Valentin p'tit héro

1.9K 78 10
                                    

Bonjour / bonsoir

Ce chapitre est du pont de vue de Manon !

Bonne lecture !

Ce soir, l'orage à remplacé les rayons de soleils. Un vent glacé acompagné d'une pluis déchainée s'abat sur notre petit village.

Délaissant mes devoirs, j'admire les inombrables gouttelettes s'écraser sur ma vitre. Elles se posent et glissent le long du carreau pour former une micro bassin sur mon balcon.

Mes maths attendent toujours mais mon humeur un peu dépressive me fait regretter d'avoir choisie un bac scientifique.

Je ne suis pas malheureuse mais parfois, le temps nous fait tous un peu bader. Allongée sur mon lit, je reste plongée dans mes pensées.

A ma droite, une étagère suporte toujours mes CD et Vinyls. Du jazz au rock métal en passant par du reggae et du classique, j'en ai un nombre incalculable et seul une infime partie repose sur cette large étagère. Les autres, restent précieusement dans la pièce d'a coté.

Pour me saper encore plus le moral j'attrape délicatement un disque de Classique exprimant, tout en douceur - ainsit qu'en dix morceaux - la solitude d'un vieil homme sur le seil de mort. Pas très réjouissant mais la puissance de l'orchestre est à couper le soufle.

J'utile toujours les vieux lecteur CD et tourne disques par ce que malgré tout ce qu'on peut entendre, ils diffusent le meilleur des sons et les enregistement mp3 sont - même si je les utilisent- franchement dégeulasse.

Après une bonne heure que je n'ai absolument pas vue passer, j'entends in extremis les "hurlement" de ma mère prèsquent absorbé par les notes d'un hautbois.

- Manon ! Je sort !

- Dacc' repondis-je tout en baissant le volume.

Il était bientôt neuf heure et la pluie avait cessé sans que je m'en aperçoive. J'observai la petite citadine bordeaux sortir du garage et prendre la route sous les lourds nuages gris.

Sortant de ma bulle, je descendis au salon et alluma la télé après m'être assuré que l'orage soit passé.

Au lieu des chaines habituelles, je découvrit un écran noir. J'aurais du m'en douter, l'averse avait coupé touts signals.

N'ayant pas manger je me dirigea vers la cuisine quand la sonnette retentit.

Acompagnée d'un bout de pain plutôt volumineux j'ouvrit la porte trouvant Valentin et Jean sur le seuil.

Les deux garçon étaient trempés jusqu'au os et grelottaient de froid.

- Coucou ! On peut taper l'incruste ? Me questionna Valentin tout en m'adressant un large sourire

- ça dépend ! Pourquoi vous êtes trempés ? Il pleut plus !

- Petit problèmes techniques.

Déjà au millieu du salon, Valentin retira son tee-shirt mouillé me laissant apercevoir ses courbes parfaites. Il revenait tout juste d'un moi de vacances au soleil et gardait une peau incroyablement bronzée. Sans gène il enleva son pantalon se retrouvant en boxer bleu.

- t'aurais pas une serviette ?

- Arrête de fair ton beau gosse. Ça marche pas avec moi.

- j'ai juste enlevé mes vêtement trempés ! C'est tout ! S'indigna-t-il.

- mais bien sure !

Val' se précipita dans la salle de bain laissant ses vêtement sur le sol.

Jean, quant à lui, restait immobile sur le carelage bège.

- Tien, donne tes vêtement. Je vais les mêtres à sécher.

- heu... non. je vais attendre que Valentin soit sortit de la salle de bain.

- Jean ! Je t'ai déja vu en slip ! T'inquiète pas.

- Ok. Mais tu regarde pas !

Je tourna le tête et Jean commença à retirer ses habits toujours ésitant.

- Tu regarde pas hein !

- non non c'est bon ! Quoi que !

Je fit mine de tourner la tête et un petit hurlement sortit de sa bouche.

- Arrête ! S' éxclamat-il.

- Trop tard. Répondis-je arborant un petit sourire.

Je le découvrit en boxer noir. Lui, avait passé toutes ses vacances au coeur de notre charmant village et sa peau était aussi blanche que la mienne. Cependant, je remarqua une dizaines d'hématomes s'étalants sur toute la surface de son torce. Des bleus, aussi gros que la paume de ma main et qui semblaient bien "frais".

- Comment tu t'es fait ça ?

- J'suis tombé.

- Jean !

Valentin ouvrit la porte de la salle de bain laissant échapper une lourde odeur de lavande. Il sortit de la pièce cette fois ci avec une serviette accrochée à ses hanches.

Jean, se précipita dans la pièce et s'enferma à double tours.

- J'adore ton gel douche ! Je vais sans doute le faire disparaitre ! Il me fit un clin d'oeil toujours acompagné de son sourire colgate.

- Pourquoi Jean est recouvert de bleus ?

Il reprit son sérieux voyant que je ne rigolais plus et s'assit à coté de moi. Il fixa pendant quelques secondes la télé qui affichait toujours "NO SIGNAL" en lettres capitales et posa sa tête contre le dossier du canapé.

- En rentrant de chez Hugo, j'ai vu Drago, le frère d'Alexia. Il était avec ses deux potes. Tu sais les jumeaux, Marvin et... Kevin je crois. enfin bref, ils parlaient avec Jean. Alors j'men suis pas vraiment méfier et il faisait super froid alors je me suis dépécher de rentrer. C'est genre, dix minutes plus tard, j'ai vu que j'avais oublier mon phone alors j'ai voulu retourner cher Hug'. C'est la que je les ais vu. Jean étaient alongé sur le sol et ces trois Con**** s'amusaient à lui foutre des coups de pied. Quand drago ma vu ils se sont tous planqués et quand j'ai voulut aider Jean, Kevin et Marvin nous ont balancés un tonneau remplie d'eau.

Nous restâmes silencieux pendant plusieurs minutes écoutant le bruit de la douche.

La télé se remit en marche et je posa ma tête sur l'épaule encore nue de Valentin

- Tu es un vrai héro !

- ha ! Tu le remarque enfin !

- J'en parlerais sans doute à Jean tout à l'heure. Il doit pas faire comme si rien ne s'était passé.

- Fait gaffe, il est fragile.

Deux heures plus tard, ma mère venait de me laisser un message.

"coucou ma chérie je ne rentrerait pas ce soir. Je dors cher mamie elle est très fatiguée en ce moment. Ne t'inquiète pas. Bisous à demain"

- Alors je peut dormir avec toi ! Conclut rapidement Valentin tout en avalant ses patês.

- Je peux rester aussi ? Questionna Jean me fixant avec ses yeux pétillants.

- Bande de pots de colles !

- je vais prévenir ma mère.

- Attends j'ai jamais dit oui.

- Mais tu le pense ! Il me fit un autre de ces superbes clins d'oeil et me laissa seul avec Jean.

J'ouvrit la bouche pour lui parler de ses blessures mais m'abstin quand je vis son merveilleux sourire. Il me fixait avec de tels yeux. Nous étions à présent seul et sa timidité s'envola. Il se releva et bougea son corps au rythme de la musique qui résonnait contre les paroies. Ses mouvement parfaitement assimilés il me fit un petit spectacle totalement improvisé.

Celui-ci fini nous nous posames sur la banquette en façe de l'écran plasma. Jean, s'alongea le long du canapé et posa sa tête sur mes genoux me laissant choisir le programme. Après quelques minutes Valentin s'assit près de moi et nous discutâmes doucement laissant Jean s'endormir.

plus vite que la musique (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant