La vengeance a différentes sources, l'une d'elles a poussé une jeune femme à tuer et combattre. Sa quête de vengeance était tout pour elle, mais bien vite, celle-ci devint superflue, le monde se changea ou du moins, la vision que Sara avait du monde changea.
L'apparition de cet individu était l'une des causes de ce changement, la découverte de ses origines en fut une autre. Ses bases s'effondrèrent au fur et à mesure, surtout quand un monde bien plus grand la surveille depuis sa naissance.
Des rencontres, des morts, des découvertes, de la magie, des pouvoirs, des voix, de la passion, de la tristesse, de la colère, oui, la vie de Sara avait commencé le jour où sa famille lui fut arrachée.
** Du haut de mon emplacement sur un grand chêne, je sens une présence, une aura si forte que je la sens jusqu'à l'intérieur de moi. Impossible. Je sors une flèche, j'affine ma vue mais rien, j'attends, rien, je le sens dans tout mon corps dans mon esprit, mais ne le vois pas. Puis mon crâne explose et des yeux d'un bleu orageux s'affichent devant moi, ma respiration s'arrête, mon corps ressent une vive chaleur, comme brûler à vif.
J'ouvre les yeux en sursaut et remarque que ce n'était qu'un rêve si réel, que j'en tremble encore. A qui appartient ces yeux ?**
- Histoire terminée, en réécriture -
Tous droits réservés
Elle :
Il suffit d'une journée pour que tout bascule...
...Je suis tellement bien placée pour le savoir que j'aurais dû m'en douter qu'à moi aussi cela pouvait arriver.
Et quand ça été mon tour, j'ai fais un truc fou ! Je suis rentrée chez moi... pas chez moi, à Paris avec Peter... Chez moi, dans les Cévennes en plaquant tout. Chez Mamé pour être plus précise, ou ce qu'il restait !
Et m'est venue l'idée "géniale" de tout retaper pour lui permettre d'y vivre à nouveau. C'était sans compter les embûches, l'envers du décors et autres coup du sort.
Je m'appelle Constance Adler et ceci est mon histoire, une partie tout du moins.
*
Lui :
Quand je l'ai vu débarquer avec son air prétentieux, j'ai tout de suite su que cette fille ne nous amènerait que des emmerdes. Que ma vie si bien rythmée allait voler en éclat et que nous n'avions rien à y gagner.
Elle se prenait pour qui avec ses grands airs et ses idées loufoques. J'étais bien avec mes amis, mes patients et mes deux boulots combinés.
Mais Constance c'est un peu comme une Impatience, ça pousse partout et très rapidement, ça a beau être une mauvaise herbe, dès que les fleurs apparaissent vous les regardez comme un con en trouvant que c'est finalement une plante très intéressante. Et là, vous êtes foutus.
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Note de l'auteur :
Voici une histoire d'amour et d'amitié que j'ai placé dans les Cévennes, je me suis inspirée du village de mon enfance et l'ai adapté à mon histoire. Saint-Jean de l'Aigoual n'existe pas.