CETTE FEMME ME PLAÎT

Chapitre 1 : Occupes toi de tes affaires !

"Coucou toi, bien dodo ?"

La réponse ne se fit pas attendre.

"Très bien et toi ? "

Je souris.

"On se voit toujours tout à l'heure pour déjeuner ?
"Oui bien sûr !"

Je souris de nouveau avant de déposer mon téléphone à côté de moi.

"Que c'est mignon !!!"

Je foudroyais du regard celle qui était couchée à côté de moi.

"T'as vraiment pas de vie toi !"
"La tienne est plus distrayante en fait"

Elle me lança un sourire moqueur.

"Je ne vois pas en quoi "
" Tu acceptes enfin un rencard !!!!"
" C'est pas un rencard, je vais juste voir une pote perdue de vue !"
" Mouais c'est ça, tu ne te vois pas sourire comme une ado amoureuse."

Je la foudroyai du regard de nouveau puis me levai du lit.

Elle se leva d'un bon, fit le tour du lit et se mit à me supplier de ne pas la trahir. Dylan était arrivée très tôt ce matin et m'avait demandé de lui servir d'alibi, sa femme Hannah, étant ultra jalouse. Elle préférait éviter une énième sa crise.

Pendant qu'elle prennait sa douche, je me mis à mon bureau histoire de faire un peu de tri dans mon désordre.
Je tombai sur un croquis de quelqu'un que j'avais aimé, trop aimé. Je le regardai un long moment, hésitant à le jeter ou le garder.

"Commence pas à jouer les sentimentales !"

Je sursautai et vis que Dylan était penchée au dessus de moi. Rapidement je remis mon dessin dans le reste de mes papiers.

"Décidément, t'as vraiment pas de vie !"

La sonnerie de l'entrée nous fit sursauter en même temps.

"Tu attends quelqu'un ?"
"Non pas à ma connaissance..."

J'allai donc ouvrir et c'était Hannah la copine de Dylan ; Visiblement contrariée.

"Elle est chez toi ?"

Je n'eus pas le temps de répondre, qu'elle la vit par dessus mon épaule.

Elle m'écarta pour passer.

Évidemment, elle lui fit une scène et m'inclua dedans sous prétexte que c'était moi qui entraînait mon amie dehors. Dylan me suppliait du regard pour que je ne dise rien. Je restai donc tranquille. Le scandale passé, elles s'en allèrent.

Enfin le silence.

Je me rallongeai sur mon lit. Un peu pensive, je fermai légèrement les yeux.

À SUIVRE