Tell Me, Why You ? {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}

Chapitre 2 - Une conversation désagréable

PDV Eren

Il m'a follow back. Il m'a follow back, je ne rêve pas n'est-ce pas ?
Livaï est toujours aussi indescriptible qu'avant !

Je crois que ça me fous toujours autant en boule..

Je ne peux réprimer un soupir, pourquoi m'avoir répondu si froidement si il désire renouer ?
Mon ancien meilleur ami, est et restera un mystère visiblement.

Je sursaute simplement quand ma mère me sort de mes pensées en m'appelant pour dîner, déjà ?! Mais je n'ai même pas encore prit ma douche, combien de temps ai-je trainé sur Twitter ?! Beaucoup trop visiblement vu l'heure qui s'affiche sur mon téléphone.

Je descend de mon lit et retrouve ma mère dans la cuisine, elle avait fait des crêpes pour mon retour, elle fait tant d'efforts, j'aimerai tant pouvoir lui rendre l'appareil..
Je lui sourit et met la table pour nous deux, discutant tranquillement avec elle jusqu'à ce qu'elle ne mentionne ma rentrée qui a lieue après demain.

- J'ai demandé à ce que tu sois mis dans la classe d'Armin, comme convenu ! Ton emploi du temps sera aménagé mais c'est encore en période de transition pour eux alors si ça ne vas pas il faudra que tu ailles à l'infirmerie ou voir ton responsable, hein Eren ? Tu me promets que tu feras attention ?? Je sais que tu as mal mais c'est important que tu assistes à tous les cours..

Je soupire, légèrement agacé. J'avais entendu ce discours bon nombre de fois pour savoir que mes études devaient être une priorité, mais ce que les gens autour de moi semblaient avoir du mal à comprendre, c'est que suivre un cours lorsque l'on a l'impression que notre corps va partir ou nous lâcher, ce n'est pas dingue. Bref.

Je l'analyse du regarde quelques secondes avant de soupirer une nouvelle fois, triturant avec ma main non emprisonnée dans une atèle qui, disons le réduisait drastiquement mes mouvements, ma serviette. Je sais parfaitement que ce pauvre bout de tissus ne m'a rien fait, cependant cela reste l'un de mes rares moyens pour me canaliser quand je suis nerveux, alors désolé petit morceau de tissus bleu, mais tu es ma victime pour cette fois.

- Oui maman, je ferais attention, Armin sait de toute façon je ne serais pas tout seul..

- Tu devras récupérer les clés de l'ascenseur aussi ! Et emmener tes médicaments à la vie scolaire en arrivant et...

- MAMAN ! Je sais c'est bon..

Je soupire après avoir légèrement haussé le ton, chose que je ne faisais que rarement. Je renifle et passe une main nerveuse dans mes cheveux.

- Désolé, mais je sais déjà tout ça, c'est suffisamment évident pour que tu n'en rajoute pas une couche..

Je la vois baisser la tête puis me regarder avec une certaine distance. Ouch. Ce regard faisait mal. Première dispute ? 

- Tu y es peut-être habitué Eren, tout comme ton père mais c'est nouveau pour moi ! Je ne connais pas encore parfaitement les aspects de ta maladie et c'est encore difficile pour moi de l'accepter !

J'allais lui dire que ce n'était pas grave, que j'étais désolé, que je comprenais et que je ne voulais pas m'emporter. Mais cette phrase fût de trop.

Les gens pensent souvent que sous prétexte que nous naissons avec une maladie, nous l'acceptons, ou alors que c'est plus simple.
Peut-être est-ce le cas lorsque nous sommes diagnostiqués tôt, et encore ? Je ne peux pas répondre à cette question.

Mais lorsque nous en sommes informés, après avoir vécu toute notre existence avec une errance médicale, comme quelqu'un de fonctionnel si je puis dire, et que l'on vous annonce du jour au lendemain que ce n'est pas le cas, votre vie bascule du jour au lendemain. Et ça fait mal.

Je sens mon cœur se serrer alors que des larmes cristallines s'échappent de mes yeux émeraudes, roulant sur mes joues rougies par ce qui est sûrement une poussée de fièvre.

- Parce que tu crois que pour moi c'est facile hein ? Vous dites tous que c'est plus dur.. Mais c'est différent.

Je sors de table la coupant dans son élan, et met mon assiette dans l'évier avant de me précipiter dans la salle de bain.

Je récupère mes affaires pour prendre une douche alors que les larmes dévalent mes joues telle une cascade déchaînée, coulant à flot.

M'enfermant dans la salle d'eau, je retire lentement mon atèle avec une grimace, laissant voir mon pouce légèrement bleuté.
Je m'étais simplement cogné dans mon bureau et j'avais eu le droit à une belle entorse.. Ça faisait déjà 3 semaines depuis, mais j'ai toujours un peu mal alors par précaution jusqu'à lundi j'ai décidé de la garder.

Je la dépose et retire mes vêtements, mon pull puis mon jean, laissant voir quelques hématomes sur ma peau atrocement pâle.
Je souffle et regarde ma tête dans le miroir, étant totalement décoiffé.

Je rentre dans la douche et déclenche l'eau qui chauffe lentement, grelottant le long de l'attente. Elle ne tarde pas à être à la bonne température et je me glisse en dessous, appréciant grandement le contact de l'eau brûlante sur mes muscles endoloris.

Je profite de cette sensation, mouillant lentement mes cheveux bruns, ainsi que ma tête sous le liquide transparent tout en réfléchissant.
Pourquoi les gens ne me comprenait jamais ? Je sais, que je n'ai pas le droit de leur en vouloir, mais parfois, c'est plus fort que moi..

Je me savonne rapidement, réfléchissant à quelques sujets que je pourrai aborder avec Armin à la rentrée ou même tout à l'heure et me rince dans le calme.

J'entends ma mère lancer sa série dans le salon, le song retentissant dans notre petit appartement alors que je sors de la douche tout en m'enroulant dans ma serviette qui est assez douce.

Je traverse le couloir et rentre dans ma chambre en étant sec, j'attrape rapidement mon pyjama et l'enfile après avoir lancé une vidéo d'un YouTubeur que j'adore.
Je me couche une fois mes médicaments avalés et met mes écouteurs pour me couper du monde et surtout de la musique incessante de ma mère dans la pièce non loin.

Je reste à regarder pendant de longues minutes, allongé à rigoler quelque peu devant ces quelques vidéos alors que je vois l'heure, qui m'arrache une grimace.
Il était déjà minuit passé.

Étant assez fatigué, je met mon téléphone portable en charge et me rallonge en m'étirant, lumière éteinte.

Je me tourne dos à ma table de chevet en remontant ma couette alors qu'une vibration me fait sursauter. Super je venais de fermer les yeux..
Je me retourne en soufflant et attrape mon portable, une notification twitter.

Je renifle et mon cœur rate un battement lorsque mes prunelles aperçoivent l'origine de cette intervention dans le début de ma nuit. Un message privé. De sa part.

L.Ackerman : Salut.

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Salut à tous !

Chapitre qui pose un peu les bases sur la situation de notre petit brun !

J'espère que cela vous ira tout de même !

Pourquoi un message de Livaï ? Ahah !

A plus ! ♡