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Retombant lourdement au sol c'est difficilement que j'essayais de reprendre mon souffle. Ma vision encore embrumée je ne voyais rien. Essayant avant tout de me concentrer sur ma respiration ma vue se fit plus nette alors que tout mon corps me lancer. Les poumons comprimés j'avais l'impression d'imploser de l'intérieur. Mais ce que je vis alors lorsque je relevais les yeux dans un hoquet incontrôlable me fis froid dans le dos. Vassili au dessus de mon père dans un combat à mort ou je savais d'avance qui serait vainqueur. Plusieurs larmes roulèrent quand je vis enfin l'auteur de mes malheurs cesser de bouger. Néanmoins et même lorsque je l'appelais, Vassili continuer de le frapper, fou de rage et totalement incontrôlable. M'appuyant contre le mur c'est résignée que je tournais ma tête vers les fenêtres. Quelques secondes plus tard j'entendis de nombreux pas. Je n'eus à peine le temps de me retourner que je vis Rafael se ruait sur Vassili. Dimitri arriva prudemment à mes cotés, observant mes blessures il cria à Nikolai d'appeler un médecin. Mon regard à moi restait figée sur Vassili. Toussotant de plus belle je le vis se précipiter sur moi. Me prenant dans ses bras c'est démunie que je laissais exploser toutes ses années de souffrance.

Mais grâce à lui, maintenant tout irait mieux. Humant mon odeur il se détacha de moi pour m'observer. Passant sa main de ma lèvre fendue, à mon cou, je vis du regret passer dans ses yeux.

-Je suis en vie Vassili, grâce à toi.

Relevant ses deux iris teinté de tristesse il sembla s'en vouloir alors que la colère se dissipait à peine. Me serrant contre lui il prononça sur un ton solennel.

-Il ne te toucheras plus jamais, moya dorogoya. Plus jamais personne ne lèvera la main sur toi je le jure sur ma vie.

Hochant positivement c'est ma tête lovée contre son torse qu'il me prit délicatement dans ses bras. Me sortant de la pièce il serra mon visage contre son torse pour ne pas que je puisse voir le massacre.

Vestige d'un malheur révolue.

-Ou est ce putain de médecin!

Cria alors Vassili en entrant dans une autre chambre plus éloigné.

-Il sera là dans quelques minutes, en même temps que la police certainement.

Me déposant sur le lit, il m'observa tout en caressant ma joue. Me laissant bercer je frémis puis fermai les yeux un moment, ne réalisant pas que toutes ces années de cauchemar venait enfin de se terminer.

-Je suis tellement désolé.

Me dit il en enlevant sa main. Relevant les yeux vers lui je baissais finalement la tête.

-C'est moi qui le suis, c'est de ma faute, j'ai.. j'ai hésité je ne voulais pas mais..

-Mais tu as étais trop longtemps sous son emprise pour arriver à t'en détacher complétement mon amour rien est de ta faute.

C'est tout en m'embrassant le front qu'il laissa sa place au médecin.

-Je vais parler à la police je suis juste à coté.

Me dit-il, hochant la tête je souris lorsqu'il ordonna au médecin d'être doux. Plutôt menaçant que prévenant l'homme s'exécuta en déglutissant.

Ce fut au bout d'une demie heure que le médecin s'en alla. Par chance aucune de mes côtés n'avait était touchée. M'ayant alors prescris plusieurs anti douleurs et de la pommade il m'ordonna de me reposer. Par Rafael qui avait finit sa déposition en premier j'appris que pratiquement tous les corps avaient étaient nettoyés. Néanmoins il me dit aussi que Vassili était encore entrain de témoigner. Par chance il m'expliqua qu'aucuns des policiers ne me questionneraient, dans un accord commun chaque vidéo de surveillance y compris celle qui avait était placé dans notre chambre leur avait était donner. Attendant patiemment le retour de mon amant une nouvelle nausée me prit. Courant vers la salle de bain c'est à genoux que je vidais mon estomac. Certainement du à toutes ses émotions, le stress ne m'avais pas épargné.
Comme s'il sentait chaque mal être qui m'étreignait ce fut seulement quelques minutes après que je sentis Vassili à mes cotés.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant