𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 1 - « 𝐶𝑜𝑐𝑜𝑛𝑢𝑡 »

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- Note auteur -------------------------
Hello !! Bienvenue à tous pour cette première histoire hehe ! J'espère que le premier chapitre vous plaira ; bon il n'y a pas beaucoup d'action, mais ce n'est que le début ! N'oubliez pas aussi que je suis débutante lol

PS : pour les nouveaux sur wattpad : vous pouvez laisser des petits commentaires sous chaque répliques, pour vos réactions etc, ça peut être marrant hahaha

Bonne lecture !!
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   L'Hiver était une saison que Charlyston aimait particulièrement, pour des raisons diverses. Depuis qu'elle avait emménagé en France, courant années 20, elle résidait dans un petit appartement au cœur de Paris, et travaillait dans le plus grand cabaret de cette ville ; L'Arensiaga. La vue depuis le balcon de son logement laissait paraitre les milliers de toits des immeubles enneigés de Paris, un horizon si vaste qu'elle adorait admirer chaque matin, même si elle n'était pas très matinale et un peu paresseuse.

Voilà donc une matinée parmi tant d'autres où elle se retrouvait blottie dans son lit, avec une couche (exagérée) de différentes couvertures et de coussins, ne se souciant pas le moins du monde de si elle était en retard ou non. Elle avait la fâcheuse manie de laisser légèrement ouvertes ses longues fenêtres pour laisser entrer l'air frais hivernal, d'où la couche abusive de tissu sur elle.

C'était le premier décembre 1937, et il avait neigé toute la nuit, laissant Paris couvert d'une merveilleuse nappe blanche.

Cependant, son doux sommeil fut interrompu par les pas lourds de son voisin du dessus, qui ne se souciait jamais de s'il était seul ou non dans cet immeuble. « Maudit Monsieur Temnus... » marmonna-t-elle d'une voix à peine réveillée et les paupières lourdes.

Elle se mit (difficilement) assise, émergeant de son sommeil qui était, ma foi, très agréable. Elle dirigea son regard vers la fenêtre, et s'aperçut qu'il avait enfin neigé. Telle une enfant, un sourire radieux se traça sur son visage, tout en se précipitant pour aller observer cela de plus près.
Elle avait bien sûr oublié le fait qu'elle était en chemise de nuit, sur son balcon, un matin d'hiver. « Ahh ! », elle laissa échapper un petit soufflement de détresse, en se tenant les bras et les frottant comme elle pouvait pour essayer de calmer ses frissons. Malgré ça, elle resta quelques minutes où elle était, admirant l'horizon qui s'étendait devant elle. « C'est tellement beau... », pensa-elle.

Elle rentra enfin, puis ferma la grande fenêtre. Elle tourna les yeux vers son horloge ornée et dorée joliment suspendue à son mur, qui indiquait, selon elle, qu'elle était encore une fois sévèrement en retard. « Décidément... » soupira-t-elle avant de s'avancer vers son dressing, qui était une petite pièce à côté de sa salle de bain, comportant plusieurs étagères bondées de vêtements et chaussures, quatre penderies pour ses manteaux et ses robes, puis un long et grand miroir au milieu de celles-ci.

Elle vit son reflet, et eut un hoquet de surprise tant l'allure de ses cheveux l'avait impressionnée. Ils étaient de base joliment bouclés d'un châtain/roux attrayant, certes un peu bombés et imposants, mais là, ça défiait les lois de la gravité. Ils étaient si touffus et emmêlés qu'elle en déduit qu'elle avait bien dormi, et un peu trop longtemps. Elle ne perdit pas plus de temps et s'empressa de se diriger vers sa salle de bain et de prendre une douche rapide, pour au moins humidifier ses cheveux et leur redonner une forme normale.

Voyant qu'elle avait passé plus de vingt minutes sous la douche, elle se maudit elle-même d'être aussi irresponsable quant à ses horaires. Jules, son patron, et le propriétaire de l'Arensiaga, allait la tuer. Elle s'habilla d'une traite, d'une grande robe caramel taillée à longues manches, une paire de bottines brunes, et son long manteau lui aussi de couleur chocolat, ayant de la fourrure aux extrémités des manches et de son col. Elle prit à peine le temps de se maquiller, ses cheveux encore humides, qu'elle partit en vitesse de son appartement, prenant soin de bien fermer la porte à clef. Elle était d'ailleurs un peu anxieuse par rapport à cela ; si elle ne vérifiait pas quatre fois que sa porte était belle et bien verrouillée, elle ne passerait pas une journée tranquille.

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⏰ Last updated: Jul 12, 2021 ⏰

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