Pourquoi tu pleures, Adrien ?

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SPOIL MIRACULOUS LADYBUG SAISON 4. À VOS RISQUES ET PÉRILS.








Ladybug s'approchait du toit où elle avait l'habitude de se donner rendez-vous avec Chat Noir la boule au ventre.




Il lui avait laissé un message il y a quelques heures pour lui demander de le rejoindre dès que possible sans rien ajouter de plus. Elle ne pouvait pas empêcher la boule de stress se former au creux de son ventre malgré ses tentatives à penser positif.




Ce n'était pas inhabituel qu'ils se rejoignaient en plein milieu de la nuit, pourtant. Encore moins que ce soit Chat qui fixe le rendez-vous. Mais pas ce soir.




Ce soir, elle avait un mauvais pressentiment.




D'un autre côté, elle était heureuse de revoir son coéquipier en tête à tête. Ça faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvé seuls tous les deux, elle était toujours occupée avec Rena Furtive, Carapace ou d'autres super-héros qu'elle choisissait méticuleusement. Il lui manquait tellement ! Peut-être qu'il pensait la même chose, d'où ce rendez vous nocturne.




Elle atterrit sur le toit parisien en douceur. Son partenaire est assis et regarde la pleine lune d'un regard... sombre ?




— Salut Chaton ! Je te préviens, je pourrai pas rester longtemps. Qu'est-ce que tu avais à me dire ? le demande-t-elle en le rejoignant.




Il ne réponds pas, ne lui adresse même pas un regard mais a les yeux fixés sur l'horizon. Qu'est-ce qui lui arrive ?




— Chaton... T'as donné ta langue au chat ? tente-t-elle de plaisanter, sans succès. Tout va bien ?




Après de longues secondes qui paraissent interminable, il daigne à se retourner pour lui faire face. Ses traits sont mélangés entre de la colère et de la tristesse, et son sourire habituellement toujours présent était, ce soir, aussi vide qu'une nuit sans lune.




— Non, Ladybug, ça ne va pas.




Son ton était froid et amer. Une étrange sensation de déjà vu paralysait les épaules de la coccinelle. Elle dû se faire violence pour ne pas montrer son inquiétude.




— Rena Rouge connait ton identité, commence le blond en la fixant droit dans les yeux.




Elle fuyait automatiquement son regard. Comment...?




— Ou devrais-je l'appeler Alya ? demande-t-il, sarcastique. C'est drôle parce que bizarrement, tu sembles parfaitement d'accord qu'elle sache aussi que son copain est Carapace et vice-versa.




Elle ouvrait la bouche, mais aucun son ne sortait.




— Qui... Qui t'a dit ça ?




— Qui, mais on s'en fiche de qui ! Que ce soit elle ou lui ou peu importe qui, le plus important c'est que ce n'était pas toi !




Elle sentait son regard rempli de colère toujours posé sur elle avec insistance.




— Donc j'attends. Puisqu'il faut que je prenne rendez-vous en espérant que tu viendras car tu es toujours tellement occupée, que je te force à me dire les choses pour être un minimum au courant de ce qu'il se passe ! J'attends, donne les moi, les explications. Pourquoi ? Comment ?




La coccinelle inspire et expire calmement. Il ne faut pas qu'elle perde son calme. Il ne faut pas que ça dégénère. Elle savait que cette discussion allait devenir dangereuse si elle ne l'amortissait pas. Dangereuse pour elle, pour lui, pour leurs identités, et dans le pire des cas...




LES ANGES NE PLEURENT PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant