Chapitre 27 : Lucas

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Chapitre 27 : Lucas

        Cinq mois sont passés depuis l’accident, dans lequel la femme que je chéris de tout mon être se trouve dans le coma, portant notre enfant de 7 mois. Vous vous demandez surement si je connais le sexe de l’enfant, et bien non, j’ai préféré avoir la surprise.

        Jours après jours, heures après heures, je ne fais que penser à eux. Mon meilleur ami, Adam, s’efforce de me remonter le moral qui est sont pieds sous terre, mais tous ses efforts se réduisent à un plantage au bout de quelques minutes.

        Depuis ce dimanche 17 novembre 2013, je suis brisé, cafardeux, morose, en gros je ne ressemble plus qu’à une loque. Tout ce que je vois chaque matin dans le miroir de ma nouvelle salle de bains, c’est une personne complètement différente de ce que je représentais, il y a encore quelques mois. Des poches monstrueuses sous les yeux de couleur bleu-violet, sûrement par le manque de sommeil, je ne dors plus que 3 heures, grand maximum par nuit. Tout cela à cause de mes cauchemars qui ont repris, mais cette fois-ci, ils sont encore plus horribles, parce que je ne rêve que de mort… La plus par du temps, c’est l’accident de ma mère qui resurgit, mais pas seulement, mes cauchemars simulent la mort de mon père mourant de sa maladie, ou la mort d’Amélia où un long bip continu provenant des machines branchées sur elle me ferait comprendre la fin. Rien de très agréable… Sans compter mon teint de peau devenue blafarde, autrefois mate. Ainsi que je flotte dans tous mes vêtements, maintenant trois fois trop grands pour moi, j’ai perdu plus de 10 kilogrammes. Je saute la plupart de mes repas, soit par cause d’énergie ou par le manque d’appétit.

        Constatant que je suis avachi sur le fauteuil à ses côtés, après mettre perdu encore une fois dans mes pensées, ce qui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. Je me redresse correctement, tout en jetant un coup d’œil à la pièce, madame Rousseau est assis sur le sofa, bordeaux, tout comme le reste des meubles dans la chambre d’Amélia. Elle est plongée dans ses pensées, tout comme moi quelques instants plutôt. Vêtue d’un simple pull gris ainsi qu’un jean noir classique où remontent ses bottes grises jusqu’aux genoux.

        Détournant le regard vers le corps inerte ou presque d’Amélia, cette vision me torture à chaque fois, me rappelant que je ne peux rien faire pour la ramener vers nous, cela me tue un peu plus le cœur à chaque jour. J’aimerais tant pouvoir faire quelque chose, mais tout ce que je peux faire, c’est d’être présent à ses côtés.

        « Bonjour Lucas, comment vas-tu aujourd’hui ? me demande madame Rousseau.

—     Oh, bonjour madame Rousseau. Comme d’habitude et vous ?

—     De même mon garçon, et pour l’énième fois, appelle-moi, Lou, je t’en prie, nous allons bientôt avoir un petit être en commun, déclara-t-elle d’une voix douce, tout en me souriant.

—     D’accord, mad… Lou.

—     Ah, au fait Lucas, est-ce que tu pourrais passer à la maison chercher toute la lingerie pour le bébé ? questionne-t-elle.

—     Oui bien sûr, je passerais en fin d’après-midi, il faut d’abord que je finisse de construire les deux, trois, meubles restant dans sa future nursery.

—     Très bien ! Tu te plais pour l’instant dans ton nouvel appartement ? me demande-t-elle d’une voix qui trahit son inquiétude.

—     Oui ! il est parfait, je ne vous remercierais jamais assez pour cela, lui réponds-je reconnaissant. »

        Comme vous l’aurez compris, j’ai déménagé de mon petit studio pour me lotir dans un appartement 3 pièces, à seulement cinq minutes à pied de mes beaux-parents, gracieusement payé de leur part. Ils trouvaient inconcevable que leur petit enfant vive dans un trou à Rat, comme me la si bien répéter monsieur Rousseau.

        « Ce n’est rien mon garçon, cela nous fait plaisir.

—     Merci.

—     Bon, je vais faire un tour à la cafétéria, j’ai besoin d’un café ! Tu veux quelque chose, Lucas ? me demande-t-elle d’une voix modulée.

—     Non, merci Lou. »

        Reportant mon attention sur ma bien-aimée, je lui raconte ma journée, comme tous les jours. En lui disant qu’en construisant le berceau de notre enfant ce matin, j’avais dû le recommencer à deux reprises tout cela parce que j’avais inversé la tête du berceau avec le pied. Ou encore que le marteau met clisser des mains et a fini par atterrir sur mon pied droit. Cela me fessait du bien de lui parler de mes journées, c’est comme si elle était vraiment là.

                « Tu me manques ma puce ! Tu ne peux pas savoir à quel point, si cela m’était possible, j’échangerais ma place contre la tienne. Mais cela n’est malheureusement pas possible…, lui dis-je en pleurnichant.

—     Je t’aime mon amour ! Reviens-nous ! ajoutais-je d’une voix sifflante. »

        Je me penche sur son lit, afin de lui déposer un délicat bisou sur ses lèvres, à ce moment-là j’entends des BIP hurlant, avant de réaliser que c’est l’une des deux machines cardiaques qui émettent se bruit. Je me mets à hurler "A L’AIDE" dans toute la chambre avant de voir déparquer plusieurs infirmières dans la pièce, commencé à s’affairer à s’occuper de mon amour. Je vois à peine la ligne chuter sur la machine ainsi que les personnes, à cause de mes pleures violentes. Une infirmière, brune, je crois, me dis que je dois sortir de la chambre tout en m’accompagnant du mieux qu’elle peut, car évidemment je ne veux pas la laisser là, néanmoins à bout de forces, je finis par quitter la pièce.

        Quelques secondes juste après, j’entends la porte s’ouvrir en grand, avant de voir ma copine emmener avec les machines par les infirmières, vers le fond du couloir en courant. Tout s’est passé tellement vite, que tout ce que j’ai compris est, les mots "dépêchons ! Nous n’avons pas une minute à perdre", avant de voir le lit disparaître de ma vue. Je finis par m’effondrer le long du mur, en me refermant sur moi-même.

        « Bonjour, monsieur Dubois, je m’appelle madame Françoise, infirmière qui a pris en charge votre fiancée.

—     Qu’est-ce qui se passent ? Comment va-t-elle ? Et notre bébé, comment va-t-il ? lui, demande après être à nouveau debout devant elle, en séchant mes larmes.

—     Nous devons lui faire une césarienne de toute urgence, le rythme cardiaque de votre bébé à fortement chuter. On espère le sauver, lui et sa mère, car tout cela n’est pas sans danger pour votre fiancée vue son état… »

Note de l'auteur : Je voudrais savoir comment vous avez trouvé ce chapitre, mais aussi je voudrais savoir si vous trouvee si je me suis améliorée depuis le début de l'histoire (niveau écriture). Merci d'avance pour vos avis et votes =)

Au-delà de l'interdit (relation prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant