Si on m'avait dit, qu'un jour, je m'attacherais à nouveau, j'aurais rigolé. J'aurais dit à cette personne que son affirmation est ridicule et entièrement fausse.
Mais il a changé la donne.
Et je me suis attachée.
Ce n'était pas dans mes plans.
Mais...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Jeudi 23 août 2018 Appartement de Coco 18h21 PDV de Coralie.
J'entre dans mon appartement et dépose mon sac à main sur le sofa. Je vais dans ma chambre et sors une pile de vêtements puis je vais dans la salle de bain pour me doucher. Je sors un quart d'heure plus tard et j'enfile le crop top blanc et mon short en soie gris. Un pyjama sympa, que ma cousine m'avait offert lors de notre escapade en Amérique du Sud.
J'entends toquer à la porte, alors je retourne au salon. J'ouvre et c'est Lola qui est là, alors je me pousse pour la laisser entrer en lui disant d'aller à la cuisine, car j'allais justement faire le dîner.
« - Tu veux manger? J'allais faire des pâtes. »
« - Si c'est bolo, j'veux bien. »
« - Parfait! »
Je sors le matériel dont j'aurai besoin tandis que Mme Potin me raconte les derniers événements qui ont eu lieu. Elle me donne des nouvelles des garçons, que j'ai peu revu, puisque ma patronne me fait énormément travailler. Lola, elle, a carrément démissionné et c'est trouvé un autre job, mais facile pour elle vu les diplômes qu'elle a. Contrairement à moi, car j'ai eu mon bac, mais de peine et de misère.
Je me mets sur l'îlot de ma cuisine pour couper quelques légumes, afin d'être face à elle. Elle s'interrompt soudain, et part dans un fou rire.
« - Oh putain, t'as encore cette cicatrice? » dit-elle entre deux souffles.
Je baisse les yeux et vois la cicatrice dont elle parle, celle que Vincent avait remarquer lors du voyage, mais que j'avais refusé de lui dire d'où elle venait. Je rigole doucement, en me remémorant le souvenir drôlement douloureux.
« - Et ouais, d'ailleurs, c'est de ta faute si elle est là! » « - Oui, pardon. »
Elle recommence à rire.
« - Mais aussi, si tu ne m'avais pas écouté, t'aurais probablement un ventre plat ET parfait! » « - Je te faisais confiance! » me défendais-je. « - Et j'avais un peu trop pris la confiance! »
Je ne peux m'empêcher de rigoler, c'est une histoire qui date de longtemps, c'était juste hilarant.
« - D'ailleurs, Vincent m'avait demander c'était quoi. Je ne lui ai jamais dit. » « - Pourquoi?! » « - Bah c'est un peu con au fond. » « - Ouais, j'avoue, mais tu lui diras un jour? » « - La prochaine fois qu'il m'en parle. »
Quand les pâtes sont prêtes, j'ajoute la sauce et sépare deux portions dans nos assiettes. Je tends la plus petite à Lola et commence à manger la mienne.
La sonnette retentit soudain dans mon appartement, putain mais c'est qui encore? Je me lève et vais appuyer sur le bouton qui ouvre les portes, sans même demander qui c'est. On toque à la porte et je vais ouvrir, cette fois c'est Vincent qui est derrière celle-ci.
Il entre et je le laisse fermer la porte avant de retourner dans la cuisine avec Lola, qui n'avait pas bouger. Enfin si, elle avait terminé de manger.
« - Bon, moi j'y vais, j'dois passer voir mon frère, à plus! »
Elle fait la bise à Vincent et nous laisse seuls. Je m'assois et finis rapidement mes pâtes, puis je rince l'assiette et la dépose dans le lave-vaisselle.
« - Ça fait longtemps qu'on t'a pas vu, t'étais passé où? » dit le brun. « - Je travaille, la patronne est déchaînée j'ai l'impression, j'ai fait 15 heures supplémentaires depuis le début de la semaine. » expliquais-je. « - Mais c'est qu'elle me casse les couilles ta patronne! Elle m'empêche de voir ma petite-amie autant que je le veux. » « - Mais peut-être que ta petite-amie, comme tu le dis, elle ne veut pas te voir. » « - Ah non, car je sais qu'elle ne peut pas ce passer de moi. »
Il dépose ses lèvres sur les miennes et je passe mes mains autour de son cou en répondant au baiser. Sa main glisse de ma taille jusqu'à ma cuisse, tandis qu'il me soulève du sol et que je m'assois sur le comptoir. Je stoppe le baiser et colle mon front au sien, tout en souriant.
C'est fou, il me donne toujours envie de sourire. C'est con. Mais j'aime beaucoup être avec lui et j'espère réellement que c'est réciproque.
« - Hhmm alors, tu ne m'as toujours pas dit ce que c'est cette cicatrice. » dit-il en désignant mon ventre.
J'éclate de rire en repensant à ma conversation avec Lola. Je lui avait dit que j'expliquerais tout à Vincent lorsqu'il le demanderait. Alors, pourquoi pas?
« - D'accord, je veux bien t'expliquer, mais tu me promets de ne pas te moquer de notre gueule? » « - De "votre"? Il y a quelqu'un d'autre dans cette histoire? » « - Oui, Lola. » « - J'aurais dû m'en douter. Vas'y explique. »
J'essaie de retenir le fou rire qui me prends et une fois qu'il est canalisé, je reprends mon sérieux et le regarde droit dans les yeux.
« - On avait 8 ans. On était au chalet de mes parents, d'ailleurs je veux trop que vous veniez tous, et cet été là Lola nous avait accompagné. Donc un après-midi nous étions sorties, comme d'habitude, pour jouer près du lac, là où il y avait plusieurs bûches que mon père utilisait pour réchauffer le chalet. Lola m'a dit qu'elle voulait couper une bûche, et conne comme je suis, j'ai dit "Ah ouais! On la met sur mon ventre, comme ça tu coupes la bûche mais tu t'arrêtes juste avant mon ventre! Et c'est un genre de tic de magie !". Elle a accepté et lorsqu'elle a coupé, la hache a d'abord traversé la bûche avant d'atterrir sur mon ventre. Donc j'avais une énorme coupure sur le ventre, et j'ai dû retourner voir mes parents pour leur expliquer. »
Voilà. Cette histoire est très conne, mais on était jeunes. Je vois Vincent fixer un point puis se tourner vers moi, un sourire scotché aux lèvres. Je savais qu'il se foutrait de notre gueule le con.
« - Putain mais vous étiez connes! » « - Rectification, on était jeunes! »
Il éclate de rire et je fais mine de bouder. Lorsqu'il se calme, cinq minutes plus tard, il remarque ma mine boudeuse et dépose ses lèvres sur les miennes. Je me retiens pour ne pas craquer, mais lorsque ses lèvres descendent jusqu'à mon cou, je cède...
_______ 1 024 mots
Okay okay okay, je m'excuse, j'ai eu beaucoup de mal à poster ces dernière semaines, j'en suis désolée !
Bref pour me faire pardonner, voici trois chapitres en ce beau lundi 6 janvier 2020, d'ailleurs ;
BONNE ANNÉE !
Allez ciao !
Ps : encore désolée!
Pps : si vous n'avez pas encore vu le clip des gars, il est en média donc gâtez-vous ! 🤩