Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

24.

Maïssa 25 ans.

12 : 30.

Je me rends chez Bilel, il m'a appelé pour me demander de passer, il est malade, grossier mais malade et je m'inquiète pour lui c'est mon chéri après tout. Je n'ai pas rendu le double des clés alors j'ai ouvert, je suis entrée et j'ai fermé à clé derrière moi. J'entre dans le salon, il n'est pas là. Alors je monte il est sûrement dans sa chambre, j'avais vu juste. J'ai toqué et il m'a dit d'entrer.

J'ai poussé la porte, il était entrain de mettre des chaussettes.

- Salut ...

Bilel - Bonjour bébé ... vient. Il dit en tapotant la place à côté de moi.

Je lui obeïs et vient prendre place à côté de lui, il me regarde.

Bilel - Je suis désolé bébé, je me suis emporté, ça va trop vite c'est sûre mais je vais au rythme de mon coeur avec toi, crois moi il bat un peu trop vite quand je suis avec toi.

Je caresse sa joue de ma main puis lui fais un bisou sur la joue.

- Je veux bien rencontrer ton frère, mais pas maintenant d'accord ?

Bilel - J'attendais.

- Je veux que ton frère rencontre les miens en même temps, c'est encore mieux tu vois ?

Bilel - Je suis d'accord Maïssa ne t'en fais.

J'ai souris et je lui fais des bisous mitraillettes ce qui l'a fais sourire, et la fais tomber en arrière dos au lit. Je me suis mise au dessus de lui, et le regardait, il est tellement beau mon homme. Il me pousse pour que nos corps se collent, et il me sert fort dans des bras jusqu'à se retrouver sur moi.

Bilel - J'avais besoin de te serrer dans mes bras tu sais.

- J'aime quand tu le fais.

Il se relève doucement et me donne long baiser, qui devient plus chaud. Mais il s'arrête pour je ne sais qu'elle raison.

Bilel - Je suis encore malade petite coquine.

- Rires.

Je me détache de lui, puis descend, avec lui derrière moi, j'avais acheté de la bouffe a burger King donc on s'est mis à manger en discutant et tout, vers 14h je suis retourné au boulot sans lui remettre le double de clé une nouvelle fois.

J'ai quitté le travail vers 21h, j'avais pas mal de chose à faire ici, surtout que je dois organiser le mariage de quelqu'un je fais tout me rendre disponible dans mes deux boulots. Il est 22h 02 quand j'arrive devant mon immeuble, il y avait des bouchons pas possible, bouchon de merde. J'ai envoyé un message à Bilel pour lui dire que je viens de rentrer. Je jette mon téléphone sur le lit puis je vais prendre une douche. Je mets un débardeur et un short sans oublier mes éternelles chaussettes que j'aime.

Je descends, me faire chauffer le reste des pâtes bolognaises dans le réfrigérateur, je mets dans le micro onde et laisse chauffer quand on sonne à la porte...

Il est 23h là...

Je me dirige vers la porte d'entrée et regarde dans le Juda, pas possible Evans, Evans est devant ma porte, j'ouvre alors et il est planté devant moi un sourire aux lèvres.

Evans - Alors tu ne me fais pas entrer ma belle ?

- ... Qu'es ce que tu veux Evans ?

Son sourire disparu, laissant place à l'incompréhension.
Les êtres humains sont marrants, plus de 3 mois que je n'ai eu aucune nouvelle, même avant que je ne me mette avec Bilel il arrêtait de m'appeler et m'envoyer de message, depuis le déjeuner dans le restaurant la maman de Amy. Rien, aucun signe de vie.

- Dit moi pourquoi tu es là.

Evans - soupire. Laisse moi au moins rentrer.

- Non, tu peux très bien parler ici.

Il passe sa main dans ses cheveux et me regarde dans les yeux.

Evans - J'ai conscience que -

- Que quoi ? Evans, il se fait tard et je suis totalement épuisé.

Evans - Maïssa s'il te plait laisse moi t'expliquer.

- Non, laisse moi tranquille tu veux.

Evans - Maïssa ...

- Evans arrête.

Evans - Je t'aime. Il dit en prenant mes joues entre ses mains.

Je t'aime ...
Je t'aime...
Je t'aime...

Sans vous mentir j'ai fermé les yeux un instant, et c'est la voix de Bilel que j'ai entendu, mais quand je les est réouvert, j'ai vu Evans me regardant espérant une réponse positif de ma part.

- Je suis désolée, dis-je en retirant ses mains. J'aime quelqu'un d'autre.

J'ai vu quelque chose se briser dans son regard et j'ai eu mal, réellement mal au coeur.

Evans - ... Tu m'aurais dis je t'aime aussi que ça m'aurait surpris.

- Quoi ??

Evans - Pendant mon absence je t'ai fais surveillé et je vous ai vu Maïssa. Soupire. Je n'aurai pas dut mais c'est plus fort que moi... Ça se voit que tu l'aime et qu'il te rend heureuse.

- Evans ...

Evans - Attend laisse moi finir, souffle. Je t'aime Maïssa, je suis profondément et éperdument amoureux de toi. C'est fort ce que je ressens pour Toi. Si je n'avais pas été aussi souvent absent, je pense que j'aurai gagné ton coeur... Mais je suis heureux quand même pour toi. Je ne t'ai pas souhaité ton anniversaire. Je suis désolé. 

Il se decalle et prend quelque chose, un énorme cadeau.

- Evans, non ... Je - Je peux pas accepter.

Evans - S'il te plait.  Accepte sinon je vais me sentir mal.

Je le regarde pendant quelque seconde puis je prends le paquet, qui est léger malgré qu'il soit si gros.

Evans - Je t'aime Maïssa. Dit-il en caressant ma joue et quoi qu'il arrive, je t'aimerai toujours. Il embrasse mon front. Je vais toujours te protéger ... Il me dit avant de s'en aller.

J'avais en de pleurer, de hurler je ne sais pas pourquoi. Mais le plus bizzare c'est que je n'avais aucun doute du faite que c'était Bilel que je voulais.

J'ai fermé la porte d'entrée et je suis monté poser le cadeau sur le lit, j'ai enfilé un long manteau et j'ai mis mes pieds dans des claquettes. J'attrape mon portefeuille, les pièces du véhicules, mes clés et je claque la porte avant de la refermer derrière moi.