Partie 75

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Salem Aleykoum Bismillah

75.

Linda ouvra sa grande bouche et fit les grands yeux. Elle était super choquée.

LINDA : t’es sah là ?
MOI : oui, oui archi sah
LINDA : mais s’pas vrai ça

Je la coupai. Je voulais plus parler de cette histoire, ni donner des explications aux autres. C’était entre moi et Badro.

RIMA : il vous arrive quoi ?
MOI : je veux pas en parler Rima s’il te plaît

Je commençai à tailler vers ma tour. Rima m’attrapa par le bras.

RIMA : oh mais qu’est ce t’as ?Il a quoi Gibra ?
MOI : Rima je peux plus vivre avec lui s’claire maintenant ?
RIMA : non ya un truc là, obligé

C’est fou comment cette fille me connaissait mieux que moi-même. C’est pas pour foy on est des meilleures copines. J’étais deter à lui raconter toute l’histoire, mais elle allait sûrement tous poucave à Badro. Alors que moi j’avais promis à Ilham de rien dire.
Je rentrai chez moi. Y ‘avait Nouhaila, Chainez et Maman entrain de damer devant la télé.

MAMAN : pourquoi t’as tardé ?
MOI : maman j’ai pas tardé
MAMAN : t’étais avec lui hein ? Le fils d’Aida ?
MOI : non j’étais pas avec lui
MAMAN : tu mens Soraya
MOI : maman j’étais pas avec lui, et c’est finit entre nous maintenant. T’es contente ? Je crois tout le monde va être contents maintenant.

Je parlais hyper fort et ma voix vibrait. J’avais les boules. Franchement je sentais vraiment que cette fois j’allais tomber dans un coma très lourd.
En même temps j’avais mal. J’ai parlé mal à ma mère, je lui ai crié dessus pour la première fois et c’est à cause de cette histoire. Donc à mon avis j’étais entrain de dérailler à cause de ça, toute ma vie a déraillé à cause de cette histoire.
Je courus à ma chambre et j’éclatai en sanglot. Nouhaila me rejoignit et me prit dans ses bras. Elle a même pas demandé la cause de cette histoire, elle m’a juste consolé et puis c’est tout. C’était hardcore comme situation.
Mon téléphone se mit à sonner, c’était Ophélie.

MOI, je reniflais : Allo ?
OPHELIE : salam zina, ça va mieux ?
MOI : …oui
OPHELIE : t’as parlé à Badro ?
MOI : non j’ai dit à sa sœur que c’est finit entre nous
OPHELIE : mais t’es une guedin toi
MOI : non c’est la bonne décision wallah
OPHELIE : oh mais j’ai parlé à Houssine et il m’a dit que les racli sont remplies de vices et que tu devras parler à ton raclo de ça.

Houssine était le mari à Ophélie. Bon Ophélie avait un prénom pas arabe mais c’était une franco-algérienne musulmane. C’était une meuf de tess, elle a kiffé sur un comorien (Houssine) et quand il a décidé de demander sa main, son papa n’a pas dit non. Déjà elle, elle est métisse donc je vois pas pourquoi son papa sera contre le métissage. Sa famille était tout à fait le contraire de la mienne.

MOI : non s’mort
OPHELIE : je vais te niquer toi ouvre les yeux putain.
MOI : Ophélie s’il te plait
OPHELIE : ok, ok mais belek à toi, ouvre bien tes yeux !

Le soir je me co comme d’habitude. Je vis deux messages. Le premier d’Ibtissam, et je me rappelle même pas ça disait quoi. Et le deuxième était de la part d’Ilham :

ILHAM : « Coucou Soso. J’espère tu sens mieux hbiba ? Moi je vais mal depuis hier, rien que je pense à toi. C’est bizarre, j’ai commencé à s’attacher à toi. »

Je lui répondis :

MOI : « Je vais bien Ilham. Merci »
ILHAM : « Je t’embrasse fort la plus belle. »

Zeeeh comment elle était hypocrite. Je sentais un sentiment bizarre. Elle me faisait de la peine et en même temps je pouvais pas lui faire trop confiance.
Et là j’aperçus que Tulay venait de publier un statut. Je lui envoyai un message sur place pour lui dire que j’avais besoin d’elle.
Je lui racontais toute l’histoire et en même temps mes larmes coulaient le long de mes joues. Elle disait rien, elle lisait mes messages. Je lui ai même envoyé la conversation entre moi et Ilham.

"Entre les bloc de ciment, l'amour ne choisit pas ses couleur"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant