Chapitre 34 : Message.

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Le major nous regarda tout les deux, sans rien dire, durant plusieurs secondes. Jusqu'à ce que son visage affiche un sourire.

Erwin : Et bien, en voilà une sacrée nouvelle. Je donnerais donc la supervision de l'entrainement des cadets à quelqu'un d'autre. Toute mes félicitations.

Livaï : Oïe, Erwin, t'es le premier à le savoir, y'a personne d'autre pour le moment au courant.

Erwin : Je vois. Vous l'annoncerez quand vous en aurez envie.

J'avais la nausée. Mais genre vraiment quoi. A peine j'eu le temps de me retourner pour prendre la direction des toilettes que ça sortit. Oups. Je venais de vomir sur les chaussures de Livaï. 

Livaï : Oïe, t'es sérieuse la?

(t/p) : Ha, désolé chéri, mais c'est sorti plus vite que prévu. 

Livaï : Tch, va falloir que j'aille nettoyer ça. En attendant, toi, tu va prendre une douche et tu va te recoucher. T'a une mine horrible, on dirait un zombie.

(t/p) : Non mais je suis pas fatigué, je te jure.

Livaï : Discute pas.

(t/p) : Aye, à vos ordres caporal-chef!

Je sortis en trombe du bureau du major afin de regagner ma chambre.  Une fois ma chambre regagnée, je me déshabilla afin d'aller prendre ma douche. Bouah, j'avais encore du vomis au niveau de ma gorge, c'est vraiment dégueulasse. Une fois ma douche prise, je me mis en pyjama et me blottit sous ma couette. Je ne mis pas longtemps à m'endormir. 




Il y avait une charrette en mouvement, en plein milieu d'un pré. On dirait qu'elle faisait route vers le mur. Il y avait un homme allongé dedans. Il portait des lunettes et était torse nu. Il avait une sorte de pilier implanté dans son corps. Il y avait un membre du bataillon qui le surveillait. Mais il ne portait pas le même équipement que nous. Du moins, son équipement était beaucoup plus perfectionné. Je pus constaté qu'il s'agissait de Livaï. Il se tenait debout, lame dégainé, face à l'inconnu. Je suppose que l'homme qui était allongé était un de nos ennemis. 

...? : Regardez moi, Xaver!

Le prisonnier commença à bouger ce qui fit actionner la machine qui était implanté dans son corps. Et fit exploser la charrette ainsi que Livaï et lui. Je vis mon époux voltiger au loin, mal en point, saignant de partout.


(t/p) : Livaï!

Je me réveilla en sursaut. Bon sang, encore un de ces maudits rêves. Ca ne s'arrêtera donc jamais? 

Livaï : Je suis la, (t/p).

Il s'assied à côté de moi et me blottit dans ses bras, malgré le fait que je sois dégoulinante de sueur. C'était la deuxième fois en très peu de temps que je rêvais de la mort de Livaï. Est-ce que ce putain de destin essayerais de me faire passer un message?

Livaï : Encore un de tes maudits rêves, hein?

(t/p) : Oui...

Livaï : Tch, faut vraiment faire quelque chose par rapport à ça. Hors de question que tu continue à faire ces cauchemars, surtout en ce moment.

(t/p) : Livaï...je pense que j'ai un visage à mettre sur l'ennemi qui nous attends à l'extérieur des murs...

Je me mis alors à lui raconter mon rêve de a à z. Je tenta de n'oublier aucuns détails. Livaï ne fit rien transparaitre mais je savais bien qu'il était inquiet. 

Livaï : Comment tu te sens?

(t/p) : Ca va. Je t'assure.

Livaï : Bien. Historia est au QG. Je pense qu'il est temps que nous annoncions ta grossesse, non?

(t/p) : Oui.

Livaï : Va rejoindre Historia, je dois voir Erwin. Je te rejoins très vite.

Sur ces dernières paroles, il me vola un baiser puis sortit de la chambre. Je sortit également de la chambre et prit la direction du réfectoire. Et je vis qu'il y avait beaucoup de monde. Tout le bataillon était présent et il y avait également quelques journalistes. Ah oui, j'avais presque oublié que je faisait partie de la famille royale. 

Historia : (t/p)!

(t/p) : Historia. Comment tu te porte, chère tata?

Historia : Tata?

Je lui fis un grand sourire. Avec ça, elle devrait mieux comprendre.

Historia : Je comprends mieux maintenant pourquoi tant de journalistes présents ici. Oh, (t/p), je suis tellement heureuse pour toi et Livaï.

Livaï : Tch, merci.

Je sursauta. Je ne l'avais même pas entendu arrivé. Bordel, il veut que je meurt d'une crise cardiaque ou quoi?

Livaï : Allons-y, (t/p).

(t/p) : Oui.

Nous nous dirigions donc vers l'estrade du réfectoire et commencions notre annonce. Une explosion de joie se fit entendre et les journalistes ne manquaient pas de prendre rapidement des notes. Mais moi, il y avait une personne qui m'intrigua.

Will.

Qu'est ce qu'il faisait à la surface? 

Il devrait pas être dans les bas-fonds, à s'occuper de son bar?

Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant