QU'AI-JE FAIT À CUPIDON? [Terminé Et En Réécriture]

-Chapitre 1-

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Je venais de recevoir une bourse d'excellence pour un master en gestion des affaires en France qui allaient durer deux ans. Ma mère Marie Mirline Neau, qui était une mère célibataire, avait pris un jour de congé pour pouvoir m'accompagner à l'aéroport.

J'allais avoir 21 ans dans moins d'un mois, même si physiquement je paraissais plus mûre. Pour ma taille, je faisais 1m64 et je pesais 53 kilos. Je vivais mon rêve et tout cela me rendait très nerveuse. Il était rare qu'une jeune fille de mon statut social pût gravir les échelons comme je venais de le faire, surtout dans mon pays d'origine, Haïti. C'était pour moi à la fois un honneur et un grand fardeau. J'étais tellement stressée que je n'arrivais même plus à contrôler mes émotions.

Moi: Maman, dépêche toi s'il-te-plaît. Il faut que je sois à l'aéroport deux heures avant le vol. Tu le sais très bien. Criai-je sous les nerfs.

Maman: J'arrive merde. Cria-t-elle. Pas besoin de t'énerver bon sang!

Moi: Dépêche toi où je m'en vais seule. On dirait que tu fais exprès. Ajoutai-je tout en prenant mes valises avec rage.

Maman: Que je fasse exprès! Tu continues à croire que je cherche à nuire à ton avenir? Tu es jeune et belle Sam. Tu viens de décrocher une bourse d'étude en France, ce qui me rempli de fierté. Regarde moi Sam. Ajouta-t-elle en prenant ma tête dans ses mains. J'ai 35 ans maintenant. Il est vrai que je n'ai jamais mis les pieds à l'Université mais, je me suis battue pour toi, pour que tu puisses avoir tout ce dont on m'a privé. Je n'ai aucune raison de t'empêcher de réaliser tes rêves ma fille. Franchement, tu m'as blessé.

Moi: Je suis désolée maman. Je ne sais plus ce que je dis. Je suis un peu stressée, c'est tout. Je sais que je suis à ce niveau grâce à tes efforts. Tout ce que je fais, c'est pour te rendre plus fière de moi. Depuis le jour de ma naissance, tu m'en veux parce qu'on dirait que je suis la cause de tous tes malheurs. Si tu ne voulais pas de moi, il y avait d'autres options. T'as pas le droit de penser ainsi.

Maman: C'est ce que tu penses?

Moi: Ah Man! Tu ramènes toujours tout à toi. Laisse tomber ok. Et, dépêche toi? Si je rate ce vol, je peux dire adieu à mes billets. On n'a même pas de quoi en acheter d'autres.

Maman: Ok ok. J'ai fini mademoiselle Samantha. On y va.

Moi: Enfin! Il était temps. Merci.

On avait pris un taxi qui nous avait déposé à l'aéroport Toussaint Louverture. Ma maman était très triste. Il était vrai qu'on se chamaillait tout le temps mais, c'était la femme de ma vie. On s'aimait très très fort. Elle pensait toujours que je me comportais comme une femme qui était supérieure à elle, qu'un jour je pourrais l'oublier si je m'en allais, ce qui n'était pas vrai. Je savais à quel point elle avait souffert pour m'éduquer. Elle était femme de ménage et ne m'avait jamais privé de ce qui était nécessaire. Je l'aimais énormément.

Le vol avait duré plus de 8 heures de temps. Arriver en France, c'était difficile pour moi de m'orienter. En tournant en rond, j'avais fini par bousculer quelqu'un près de la porte de sortie.

!?: Mais, Regarde où tu mets les pieds, bon sang ! Me lança méchamment l'inconnu.

Moi: Comme je suis maladroite! Je suis sincèrement désolée monsieur. Je n'ai pas fait exprès.

C'était là qu'il avait levé la tête pour me regarder. C'était un bel homme mâture, bien bâti et très beau. J'avais bien vite baissé ma tête parce que son regard me troublait. Il y avait quelque chose en lui qui m'attirait. C'était là qu'il avait brisé le silence.

!?: À moi de m'excuser d'avoir crié de la sorte. Je n'avais pas remarqué que c'était un ange qui m'avait bousculé. C'est peut-être mon jour de chance. Ajouta-t-il avec un sourire charmeur. Tu sembles être perdu! Ta première fois ici ?

Moi: Oui oui. Mon avion vient d'atterrir. Répondis-je timidement.

!?: Et tu vas où?

Moi: À la rue de Vaugirard.

!?: Belle coïncidence. C'est là que je me rends également. Si tu veux je peux bien te déposer.

Moi: Ce serait très gentil de votre part monsieur.

!?: On m'appelle Jéthro Révolus. Dit-il en me tendant la main.

Moi: Enchanté Mr Jéthro. Moi, c'est Samantha Neau mais, tout le monde m'appelle Sam.

Jéthro: Tu as un très joli nom.

Moi: Merci. Vous aussi.

Jéthro: Ton visage me rappelle quelqu'un que j'avais connu dans le passé. Dit-il d'un air pensif.

Moi: Ah bon! Répondis-je d'un air perplexe.

Jéthro: Oui. D'ailleurs, vous avez le même nom de famille.

Moi: Coïncidence alors.

Jéthro: Tu viens d'où en fait?

Moi: D'Haïti, plus précisément de Port-au-prince.

Jéthro: Nice! Moi aussi je suis haïtien. Je suis du Cap-Haïtien. J'ai dû laisser le pays quand j'avais 15 ans avec mes parents. Il y a à peu près 21ans de cela. Depuis, je n'y suis jamais retourné.

Moi: Votre famille vous manque je suppose? Vous devriez y retourner.

Jéthro: Toute ma famille vit ici. Je n'ai aucune raison d'y retourner malheureusement.

Moi: Dommage!

Jéthro: C'est la vie! Je suis content de faire ta connaissance Sam.

Moi: Moi de même Mr Jéthro.

Jéthro: Bon on y va?

Moi: D'accord.

Un chauffeur attendait Jéthro devant la sortie de l'aéroport. Ça se voyait qu'il était un homme d'affaire. Il avait l'allure de Christian Grey dans les 50 nuances de Grey (fifty shades of Grey), souriait comme Brad Pitt (l'acteur), avait la carrure de Christiano Ronaldo (le footballeur), parlait comme John Snow dans Games of Thrones et ressemblait au final au Ken de Barbie mais en black. Le chauffeur déposa mes bagages dans le coffre et, on partit en direction de la rue de Vaugirard..

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À suivre....

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