chap 39 ✓

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Pdv Alucard

Alors que je rentre dans la cabane qui nous sert de maison ici dans les montagnes du Nord, une odeur d'alcool vient titiller mon odorat et je tombe nez à nez avec mon père qui est au bord de la folie. Il ne cesse de tourner en rond comme un lion en cage. Une femme blonde apparaît derrière lui à peine consciente de ce qui se passe autour d'elle. Il la regarde un instant avant de se jetter sur son cou, aspirant goulûment son sang. Après environ trente secondes, il s'arrache d'elle avant de lui ordonner d'aller dans la chambre de mon paternel.

Ce dernier se tourne vers moi, les yeux toujours noirs et la bouche couverte du sang de la blonde. Il se rapproche de moi et me donne un coup de poing dans le ventre qui m'envoie direct sur le mur qui se fissure sous l'impact. Il me regarde un instant avant de s'accroupir devant moi en me tirant par les cheveux

Mike : Où était tu ?

Avant même d'avoir prononcer un traître mot, je reçois un autre coup de poing mais cette fois ci en plein visage. Je crache du sang et serre les poings, me retenant de crier de douleur. Ce que je déteste le voir ainsi. Tel un sale humain ivre, puant l'alcool à plein nez. Je finis par dire d'une voix de gorge.

Moi : Chez notre chère impératrice... Je suis allé lui souhaiter un très joyeux anniversaire... Ça aurait été déplacé de notre part de ne pas le faire.

À la fin de ma phrase, je reçois un autre coup de poing qui a failli m'enlever une dent et recrache encore une fois du sang. Et manque de bol, je finis par tâcher la chemise de mon père. Et pour cela, je reçois encore un coup de poing dans la tronche. Mon nez me fait atrocement mal sur ce coup ci, j'espère juste qu'il n'est pas cassé.

Il recommence encore et encore, me frappant à différents niveaux avant de se lever et de monter les escaliers pour rejoindre la blonde.

Mais avant d'entrer, il se retourne et me dit, la haine déformant sa voix.

Mike : Tu n'es qu'un pauvre idiot. Ils sauront notre emplacement avant le lever du Soleil, si par malheur, ils t'ont suivi... Et quand ils mettront un pied ici, tu pourras faire une croix sur...

Moi : Non, je t'en prie pas ça Papa...

Ils saute par dessus la rambarde  et se rapproche de moi. Il me donne ensuite un tel coup de poing que je me retrouve dehors, mon dos atteris contre le tronc d'un arbre. Un gigantesque trou apparaît alors dans le mur de la façade avant.

Mike : Ne me coupe plus jamais la parole ! Et bouche moi ce trou avant l'aube.

Il se retourne et repars mais cette fois-ci pour de bon.

Je me relève difficilement et marche vers la petite maisonnette à côté, et sort de quoi reconstruire et peindre la façade.

Je finis une heure avant que le soleil ne commence à se lever. Je me dirige après avoir tout ranger vers ma chambre. Je passe par la cuisine et recroise la blonde. Elle me jette un regard aguicheur avant de commencer à déboutonner la chemise de mon père en se rapprochant de moi d'une démarche féline. Je m'avance vers le frigo, la bousculant au passage et prends une bouteille de whisky ainsi que deux poches de sang. La salope me regarde faire et se rapproche encore une fois de moi. Je l'ignore encore et monte rapidement vers ma chambre, la refermant presque immédiatement une fois que je suis entré à l'intérieur.

Je m'assois sur mon lit et vide les deux poches de sang d'une traite. Ensuite, je passe au whisky qui se vide trente minutes après que je l'ai entamé. Je m'affale par la suite sur mon lit, réprimant un air de dégout en entendant mon père faire hurler la chienne qui se trouvait dans la cuisine. Elle continue à crier et hurler à la fois de plaisir mais aussi de douleur.

J'ai l'habitude que mon père fasse ça mais ça fait quand même mal de se dire que l'alcool et la présence de ces femmes le rendent plus heureux que ma présence à ses côtés.

Je ne veux absolument pas me faire passer pour un gars qui n'a jamais reçu d'affection de la part de son paternel, même si c'est un peu vrai. Au début de mon existence, il faisait des efforts mais je me suis rendu compte, à mes dix ans, que tout cela n'était qu'illusion.

Mon père a toujours été un homme violent mais il n'avait jamais levé la main sur moi avant mes dix ans. Selon lui, il avait attendu patiemment que j'ai cet âge avant de tuer ma mère et de commencer à m'élever tel un petit soldat.

Malgré tout cela, je n'ai jamais arrêté de l'appeler Papa. Au début, je voulais le rendre fier en devenant un homme fort. Il m'a fait comprendre à travers les missions qu'il me confiait que je n'étais qu'un outil pour sa réussite. Il m'a lavé le cerveau et mis sous hypnose. Je ne peux que rarement désobéir à ses ordres. Et cela quand ils sont de petite envergure.

Ah ! La blondasse a cessé de crier. Sûrement a-t'elle rendu son dernier souffle.

Mike : Alucard, viens me débarrasser du corps de cette blondasse.

Je me relève en grimaçant à cause de mes côtes et part vers sa chambre en n'oubliant biensûr pas de passer par le placard à balais. Je rentre et c'est le chaos total. Le bruit de l'eau me confirme que mon géniteur est sous la douche.

Je retire le corps et nettoie le sang. Enfin tout le tralala en fait. Je n'oublie pas de remonter le lit et je ressors sous le regard noir de mon père.

Au moment où j'ouvre la porte de ma chambre, il me demande

Mike : L'as tu tué ?

Je ne réponds pas sachant que j'ai été coupé en plein élan par ce connard de Cheng.

Mike : Incapable .... Vas y et tout de suite. Tu ne feras aucune pause et ce jusqu'à dix huit heures... Ensuite tu feras tes affaires, dit aux soldats qu'on partira à dix neuf heures.

Il retourne dans sa chambre sans attendre la moindre reponse de ma part, et moi, je ne fais qu'exécuter les ordres.

Salut les gars. Voici le trente neuvième chapitre.

Je n'ai pas beaucoup de choses à dire alors bye. N'oubliez pas de voter ou de commenter si vous avez aimé.

Chapitre corrigé

L'héritière T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant