justice a double tranchant

chapitre 4 : USA

A peine ai-je posé les pieds sur le sol Américain qu'un vend glacial vient me hérisser les poils. Malgré le soleil perçant qui réchauffe l'air ambiant je ne peut que ressentir des frissons. Bien que les nuages gris presque permanant de la ville d'Abidjan lui confère une atmosphère froide, je la trouve bien plus chaleureuses que Miami.
Depuis les vitres teintées de berline , j'observe le magnifique paysage de Miami beach défiler sous mes yeux. Cet endroit est l'un de mes favoris lorsque je viens en vacances.Pour ces deux derniers mois, il fera partir de ma routine.
Quand je pense à tout ce que je rate là bas a Abidjan ,même les plus belles plages de la zone font pâle figure. Quoi de mieux que des aloco partie entre amis ? Et tout ces festivals de bouffes listé dans nos programmes ? Je ne parle même pas de nos voyages touristiques à l'intérieur du pays.
Mon soupir attire le regard de mon père. Il sait que ce voyage précipité me déplaît, alors pour me réconforter, il caresse rapidement le dos de ma mains avec une douceur rarissime.

Une fois arrivé à notre destination finale, j'abandonne mon géniteur a ses affaires et m'aventure dans la ville. J'ai besoin de me dégourdir les jambes. Après autant d'heures passées assise, j'ai des crampes aux fesses.
Mes pas me mènent à mon parc préféré . Un endroit simple et accueillant, bien que la végétation dense me rappelle que les Everglades ne sont pas très loin. Cette réserve le fout les jetons avec son nombre incalculable de serpents.

Une fois un banc vide repéré, je m'y asseois et prend mon téléphone afin de contacter mes amis. Ils me manquent déjà.
A peine ai-je la tête baissée qu'une ombre viens réduire la luminosité environnante.

- Hello!!!

Le personnage que je devine masculin par le ton de sa voix s'assoit près de moi sans même me le demander. Un simple <<puis-je m'asseoir>> n'aurais fait de mal à personne.Quel mal poli.
Que dit je , quel beau garçon. Mes yeux manque de me sortir par la nuque lorsqu'ils tombent sur mon interlocuteur. Diable qu'il est beau .
Je doit prendre sur moi pour ne pas me laisser aller à la contemplation de ce beau blond. Du coup, je réponds maladroitement

- Salut

Il me regarde d'un air curieux puis dit

- J'espère que je ne dérange pas

Ho que si tu dérange. Je voulais être seule pour pouvoir discuter en toute tranquillité avec mes amis, raison pour laquelle j'ai choisis ce banc isolé. Mais vue que tu est super bien sculpté, je vais ravaler ma frustration et répondre autre chose

- Non, pas du tout, les bancs sont des biens publics alors..

Et là, il commet l'irréparable. Il sourit, bon sang il a des fossettes. Mon péché mignon c'est ce trait physique, surtout s'il se trouve sur un être de sexe opposé. Et son sourire...

- Tu n'est pas d'ici je suppose, tu a un drôle d'accent

Bah voyons, il fallait qu'il vienne niquer l'ambiance avec son histoire d'accent. Ces Américains me sortent par les narines avec leurs histoires d'accents.
Je roule des yeux irrité et le blond s'en rend compte.

- Désolé

Il sourit de nouveau. C'est pas vrai, il le fait exprès pour déstabiliser les filles où quoi ?
Il me tend ensuite la mains et se présente

- Kyle

Lourdement, je lève la main et serre la sienne. Je ne saurais donner une explication logique ce qui se passe à cet instant précis mais tout semble se passer au ralenti.les poils de mon corps s'hérissent, mon cœur semble avoir un coup de chaleur et fait pulser dans mes veines un sang chaud qui me procure le plus merveilleux des frissons.Mon regard dans son regard, je découvre l'univers de ces magnifiques yeux  amende tendis que mon corps se délecte de la douce chaleur qui se propage de sa paume.
Qu'est ce que...
Un vent violent me sauve de cette étrange prison de sensations uniques.
Désormais en pleine possession de mes cinq sens, je retire a contre cœur ma main de la sienne.