Chapitre 13 : Par une belle nuit étoilée

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"-Es-tu bien consciente de ce que tu es en train de me dire ?

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"-Es-tu bien consciente de ce que tu es en train de me dire ?

-Je le suis parfaitement.

-Le monde est si petit...

-J'ai préféré les laisser s'en tirer, à moins que tu ne préfères que je te les ramènes ici ?"

L'homme esquissa un sourire.

"-Laisse-les, j'ai une bien meilleure idée.

-De toute manière, tu n'as besoin que des deux frères, c'est bien cela ?

-En effet, ma chère Hirondelle."

Hirondelle leva rapidement les yeux au ciel. Elle savait ce qu'il voulait, pourquoi il voulait ce miroir. Seule elle le savait. Ses autres collègues étaient persuadés qu'il le voulait pour la gloire et le pouvoir de l'organisation. Mais l'agence avait déjà tout cela, ça ne leur était pas venu à l'esprit ?

"-Tout cela pour elle, vraiment je n'arrive pas à te comprendre.

-Je n'ai pas besoin que tu me comprennes sur ce point."

Il se mit à tapoter ses doigts sur le bureau ébène. La jeune femme soupira et regarda dehors, cet horizon qu'elle connaissait du bout des doigts. Le quartier général était toujours enseveli sous ces nuages noirs et menaçants.

"-Le seul soucis, serait que ce Descole la retrouve avant.

-Oh mais ne te fais pas d'inquiétude, il l'a sûrement oubliée depuis.

-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

-Il était avec une femme quand je l'ai vu."

L'intéressé leva la tête, interloqué et repoussa une mèche de ses cheveux ondulés.

"-Une femme ?

-Rien de bien extraordinaire. Elle ne te sera d'aucune utilité.

-Dans ce cas..."

Il se leva tranquillement et se dirigea vers la porte. Il s'arrêta, dos à sa collègue et dit à voix basse :

"-Veille bien sur eux s'il te plait. Surtout sur ce Hershel Layton, il pourrait indirectement nous être d'une grande aide.

-Et cet imbécile masqué ?

-Il me sera très utile, dans d'autres circonstances.

-A tes ordres. Je te tiendrais au courant."

Il rit doucement.

"-Je te remercie...Violet."

***

"Morte...Morte...Morte"

Impossible de trouver le repos. Le sommeil ne pointait décidément pas le bout de son nez. Alors comme la veille, il s'assit dans ce fauteuil d'époque et contempla le ciel étoilé, ce papier lavande à la main. En soi, en quoi importait-elle ? Pourquoi depuis le début de ce voyage, elle restait ancrée dans un coin de sa tête ?

Professeur Layton et le Miroir de RosenwaldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant