Se connaître

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Aria,

J'y crois pas, mon premier jour de repos avant mes prochaines 72h de garde et je me retrouve coincée avec mon imbécile de voisin dans les magasins. Moi qui d'ordinaire ne supporte pas d'y passer plus de quelques minutes, voilà maintenant 3h que j'arpente les rayons en si désagréable compagnie.
Bien que, pour tout avouer, il est vrai que Luis se montre étonnement agréable aujourd'hui et que c'est plutôt moi qui tire une tête de six pieds de long. Quoi? Je l'accompagne, je ne vais pas me forcer à sourire en plus.
- Tu vas finir par arrêter de tirer la gueule ou il va falloir que je supporte ça toute la journée?
Monsieur connard est de retour... J'ai peur être parler trop vite finalement quand je disais qu'il été agréable.
Pour toute réponse je lève les yeux au ciel et continue d'arpenter mollement les rayons.
-Non pas que ça me dérange mais tu sais que pour éviter de voir ta sale tronche je suis obligé de mater ton cul? D'ailleurs les squats tu connais? Dit il nonchalamment.
Je vois rouge et me tourne immédiatement dans sa direction, tout d'abord pour qu'il arrête de reluquer mes fesses, qui sont soit dit en passant fermes comme il faut, et aussi pour pouvoir le regarder avec toute la haine que j'ai à son égard pendant que je lui crierai dessus, mais toute ma colère s'envole quand je vois son expression.
A sa tête je comprend très bien qu'il se retient d'exploser de rire, il se paie ma tête parce qu'il à réussi à obtenir ce qu'il voulait. Une réaction.
Quel cruche je fais.
-Ne regarde plus jamais mes fesses sans mon autorisation, sinon dette ou pas, je me casse. C'est bien clair?
-Limpide. Répond il après avoir immédiatement récupérer son sérieux. Souris, et j'arrêterai. Parle moi ou je ne sais pas moi, mais on est coincés ensemble autant faire connaissance. Ajoute t'il.
Je le regarde attentivement cherchant le moindre signe d'entourloupe avant de soupirer et de répondre :
-Non.
-Non? Mais pourquoi? Demande t'il en me suivant dans le magasin.
-J'ai pas envie de faire la connaissance de personnes, toi, qui utilise d'autres personnes, moi, comme esclave attitré. Parce que c'est bien ce que je suis non? Ton esclave attitré.

Il s'arrête avant de me regarder bizarrement et lorsqu'il semble prêt à prendre la parole, nous sommes interrompus par une magnifique brune d'au moins un mètre soixante-dix, cette femme est mon exact opposé, grande quand je suis de taille moyenne, peau couleur caramel quand ma peau est d'une blancheur cadaverique, de magnifique yeux bleus et un sourire colgate blancheur extra plus plus plus à faire pleurer n'importe qui.
Cette femme est non seulement belle mais elle dégage une telle confiance en elle que j'en deviens verte de jalousie.
Elle sert affectueusement Luis dans ses bras qui lui répond chaleureusement en oubliant totalement mon existence.
Ça me donne une idée.
Mais avant que j'ai pu m'éloigner de plus de cinq pas je me fige en entendant un grondement derrière moi.
- Tu crois aller où comme ça exactement?
-Qui ça? Moi? Feins-je l'air innocente. Oh mais nul part enfin, je regardais juste ces... ces..., dis je tout en cherchant un objet à proximité, ces bougeoir en argent. Je réponds finalement, piteusement tout en rougissant à vue d'oeil.
- Bien sûr. Répond il pas dupe. Viens par là que je te présente ma soeur qui doit se demande qui je suis en train de martyriser vu la tête que tu tires.
Sa soeur? Ah.. maintenant qu'il le dit..
C'est vrai qu'il y'a peut-être un léger air de famille. Les cheveux, les yeux, la couleur de la peau...
Tout en fait quoi... .
Punaise ce mec m'énerve tellement qu'il m'empêche de réfléchir correctement, et me voilà qui passe pour une imbécile.
Je récupère le peu de dignité qu'il me reste, relève la tête, décroche mon plus beau sourire et je m'arme de courage pour me préparer à la suite
Mais j'étais loin d'imaginer ce qu'il aller se passer ... .

AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant