui était un peu souffrante. Il s’est produit comme une étincelle entre elle et Babacar,  le cardiologue de la clinique quand ils se sont vus. Aïcha avait eu un sourire que je ne lui ai jamais connu.

Deux ans après, elle était là à la clinique en visite prénatale, heureuse comme jamais, attendant le premier enfant de Babs qui était fou d’elle. Elle m’a alors dit :

-tu sais Mossane, j'ai aimé Abdourahmane au point de le laisser pour qu’il soit heureux et c’est en le laissant vivre avec toi que j’ai trouvé mon vrai bonheur. Babacar fait de moi la femme la plus heureuse au monde. J’ai idolâtré Abdou parce qu’il a été le premier à me donner de la valeur mais Babacar est le premier qui a su me faire voir l’amour et le bonheur au vrai sens du terme. Mes enfants l’appellent papa et je ne sens pas qu’ils ne sont pas de lui, tout ce que je craignais. Je l’aime comme jamais je ne l’avais espéré et il me prouve son amour chaque jour. Ya’Allah moy toudou digantè teih fi rek laniou warone diar ba mana am diam. Tout ce qui s’est passé me servira de leçon à vie.

Et moi, en allant dans ce restaurant ce soir là et en acceptant l’invitation d’Alioune, je ne savais pas que je dormirais dans le lit d’Abdourahmane ce même soir et qu’on en serait lié de nouveau, à vie. Et surtout que je porterai de nouveau son enfant, un autre garçon qui porte le nom de son ami Ibou. Oh derrière, je vois bien et entend vos commentaires mais ne vous inquiétez pas, je vais prendre de longs vacances et m’occuper de mon bébé, mon Abdourahmane à moi toute seule.

Et aujourd'hui je reste convaincue que l’amour tout simplement existe. Mon bonheur était aux cotés de cet homme merveilleux qui me montre chaque jour que Dieu fait que je suis la plus belle chose qui lui soit arrivée dans la vie, qui fait de moi sa priorité. Abdourahmane est sans nul doute l’homme le plus merveilleux au monde et je ne pouvais être heureuse qu’avec lui.

Helllooooo

Cette fois ci c’est bien fini pour MOSSANE ET ABDOURAHMANE.

Pour les parties coquines, c’est Almut Fatima Sow him self qui me les a dictée 🙈. Waaaw

Merci encore une fois d’avoir été là, depuis le début.



Gros bisous à tous😙



 

 

 

 

 

 


LES TURPITUDES D'UN MARIAGE POLYGAMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant