Mon mariage à tout prix

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* alors ?

* selon le médecin je me porte bien, les résultats ne montrent rien d'anormal.

* ouf, al hamdoulillah alors ! J'étais très inquiète mais puisque tout va bien, je suis soulagée.

* approche !

Elle se déplace pour venir s'assoir sur mes cuisses, je serre mes bras autour de sa taille.

* je t'aime Sala, tu le sais ?

* sérieux !! Tu..tu m'aimes vraiment ?

* pourquoi doute tu ?

* parfois t'es, disons tout le temps même tu es très distant comme si j'étais un fardeau pour toi.

* c'est faux, tout ça est dans ta tête ma chérie ! Tu es ma femme, ma moitié mon...

Flash back

* mon univers, celle qui donne sens à mon existence Linguère ! Je t'aime éperdument, j'ai si peur de te perdre au point où j'ai envie que nos deux corps ne fassent qu'un. Meunou mala baayi ndakh beugeu moma fi teuyé, je prie Dieu chaque jour afin que tu sois éternellement mienne.

* tu as besion de te faire soigné toi.

* tu es mon médecin et seul ton amour peut me guérir.

Fin Flash back

* Bachir..Bachir ?

* euh...Oui !

* pourquoi t'arrêtes tu ? Ce que tu disais m'apaisait le cœur, vas-y redis le !

* je..je viens de me rappeler que j'avais une importante réunion dans une demi heure, ce soir on va y revenir avec une nuit torride pour nous retrouver et passer des moments de pure complicité.

* d'accord vas-y mon amour, j'ai trop hâte !

J'embrasse son front avant de quitter sur le champs la maison, je suis énervé car jusqu'à présent ces flash back me pourrissent l'existence. Il me faut reprendre les l'entraînements afin d'évacuer tous ces ondes négatives de mon crâne afin de vivre et respirer la paix pour de bon. À chaque fois que j'essaie de vivre sans Linguère quelque chose vient tout bouleverser. Soit mes tableaux d'elle, soit mes retrouvailles avec elle, soit cette stupide pute qui lui sert de sœur dont ma nature d'homme refuse de l'éjecter hors de ma vue. Depuis que je l'ai goûtée, mon corps la réclame sans arrêt, je me suis bien fait avoir cette fois ci puisque j'ai finalement mordu à l'hameçon.

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Maman venait de reprendre conscience, Chimère part lui apporter de l'eau alors que moi je reste dans un coin du salon entrain de me bouffer les ongles.

* tient yaye, bois une gorgée !

Elle lui dit en soulevant un peu sa tête afin de lui faciliter la tâche, cette dernière bois lentement avant de poser à nouveau sa tête sur l'oreiller.

* qu'es ce qui s'est passé Chimère ?

* repose toi un peu maman, nous en discuterons après.