La légende de la femme dorée

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Une légende raconte que dans le vieux château abandonné, au delà des contrés, une jeune princesse vivait là, attendant patiemment le prince, ou le pauvre, qui viendrais la délivrer de sa solitude.

Cependant, la légende spécifie, que le plus grand bonheur n'arrivera pas à la princesse une fois trouvée, mais bien au brave guerrier qui l'aura dénichée. Car on chantait qu'elle avait la capacité de rendre tout homme heureux. Car, que se soit avec le plaisir des yeux, de la chair ou de l'âme, la femme excellait en tout.

Certain décrivait sa chevelure comme blonde, tel l'éclat du soleil, d'autre brune semblable à la douceur de la nuit. Peu importe la description qu'on lui faisait nul ne douterait de sa beauté.

Un jeune sot, voulant risqué l'aventure, passant au marché, afin de se munir de quelque provision pour le trajet, alla vers la marchante de fruits. Alors qu'il s'apprêtait à lui tendre la monnaie, cette dernière lui lança d'une voix mélancolique et suave : « Prend garde à toi qui l'approche, tu pourrais ne jamais revenir », avant de partir à l'arrière du marché. Cette mise en garde, le surprit d'abord, il aurait pu, aurait dû même lui poser plus de question, hélas le temps lui manquait.

« Prend garde à toi qui l'approche, tu pourrais ne jamais revenir »

Je n'ai aucune crainte, car je ne compte revenir. En effet le petit écuyer comptait abandonner à tout jamais sa vie de larbin.

Il avait entendu parlé d'une vielle bâtisse, non loin de la cabane de son grand-père, le bucheron. Il logea donc chez lui, prétextant accomplir une mission pour le Roi lui même. Son grand-père, fière, n'osa le contredire. Et le laissa passer.

Il n'eu aucun mal à trouver le château, il fut lui même surpris d'y arriver en à peine 2 jours.

Il y entra, sortant l'épée voler, s'apprêtant à trouver des dragons, des chevaliers gardiens, ou des trappes piègeuse, et pourtant rien de cela. Seulement des corps. D'homme, semblable à des coquille vide. Tant leur peau gardait une pâleur qui n'aurais rien à voir avec la pourriture des cadavres animal.

Il leva alors les yeux et la vit : La Princesse. Elle était comme il se l'avait imaginé, la femme de ses rêves les plus fous : Rousse aux yeux verts.

Elle s'approcha, prit son visage entre ses douces mains et dans une parole douce et suave « Mon brave, la légende dit vrai, je peux rendre tout homme heureux : Ta chair restera intacte et tes yeux verront les miens, les yeux de la femme que tu vois comme la plus belle. Quand à ton âme, elle peut enfin reposer en paix, et vivre là où elle doit être. » Elle déposa alors un baiser sur ses lèvres. Et la vie de l'écuyer lui échappa, pour rejoindre un bonheur céleste. 

La légende de la femme doréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant