Une barbapapa déjantée

Chapitre 8

On est tous à la gare de Tokyo, et je dois dire qu'il y a vraiment beaucoup de monde. Les autres classes sont poster à l'avant du train. Ichiro m'a dit que les meilleurs places se trouvaient à l'avant du train. Alors pourquoi on est la seule classe aux fond du train ?

Est-ce que le mini principal m'en veut tant que ça d'avoir écrabouiller une part de fraisier contre son visage ? Il aurait dû m'envoyer toute seule au fond du train au lieu de punir toute la classe. À moins que ça soit parce que la classe E est une classe de nulle et blablabla...

Enfin bref, mon objectif pour le moment est de trouver une place à côté d'une fenêtre ! Comme ça je pourrais voir l'ennemi arriver si on se fait attaquer par les aliens du collège.

Voyons voir...
Le coin là-bas est sympa ! Vite je dois prendre la place ! Attention, j'arrive !

— Deja vu ! I've just been in this place before ! Chantai-je en courant vers la place.

C'est bon j'ai réservé la place ! Il faut peut-être que j'inscrive mon nom quelque part pour prouver qu'il y a quelqu'un. Où je pourrais écrire mon nom ? Sur la fenêtre ? Je suis pas trop certaine que ça soit une bonne idée. En plus l'homme en charge de surveiller le wagon a pas l'air très commode. Affronter deux Karasuma ne serait pas très stratégique...

— On peut se mettre là ? Me demanda soudainement Kayano accompagné de Nagisa.

— Oui, tant que vous n'avez pas l'ambition de voler mes Pocky ou de me tuer à coup de laser intergalactique.

Mes deux camarades prennent place dans les deux sièges en face de moi. Mais si Kayano et Nagisa sont là, ça veut dire que Karma va venir ici. Pourquoi j'y ai pas pensé avant ! Je suis vraiment trop bête ! Foutu cerveau gruyère ! J'avais réussi à lui échapper la dernière fois mais la c'est certain que je vais mourir durant ce trajet.

— Dites, il va venir ? Demandais-je à Nagisa et Kayano.

— Qui ? Ah tu parles de Karma. Il est parti s'assoir à côté d'Okuda, expliqua Nagisa dans un petit sourire.

— Ouf ! Je ne vais pas mourir durant ce trajet ! Mais attendez une minute, et Okuda alors ? La pauvre ! Je ne peux pas la laisser aux côtés de cet être malfaisant ! Dis-je en me levant.

Oh non je suis vraiment une fille égoïste ! La pauvre Okuda ! Il y a une place de libre à côté de moi ! Elle pourra s'asseoir si elle veut. Il faut que je la sauve avant qu'il ne soit trop tard.

— Tu devrais t'assoir Amako, le train va bientôt démarrer, me conseilla Kanzaki.

— Pas avant d'avoir sauver Okuda ! Mais attendez, j'ai pas de plan pour la sauver en fait ! Oh non qu'est-ce que je vais faire ?

Le train démarre mais en y pensant, le professeur Koro n'est toujours pas là. Peut-être qu'il est tombé malade ? Mais est-ce que monsieur smiley à tentacule peut tomber malade ? Après tout les cartoons sont des êtres capables de résister à tout comme une chute d'une falaise par exemple. Est-ce que j'ai déjà vu un personnage de cartoon malade à la télé au moins une fois ?

— WHOUA ! Criai-je surprise de voir Koro accroché à la fenêtre extérieur du train.

Je crois que j'étais pas toute seule à être surprise. En même temps c'est pas tout les jours qu'on voit son professeur accroché à un train. Peut-être que Koro nettoyait le train car il était sale ? Monsieur smiley à tentacule est vraiment gentil de faire ça ! J'imagine que ça doit être difficile de nettoyer un train !

— Vous êtres vraiment gentil de nettoyer le train professeur Koro ! Dis-je alors qu'il venait d'entrer dans le wagon par une fenêtre.

— Qu'est ce que tu racontes encore ? Le professeur Koro était juste très en retard, expliqua alors Isogai.