𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐭𝐨𝐢;; ᴹᴵᴺˁᵁᴺᴳ [OS]

ｏｕｂｌｉｅ

Ça fait des mois que t'as refais ta vie et tu voulais que je reste tranquille ?

Avec toi j'ai perdu beaucoup trop de temps, c'est ce que je pensais avant ma nouvelle vie.

Je me suis mis avec un autre. Les sentiments sont là, mais il faut que je laisse tomber, parce qu'il est pas comme toi.

Je te jure, Minho, il n'est pas comme toi. Lui il me regarde, il prend soin de moi. Quand je pleure il me demande pourquoi, pas comme toi qui sortais fumer pour te calmer.

Lui il m'aime vraiment, il n'est pas là pour le plaisir, il n'est pas là pour m'entendre crier son nom. Il n'est pas comme toi, Minho.

Et pourtant, même si je m'efforce de t'oublier, j'y arrive pas. On m'a dit de ne pas comparer l'homme que j'ai maintenant avec celui que j'avais avant; parce qu'il n'est pas toi.

Il ne sait rien faire comme toi, il ne veut rien faire comme toi, il ne me touche pas comme toi, il est bien mais il n'est pas comme toi, non.

Cette fille, elle était meilleure que moi, meilleure que mes larmes, que mes cris, que les assiettes que je cassais.
Meilleure que celui qui te faisais chier avec ses sentiments. Lui, il n'est pas comme toi.

Lui il assume, lui il ne crie pas sur mon palier depuis deux mois. Lui il essaye d'être meilleur que toi. Il essaye de faire en sorte que j'oublie ton nom.

Pas un jour sans que je pense à toi, parce qu'il est bien mais il n'est pas comme toi.

Je ne voulais pas prendre de decision à chaud, je voulais prendre le temps. Du temps, Minho, je t'en ai donné.

Je t'ai donné le temps d'écraser mon cœur et mes sentiments, je t'ai donné le temps de te ressaisir, de te faire pardonner.

Mais à chaque fois c'était la même, tu disais je t'aime juste dans le creux de mon oreille, quand on faisait l'amour.

Ensuite tu te levais, tu prenais ton foutu paquet de cigarette et tu revenais le lendemain, complètement déchiré, avec du rouge à lèvres sur le visage.

Et moi j'ouvrais la porte, j'essuyais ce qui me prouvais que tu te foutais de ma gueule, et je t'allongeais sur le lit où on le faisait en guise d'excuse.

Après ça, je m'enfermais, soit dans la cuisine, soit dans la salle de bain, et je pleurais, tout le temps. J'en ai maigri, Minho.

Comment peux-tu me demander d'ouvrir quand t'es pas foutu de laisser mon cœur en bon état ?

Si je suis parti c'est de ta faute, alors arrête de me regarder par la fenêtre, arrête de laisser des lettres, arrête de faire semblant d'avoir changé.

Laisse moi être heureux sans toi, parce qu'il n'est pas comme toi.
Tu m'as fais du mal et je fais tout pour oublier, parce qu'il n'est pas comme toi.

Tu sais que j'ai envie de retomber dans tes bras, je sais que j'en ai envie, mais on a plus trois ans, Minho.

T'es toxique pour moi, notre relation est toxique, plus que tout. Je t'aime mais tu ne m'aimes pas, alors on devrait arrêter là.

Il n'est pas comme toi.
Il n'est pas mieux que toi.
Il ne me traite pas comme toi tu le faisais.

Oublie moi, celui que je pensais être l'amour de ma vie.

Oublie moi, toi qui m'a perdu si bêtement.

Oublie moi, ce n'est plus toi que j'embrasse.

Oublie moi, je ne suis plus là.

Et si tu m'oublie Minho, refais ta vie, on sera deux.

Jisung, à l'intérieur, pour la 61e fois.

————
Oeuvre liée : Déteste moi;; minsung

TayC, Comme toi, « média »

15.06.21