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Point de vue de Vassili

J'avouais avoir été surpris par son comportement si agressif. Moi qui la prenait pour un petit agneau sans défense je m'étais lourdement trompé. Cette fillette avait un caractère bien trempé qui je devais avouer m'amuser assez. Malgré tout je devais encore admettre ne pas l'avoir vu venir lorsqu'elle avait commencé à me frapper puis à s'enfuir. Si mon envie de la tuer persistait celle de la gardait près de moi était tout aussi forte. J'avais bien compris que fuir était un de ces passe temps favoris malgré tout je ne pensais pas qu'elle aurait eu l'audace de recommencé. Dans un second temps je pouvais observer et avouer que ce n'était pas une véritable fuite non. J'avais pu decelé chez elle un comportement qui m'étais familier. Familier car il me ressembler. Cette soudaine envie de prendre l'air comme si on avait l'impression de suffoquer. Suffoquer sous le poids du passé et des souvenirs. Le pic que j'avais eu envers elle n'avait eu simplement pour but que de lui faire gentiment comprendre qu'elle n'avait plus le droit à la décision entre mes murs. Elle m'appartenait et cela pour le temps que je souhaitais. Malgré tout un sentiment qui était similaire au regret m'avais assaillis soudainement. Moi Vassili Antonov j'avais du regret et de la compassion pour quelqu'un ? Depuis quand avais-je assimilé une telle faiblesse ? Malgré tout et même si mon subconscient me disais le contraire je ne trouvais pas avoir baissé ma garde. Ou encore d'avoir été d'une infinie faiblesse depuis qu'elle était là. C'était très étrange à dire mais au contraire toutes mes décisions jusqu'à là avait été mené d'une main de maître et sans jamais aucune hésitation. Non ça j'en étais sûre elle ne me rendait pas faible. Malgré tout et même si mon subconscient me disait le contraire je ne trouvais pas avoir baissé ma garde. Et j'avais envie de vous dire encore heureux puisque de toute manière elle ne comptait pas pour moi. Une fille parmi tant d'autres. Une fillette qui je devais, bien l'admettre était plus surprenante que ce que je pensais. Elle fera un bon divertissement c'était déjà ça. De plus sa beauté qui n'avait aucun égal était un plaisir pour les yeux que je ne regrettais pas. Et simplement pour le désir sexuel qu'elle me procurer à chaque fois que je posais mes yeux sur elle je savais qu'elle resterait près de moi.

C'est donc assis à même le sol que proscrit derrière j'attendis que sa crise de panique se dissipe. Au bout de quelques minutes je vis sa respiration se calmer et c'est à ce moment-là que je me postais devant elle. Ne souhaitant pas la rendre plus folle qu'elle ne l'était déjà c'est d'une main vive que je tendis ma main vers elle pour qu'elle s'en procure. N'ayant pas l'habitude d'être sympathique envers une femme je me surpris à ressentir du bonheur lorsque je la vis sourire légèrement en se relevant. Récupérant mon visage impassible je m'écartais d'elle tout en la foudroyant du regard. Et pour une raison qui m'était inconnu je n'avais pourtant aucune envie de m'éloigner d'elle ni encore moins de la punir pour ses actes démesurés. Elle me retirais une épine du pied lorsqu'elle s'excusa brièvement pour son comportement. Les sentiments contraires que je me pris à ressentir alors me mis dans une rage folle. Pour je ne sais quelle raison je partis précipitamment. Comme si je me préoccupais de la santé mentale de cette gamine. Et pourtant c'était exactement ce que je ressentais: j'étais préoccupé. Une forte envie de la protéger me saisis lorsque je m'éloignais d'elle à pas de géants. Grand Dieu mais pourquoi avais je envie de la protéger! J'étais Vassili Antonov l'impitoyable et pas Vassili le sentimental.

Rageusement j'entrais à nouveau dans ma propriété et ordonnais à mes hommes d'aller la chercher sans la brusquer. Pour une raison qui m'étonnais encore une fois je leur ordonnais de ne la toucher sous aucun prétexte. Mais qu'est-ce que cela pouvait bien me foutre s'ils l'a touché ? Le verre que je brisais à cette instant ne m'apportais alors aucune réponse seulement une frustration de plus.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant