Épilogue

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Je me retrouvais couchée sur le coté droit, nue et blottie dans les bras de Romain, sous les draps. Il devait être 23 heures, nous étions un samedi. Je ne l'avais pas vu de la semaine puisqu'il était en stage de professeur, et il est revenu à la maison il y a moins d'une heure. Il m'a tellement manqué. Sa main toujours aussi douce et ferme attrapa et serra la mienne. Son autre main jouait tendrement avec mes cheveux. Sentir sa peau nue contre la mienne, ses jambes poilues se mélanger avec mes jambes, sa respiration chaude me châtouiller... tout ça m'a énormément manqué. Je ne pourrais jamais en avoir assez de lui, je voulais toujours plus, je voulais toujours être le plus proche de lui, émotionnellement et physiquement. J'étais et je suis capable de vous jurer que je suis tombée folle amoureuse de lui. Rien ne pouvait décrire à la lettre tout ce que je ressentais pour lui.

Et comme vous pouviez le deviner, nous venions tout juste de faire l'amour, et l'on riait à une blague qu'il venait de pondre. Je m'arrêtais de rire afin de reprendre mon souffle, tout en gardant ce sourire niais que j'avais aux lèvres.

''Je me sens bien.'' j'ai fait remarqué, en caressant ses longs doigts. Je pouvais sentir son coeur battre fort contre mon dos, et égaler le rythme du mien. La lumière tamisée de la chambre mettait bien l'ambiance.

''Moi aussi. Cette semaine sans toi a été si longue.'' m'a-t-il avoué. Romain frotta son nez et ses lèvres contre mon épaule, et relacha un soupir soulagé.

''Quelle idée d'aller faire un stage en Basse-Normandie aussi !''

''J'allais devenir fou. Je n'ai vraiment pas arrêté de penser à toi.''

''Tu es trop mignon Romain...''

''Je sais.'' répondit-il, avec une trace d'humour dans sa voix. En secouant vivement ma tête, je lui donnais un coup dans le ventre à l'aide de mon coude. La mélodie de son rire qui remplit rapidement la pièce m'avait manqué aussi. Son rire toujours aussi contagieux me fit rire à mon tour.

''Tu sais tout gâcher toi franchement !''

''Je sais, mais tu m'aimes tellement que tu ne peux plus te passer de moi, et que tu te sens contrainte à m'accepter avec mes défauts.''

''C'est ça continue à rêver !''

''Sinon,'' commença-t-il avec un air fier. ''comme tu m'as sauté dessus pour me faire l'amour dès mon arrivée-''

''N'importe quoi !'' me suis-je défendue en l'interrompant. ''J'ai pas jeté mon sac par terre pour aller dans tes bras, moi !''

''Oh laisse-moi continuer !'' protesta Romain, en riant un peu. ''comme tu m'as sauté dessus pour me faire l'amour dès mon arrivée, nous n'avions pas eu l'occasion de discuter de ta première semaine de cours de l'année. Ça s'est bien passé j'espère ?''

''Oui franchement ça va, ça s'est bien passé. Et puis c'est ma 4ème année en tant que prof, donc je m'y connais un peu.''

''Bon faut juste espérer que tes élèves ne te draguent pas, sinon je vais intervenir.''

''Chéri j'enseigne des troisièmes, il n'y a pratiquement aucune chance que ça soit réciproque je plais à un parmi eux.''

''On ne sait jamais hein.''

''Ha ! C'est la meilleure ! C'est plutôt à toi que je devais dire ça, toi qui va enseigner au moins une classe de terminale cette année... remplie de jeunes filles...''

''Je m'en fiche d'elles, j'ai déjà toi, et ce sont des gamines à mes yeux.''

''Je n'étais qu'une gamine à tes yeux aussi...''

''Non toi tu étais différente, et j'avais 23 ans à ce moment là, là j'en ai 31.''

''Hmmmm pas faux pas faux.''

Forbidden love. (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant