𝐌𝐈𝐃𝐃𝐋𝐄 𝐎𝐅 𝐓𝐇𝐄 𝐍𝐈𝐆𝐇𝐓 ou dans lequel Chloé Styles cache un énorme secret au comte Phantomhive ainsi qu'à son séduisant majordome. Une aventure tumultueuse attend le trio infaillible : Le Comte, le majordome et la jeune-femme pleine de...
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CHLOÉ
Angleterre, Londres
11:08
L'ATMOSPHÈRE ÉTAIT ÉLECTRIQUE alors que je marchais à ses côtés. Le palais, avec ses murs imposants et ses jardins luxuriants, semblait soudainement plus intime, presque vivant, alors que je le guidais vers un coin secret que j'avais toujours gardé pour moi. Le regard de Sebastian sur moi était à la fois intrigué et attentif, et je ne pouvais m'empêcher de me sentir à la fois nerveuse et exaltée.
— J'apprécie votre compagnie, Milady. Mais pourquoi m'avoir suivi ? demanda-t-il, un sourire léger jouant sur ses lèvres. — Je ne voulais pas laisser un gentleman seul, et puis, j'ai des choses à vous montrer, répondis-je, essayant de dissimuler l'émotion dans ma voix.
Il acquiesça, et nous nous dirigeâmes vers le jardin. Mon cœur battait un peu plus vite à chaque pas. Je savais exactement où je voulais l'emmener, un endroit que personne d'autre ne connaissait vraiment. En arrivant dans ce recoin du jardin, l'odeur des roses nous enveloppa, douce et enivrante.
— Cela te plaît ? demandai-je, presque timidement. — Oui, et cette odeur de roses... Les jardiniers de la Reine doivent effectivement travailler dur pour maintenir cette fragrance, répondit-il, sa voix teintée d'admiration. — C'est mon jardin secret, dis-je, presque en chuchotant, comme si je révélais un trésor caché.
Sans réfléchir, je me précipitai vers le parterre de roses et m'allongeai parmi les pétales, les yeux rivés sur le ciel. Je sentis son regard sur moi, un mélange de surprise et de curiosité.
— Milady... murmura-t-il, visiblement déconcerté.
Je tournai la tête vers lui, le cœur battant.
— Tu peux m'appeler par mon prénom quand nous sommes seuls, si cela ne te dérange pas... répondis-je, un peu plus audacieuse que d'habitude.
Il me regarda un instant, ses yeux sondant les miens, avant d'acquiescer.
— Très bien. Dois-je comprendre quelque chose, Chloé ?
Je souris, un sourire que je réservais seulement pour lui, et lui fis signe de s'allonger à mes côtés. Il s'exécuta avec une certaine réserve, mais je pouvais sentir qu'il était curieux de voir où cela nous mènerait.
— Tu es une bonne personne, Sebastian. Je ne veux pas que tu changes pour quiconque, dis-je, mon cœur soudain lourd de la vérité que je m'apprêtais à lui révéler.
