Dans un livre aux pages blanches, j'ai versé mon cœur, Des poèmes tristes, des mots qui pleurent. Chaque ligne, une larme, chaque strophe, une peine, Un recueil de douleurs, une symphonie de haine. J'ai inventé des histoires, des rêves brisés, Des amours perdus, des espoirs écrasés. Dans chaque vers, une blessure, dans chaque rime, une cicatrice, Un miroir de mon âme, une mélodie malicieuse. Ce livre, mon refuge, mon sanctuaire secret, Où je cache mes peines, où je cache mes regrets. Un jardin de tristesse, un océan de solitude, Un univers de douleur, une infinité d'inquiétude. Mais dans chaque poème, une lueur d'espoir, Un rayon de lumière dans ce monde noir. Car même dans la tristesse, la beauté peut naître, Et dans chaque poème triste, l'amour peut renaître.
Sirius a un problème : cette fille.
Cette fille qu'il aime.
Cette fille qui fait mal.
Alors il fait la seule chose qu'il sait faire, il écrit.
Des mots doux.
Des mots durs.
Il écrit à Orion, comme une consolation, un exutoire.
Il écrit comme il aime, c'est-à-dire très mal mais ça, vous ne lui en tiendrez pas rigueur parce que c'est comme ça la vie : jamais aussi beau qu'on ne peut le croire.