Amour de Gro(ai)sse

L'Invitée Surprise

Je jetais un oreiller dans sa direction, mais il referma la porte de justesse avant que ça ne puisse l'atteindre.

- Je t'en fiche moi des poussins, pfff.😒😂😂😒

- Oui mon bébé, moi aussi je t'aime; cria t-il depuis le couloir.

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Chery

Je venais de me séparer de Towens cet abruti qui au final m'a rendu service il faut dire. Le temps qu'il s'occupe de finir de soigner mes blessures je n'ai plus rien dit jusqu'à ce qu'on se sépare, et lui aussi.
De retour à la maison après une super longue marche qui m'avait au passage bien épuisé: Si après ça j'ai pas perdue au moins 2kilos je casse quelque chose sérieux. J'étais désormais devant le portail de cette insupportable Énorme demeure : parce que oui quelques fois ma richesse enfin du moins celle de mon père m'insupportais. Je mis mon emprunte sur la boîte de commande et le portail s'ouvrit. Après 5 minutes à marcher dans l'allée pour enfin me retrouver devant la porte de la maison je remarquais à ma droite une voiture rose bonbon garée, une Mercedes Benz, la couleur flashy de cette voiture me répugnait un peu. Cependant quand je la vis la première idée qui me vint à l'esprit fut que la seule personne de mon entourage un peu débile sur les bords pour acheter une voiture de couleur semblable ne puisse être que ma mère, mais cette idée m'écoeurait. Je préférai ne pas y penser, non ce n'était pas elle j'essayais juste de me convaincre.
Mais si ce n'était pas elle: à qui pouvait bien appartenir cette voiture de barbie garée devant ma maison; qui pouvait bien être celui qui se ramenait juste comme ça chez autrui sans préavis?
Ouais oublions ça, ce serait juste des maux de têtes cadeaux.

        Je pénétrais enfin la demeure, j'eu juste le temps d'arriver dans le salon principal que j'entendis appeler mon nom... Pas fortement, juste assez audiblement.

...: Chery.

Cette voix, évidemment ça ne pouvait t'être personne d'autre qu'elle: Ma Mère.

Je ne me retourna pas de suite...le gouvernant: Bill, entra lui aussi dans la pièce :
- Mademoiselle vous êtes déjà rentré, je voulais vous informer que votre...

Moi: Ce n'est pas la peine Bill, je viens juste de le comprendre.

Celui-ci remarqua enfin ma mère.
Bill: Ah, vous... Il toussa comme pour faire passer l'atmosphère tendue désormais présente.

Bill: Madame et Mademoiselle, j'ai fais faire du Thé à la Camomille et du Café sans sucre accompagné de biscuits secs selon vos goûts dans le salon privé, si vous voulez bien me suivre maintenant.

Sans me retourner je répondis à ma mère : Vas-y toi d'abord Maman, je me change et je te rejoins.

Je n'eus pour réponse que des claquements de talons fermes sur les carreaux: signifiant qu'elle et Bill se retiraient.

Après prendre une douche rapide et m'être changé je rejoignis enfin ma mère dans le troisième salon: le privée. Ma mère était assise sur l'un des fauteuils en cuire blanc qui faisait dos à l'une des fenêtres pour regarder en face la porte. Dans son complet bleu nuit parfait, et son chapeau classe de la même couleur avec des espèces d'éclats blancs, elle se tenait là toute droite dans sa posture sans vaciller une seconde à un seul mouvement ou bruit. Bill lui se tenait debout à sa droite, mais en retrait comme à son habitude. Rien de ce qui était présenté sur le plateau ne semblait avoir été touché, signe qu'elle m'attendait bel et bien.

J'avancai alors en silence vers elle et m'assis juste en face de celle-ci, séparé par la table basse où reposait notre service.

Elle: Bill.