CHAPITRE 3

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CHAPITRE TROIS
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𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?


𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?

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CHLOÉ

Angleterre, Londres

20:25

ENTENDANT LA PORTIÈRE DU FIACRE s'ouvrir à côté de moi, je relevai les yeux, encore embués de larmes. Le majordome du comte, que j'avais presque oublié, se tenait avec une aisance déconcertante sur l'encadrement de la porte.

— Mon Dieu ! Vous voulez vous faire tuer ?! Reprenez place sur le siège immédiatement ! m'exclamai-je, stupéfaite. (Comment avait-il fait pour se retrouver là ?!)

Il étouffa un rire et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres légèrement rosées. Sans un mot de plus, il se plaça en face de moi, fermant la portière du fiacre avec une fluidité qui contrastait avec l'agitation de tout à l'heure. Le souvenir de la scène de séparation refit surface, et je détournai le regard pour éviter qu'il ne remarque que mes joues étaient encore rosies par l'émotion. Alors que le silence s'installait et que le paysage défilait lentement, le Grand Corbeau brisa la glace.

— Tenez... Je suis désolé pour ce que vous avez dû subir.

Je baissai les yeux sur ce qui semblait être un mouchoir, un tissu d'une noblesse excessive pour moi, mais que j'acceptai néanmoins avec un soupir de reconnaissance.

— Merci, mais ce n'est rien. Ils doivent partir pour d'autres horizons. Je ne peux les empêcher de vivre leur vie...

Je m'essuyai les larmes aux coins des yeux, puis fixai la vitre, les minutes s'étirant dans une attente interminable.

— Vous allez devoir me supporter tous les jours... dis-je avec un sourire en coin.
— Ne vous inquiétez pas, répondit-il, nous avons connu bien pire.

Je souris légèrement à la référence subtile à la fiancée du comte. Sa remarque me réchauffa un peu le cœur, bien que la déception persistait. Avant que je ne réponde, Sebastian prit ma main avec une douceur inattendue.

— Vous êtes ravissante, ma chère.

Je sursautai, mes joues rougissant instantanément. Ses yeux, d'un fuchsia profond, captaient le mien avec une intensité qui me paralysait.

— Je ne suis pas celui que vous croyez, Milady. (Que veut-il dire par là ?)

Je froncai les sourcils, frustrée, et mon regard se posa sur ses lèvres. Puis, un bruit sourd retentit à l'avant du fiacre, et le véhicule s'arrêta brutalement ! Instinctivement, je me blottis contre Sebastian, ma tête se pressant contre son torse puissant, le parfum de son vêtement remplissant mes narines. Ses bras m'enveloppèrent avec une fermeté protectrice, une main posée sur mon dos, l'autre sur ma tête.

𝐌𝐈𝐃𝐃𝐋𝐄 𝐎𝐅 𝐓𝐇𝐄 𝐍𝐈𝐆𝐇𝐓 • ꜱ.ᴍᴄꜱOù les histoires vivent. Découvrez maintenant