Charlie

Chapitre 12 Easton

Je suis tranquillement installé avec des Evils, ils ont préparés une petite fête pour notre départ.
Tout le monde s'amuse sauf moi.

La raison ? Des nanas canons qui se trémoussent et je suis incapable de la lever.
Je suis frustré bordel ça ne m'arrive jamais cette merde, je ne suis pas le genre de mec qui a "une panne ".

Je préfère penser à autre chose et me tourne vers mon prez qui discute avec Don.
Un prospect débarque pour nous signaler que Charlie est ici et demande à parler à Warren.

Je le suis jusqu'à l'extérieur et vois la furie adossée contre sa moto, en train de discuter avec 2 gars un gros sourire aux lèvres.
Je baisse mon regard sur ses longues jambes couvertes de cuir qui la moule à la perfection, une petites veste en cuir entrouverte qui laisse découvrir la naissance de sa poitrine.
A cette vue ma queue se décide enfin à se réveiller, je ne peux pas la blâmer, cette gonzesse est un pur canon.

- Salut dis-je en m'approchant.

Mon prez grogne et lance un regard noir aux deux gars.

- Vous nous laissez discuter les mecs ? Dit-elle aux gars.

- Si tu me laisses ton numéro repondit l'un d'eux.

Warren serre le poings et je suis pas loin de faire la même chose.
Charlie jette un coup d'oeil à Warren et avec un petit sourire lui demande son téléphone pour y mettre son numéro.

Quand ils partent enfin j'hésite à défoncer le petit con qui a osé lui demander ça.

- Désolé dit Charlie, j'ai besoin se changer Monsieur Jeudi.

- Je croyais que les bikers c'était pas ta came demandais-je.

Elle hausse les épaules .

- Ouais mais paraît que c'est des bons coups, je suis prête à tester repond-elle.
Bon c'est pas la raison de ma venue, je voulais t'informer que j'acceptais ta proposition a 2 conditions dit-elle a Warren.

- Je t'écoute repond-il tout sourire.

- Premièrement ma mère vient aussi c'est non négociable dit-elle et deuxièmement je refuse de passer ces jours dans ton club.
Je veux bien y aller de temps en temps mais hors de questions d'y vivre.
Je suis peut-être très ouverte d'esprit mais voir des vieux mecs baiser ça me tente pas et perso je préfère éviter cette vision à ma mère.
Et pas la peine de me sortir ton baratin, je connais comment fonctionne les clubs.

- Écoute j'accepte sans problèmes cependant tu ne verras personnes bai... faire l'amour en publique dans mon club, hormis lors de grosse soirées repond-il.
Par contre tu dois savoir que j'ai quelques ennemis, une fois qu'on y sera  tout le monde saura rapidement que tu es ma fille alors pour ma tranquillité d'esprit et pour assurer ta protection un frère t'accompagnera à chaque sortie.

Elle se renfrogne et croise ses bras sur sa poitrine les faisant remonter.

- J'ai pas besoin de nounou mais je te remercie de l'attention repond-elle.

- C'est pas négociable Charlie dit-il, s'il te plaît...

- Et quoi ? Si j'ai envie de baiser ton gars va aussi venir mater ? Demande-t-elle.

Je la regarde ahuri, cette gonzesse n'a aucun putain de filtre.

Warren se racle la gorge.

- Non... Il saura se faire discret si c'est ce que tu veux repond-il.

- D'accord.
Tu pars demain c'est ça ? Demande-t-elle.

- Ouais, on décolle à 7h, on devrait arriver vers 22h, ça vous va ? Demande-t-il.

- Ouais, à demain repond-elle.
Oh juste une chose, je suis d'accord pour qu'un de tes gars assure ma protection mais je refuse que ce soit Medor a moins que t'ais envie que je finisse par lui tirer une balle.
Perso je détesterai faire du mal à un animal.

Et voilà.

- T'as cru quoi ? Protéger le cul d'une gamine c'est pas mon trip repondis-je.

- Faudrait déjà que t'arrives a protéger le tien repond-elle narquoise.

Warren lève une main pour nous arrêter .

- C'est d'accord, de toute façon East aura beaucoup de boulot affirme-t-il.

- Parfait.

Elle grimpe sur sa bécane, met son casque et décolle après un dernier signe de tête à Warren.

- T'es pas dans la merde avec une gosse pareille marmonnais-je.

- Pourquoi ? Elle a un caractère bien trempée et j'adore repond-il.
J'y peux rien si t'es devenu sa cible mais faut dire que tu le cherches bien.

Il entre au club, il est temps de préparer mes affaires et moi j'en sors encore plus frustré que je ne l'etais.