Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Besoin impératif d'un tuteur

- Tu te moques de moi? Explique moi ces résultat.

Face à son patriarche et assise genoux contre terre, Umiko se mordit la lèvre nerveusement et évita de croiser son regard, elle savait qu'elle allait être fortement réprimandée pour de tels résultats médiocres, très loin de la perfection imposée par Suzuki Haruhi, directeur de société importante et PDG de plusieurs boites à la fois.

- 4ème place. Reprit-il, un soupçon de rage dans la voix. Est-ce que je te paye tes études pour que tu me ramène des résultats d'une telle médiocrité?!

- N...Non...

- Je suis extrêmement déçu de toi, tu n'a pas honte de tomber aussi bas?! Comment veut tu avancer dans la vie avec tout simplement une telle nullité, tu écoute ce que je te dit?!

- Je suis désolée...

- Haru. Le calma sa mère. Umiko n'est pas fautive, tu ne peux pas t'attendre à des résultats parfaits chaque fois, cela devait bien arriver un jour.

Mais l'homme de la maison se contenta de lancer un regard enflammé vers sa femme avant de se retourner vers sa fille, toujours les yeux rivés sur le sol et les poings serrant nerveusement ; le coeur rempli de colère, il l'a saisit par l'oreille et la souleva violement lui provoquant un petit cri de douleur avant de la regarder intensément, comme s'il allait la tuer et lui murmura accusateur:

- Je sais que tu me cache des choses, et je sais que ces résultats ne viennent pas de toi mais d'une influence néfaste extérieur, je crois que je te laissé trop de liberté dernièrement tu es juste incontrôlable!

- Je n'ai rien fait de mal...Murmura la bicolore supportant tant bien que mal la douleur présente à son oreille.

Son père la laissa tomber au sol et soupira, avant de lui balancer son bulletin de notes à ses pieds.

- Nous en reparlerons, monte dans ta chambre et réfléchit à tes actions, ne gâche pas ma soirée d'avantage.

Ramassant son bout de papier les mains tremblantes et s'inclina poliment face à ses parents avant de se diriger vers les escaliers menant à sa chambre.

- Attends. La coupa-t-il. Avant que tu partes, donne moi ton téléphone.

- Haruhi!!

- Reste en dehors de ça! -Il tendit la main vers sa fille et celle-ci hésita- Je peux savoir ce que tu attends?

- Je...Je peux l'utiliser juste deux minutes?-Elle murmura- Je veux jouer un peu de piano.

Avant que son père ne puisse répliquer, sa mère le devança souriant grandement à la jeune fille en bas des escaliers.

- Va s'y tu peux, tu mérite de te reposer un peu après la fin de tes examens.

- Merci maman.

La bicolore monta rapidement les marches pour éviter que son père n'impose un autre avis et s'enferma dans la salle de musique respirant à grandes bouffées, serrant fortement son bulletin et téléphone contre son coeur avant de glisser le long du mur, déjà épuisée de l'entrevue qu'elle eu avec son père.

Epoussetant sa jupe et plaça une mèche rebelle derrière son oreille, elle s'approcha de l'instrument en bois noir et s'installa sur le tabouret destiné à cet effet ; bien qu'elle n'eu pas besoin, elle l'ajusta par habitude et caressa délicatement les touches noires et blanches et esquissa un léger sourire, contente de pouvoir jouer à nouveau.

Elle saisit son cellulaire et soupira nerveusement, le déverrouilla et se dirigea vers les contacts, bien qu'elle avait appris son numéro par coeur, elle préférait toujours passer par ses contacts comme si elle avait peur de se tromper, ou peut-être car elle n'avait pas assez de courage de composer le numéro du jeune garçon de mémoire, étrange qu'elle était.