NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Partie 51

Notre retour en France. On est arrivés sans problème. L'air de Marseille ne m'avait pas manqué. Encore même pas monter chez Zak que ces bouffons du quartier avaient déjà commencer à me souler.

Quelqu'un: Ah mais tematez notre petite pue la poisse qui porte malheur à tout ce qui bouge. Eh reste loin de moi flemme que ma mère ça devienne une pute.

Leur logique est superbe. Même si tu te fais agressée sexuellement à ton insu tu seras une pute. Admirable réflexion des gars du quartier. Leur intelligence est proportionnelle à leur niveau de foie.

Zakarya: Ferme ta gueule toi tu parles à qui ? Vous en avez pas marre vos grandes races bande de shlagues de casser les couilles aux gens qui vous ont rien demandé ?

Moi j'étais psychologiquement pas prête sachant que j'ai l'habitude de ces insultes mais pas qu'il me défende de la sorte. Avant il me disait de les ignorer et encore si il les écoutait parler...

Moi: Laisse Zak...

Zakarya: Nan vasy toi monte à la maison. EH ÉCOUTEZ MOI BIEN BANDE PUE LA MERDE,  Y'A PLUS DE BEAUTÉ EUX YEUX MIEL OU DE KEH DU BLOC 7 OULA JSP QUEL BLAZE CHELOU, Y'A PLUS DEGUN QUI LA CALCULE SINON JLE BRÛLE. OCCUPEZ VOUS DE VOS CULS DE POUILLEUX AVANT DE PARLER DES GENS.

Un gars: Tranquil gros pourquoi tu t'énerve on dirait c'est ta femme frr

Zakarya: Ouais bah justement c'est ma femme, personne l'approche, la touche ou lui parle. Tfou bande de trou du cul.

Il me pousse vers l'ascenseur comme il avait les mains prises par nos valises. On entre dedans puis je le regarde, il me regarde et dit :

Zakarya: Bah quoi c'est vrai c'est des trous du cul aussi faut leur rapeler de temps en temps.

Moi: Mdrr merci Zak

Zakarya: Eh j'espère que y'a toujours ta darronne ? Parce que flemme de me déplacer encore jusqu'à ta ville du nord là

Moi: Zakarya Lyon c'est pas au nord

Zakarya: Tout ce qui est au dessus de Marseille c'est le nord. Mohim, ma mère elle va te souler tu lui lâche des oui et tout après tu lui dis t'es fatiguée comme ça elle me laisse dormir

Moi: D'accord

.....

Khalti nous a étouffés de câlin dés l'entrée avec Lina. Elles m'avaient trop manquées. On entre tranquillement et puis arrivés dans le salon j'entends Zakarya rire joyeusement en parlant avec quelqu'un. C'était ma mère qui nous avait attendu tout ce temps. J'étais émue. Ça me faisait tellement bizarre de la voir agir si normalement avec moi mais surtout j'étais trop heureuse.

Maman: Elle a pas été chiante avec toi ?

Zakarya: *soupire* tu sais Maman-Leyla, c'est un choix de vie que j'ai fait.

Moi: Je suis sensée le prendre comment ?

Khalti: Pourquoi t'écoute un hmar comme ça ma fille ? Avec lui faut juste dormir et manger et il est content. On dirait un ours. Heureusement que je suis ta mère sinon t'aurais été moche en plus.

Zakarya: Neyla tu traines plus avec elle. Elle va te retourner le cerveau.

Moi: Je vais plus trainer avec toi alors. *en tenant Khalti dans mes bras* C'est ma mama-Soumia d'amour.

Zakarya: Ah ouais ? *à ma mère* si j'fais comme elle tu vas me frapper ?

Maman: Biensur

Zakarya: Évidemment, Bah j'vais venir vivre avec toi au nord alors. Toi au moins tu sais apprécier ma personne