Bonus. First Day

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Le soleil frappait contre les vitres, il chauffait la vitre et l'éclaircissait par la même occasion

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Le soleil frappait contre les vitres, il chauffait la vitre et l'éclaircissait par la même occasion. La douce lumière donnait un aspect rassurant à la pièce. Trois coups réveillèrent la jeune femme en sursaut. Un petit cri lui échappa lorsque la douleur parcourant son corps se réveilla. Des larmes solitaires s'échouèrent sur le matelas alors qu'elle peinait à soulever son bras pour s'essuyer les joues.

En soit, chaque minuscule contraction ou spasme qui lui parcouraient le corps la faisait souffrir le martyr. Même les antalgiques et la morphine ne faisaient pas effet.Les médecins avaient d'ailleurs été étonnés de la tolérance de la jeune femme. En effet, elle n'avait pas prononcés la moindre plainte face à son état physique. En réalité, elle restait principalement silencieuse, l'esprit ailleurs. D'ailleurs, les médecins n'avaient pu qu'admettre qu'au vue de son état physique, les médicaments devaient difficilement prendre une cible.

Les coups portés à la porte laissèrent place à une infirmière vêtue de rose. La femme avait un sourire collé aux lèvres et elle salua sa patiente d'une voix douce. La jeune brune au corps meurtri ne parvint à lui répondre ou même à lui sourire, déglutir tandis chacun de ses fibres musculaires tirant sur ses blessures.

- Si vous êtes d'accord, je vais faire votre toilette puis changer vos pansements, commença l'infirmière.

La jeune femme laissa échapper une larme solitaire alors qu'elle se trouvait incapable de bouger sans souffrir. Très vite, l'infirmière vint lui essuyer puis lui caressa les cheveux pour la rassurer.

- Tout va bien, Mademoiselle. La douleur va passer et nous sommes tous à votre disposition pour vous aider.

La toilette mit un certain temps et cela était si difficile au vue de l'état des blessures de la jeune femme, si bien qu'un deuxième soignant s'était joint à eux pour les aider. Suite à quoi, la jeune femme se reposa presque toute la matinée. La douleur la fatiguait or elle l'empêchait aussi de dormir. A la longue, elle ne supportait plus être allongée, son dos tout entier était comprimé et les blessures qui s'y trouvaient se retrouvaient sans arrêt sollicitées. Pas une parcelle de son corps n'avait été épargné dans ce carnage et à aucun moment, elle n'avait jamais pensé en arriver là. Dans un lit d'hôpital, le corps rouge, les terminaisons nerveuses moins sensibles, les hormones au plafond, la jeune femme ne pensait pas s'en sortir.


A chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle s'y revoyait. Elle sentait le vent qui avait soulevé ses cheveux cinq mois auparavant, le soleil qui avait bruni sa peau. Elle sentait son corps revivre en cette après-midi. A ce moment, tout était si bien, presque parfait. Son meilleur ami se tenait à ses côtés racontant des blagues tandis qu'ensemble ils déambulaient dans les rues. Devant chaque magasin, la jeune femme s'extasiait sous le regard attendrit de son ami. Elle ne parvenait pas à cesser de sourire, tout paraissait si beau, si parfait. Elle portait une robe fleurie qui la mettait en valeur et cette dernière virevoltait au grès du vent.

Si tu m'apprivoises...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant