Ses Mains

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des amis à moi m'ont souvent dit que si l'on n'ose rien vivre, on ne pourra rien oser mort, enfin, c'est mon interprétation, il dit seulement que la tranquillité c'est du temp perdu à se demander comment le perdre, la vrai question est je pense la suivante : a t on du temps à perdre ? Et bien sur aussi , en quoi on peut dire que tel ou tel chose est du temp perdu, moi je pense que tout est objectivement du temps perdu, alors, pourquoi pas avoir de la tranquillité, l'oisiveté,

le "aujourd'hui je fout rien", et profiter du "rien" , c'est toujours mieux que de se demander si ce rien est du temps perdu, quel temps perdu a se demander ce qui est du temps perdu quand même.

Et bien en ce moment, je ne fais pas grand chose, c'est à dire rien, c'est toujours mieux que de me torturer à me demander si cela sert ou pas, si mon existence a un sens, je sers ou pas ? la réponse je la connais et je ne veux surtout pas l'entendre, même de mon intérieur.

Mon dieu !! quel torture cette hypersensibilité , a tout vouloir gratter au fond des choses, pourquoi cette torture me triture, personne ne se fait tant de mal que ça a part moi, mais pourquoi ? pourquoi ! Suis-je comme ça ?

A ce moment, c'est ma vision morbide qui m'envahit sans cesse, un nuage d'une surprenante cigarette se tient en permanence autour de moi, si je crois qu'il me protège, quel sot je suis.

On n'apprend sûrement rien dans la tranquillité, c'est vrai, mais les sages sont les plus malheureux, car leurs yeux ne servent pas à voir mais à comprendre.

A ce moment la mes yeux ne voyait plus, ils étaient resté figée sur la magnifique créature devant moi, j'ai dû me perdre en parcourant l'horizon de ses formes, et ses enivrants m'ont fait voyager, surement, comme d'habitude, elle va me dire que je suis dans les nuages, comme d'habitude, comment pourrais-je prétendre le contraire, j'étais dans mon esprit, qui est assez bien enfumée a vrai dire, les nuages ... serait-ce l'esprit enfumée d'un potentielle dieu, rêvant de formes Paréidolique ? Ce mot existe-t-il seulement ?

" tu es réveillé ? tu es là ?"

Comment le saurais-je ? et comme toute les fois que je ne sais pas, je répond :

" ouai, ouai, t'inquiète"

une main se tend, très belle, avec des bagues scintillantes en guise de parures, des tatouages sur le bout des doigt, et un œil sur le poignet, il semble m'appeler, je veut la mordre, la prendre, décortiquer ses doigt, comme les pétales d'une fleur, les mains, le visage de l'âme, tout est dit par les mains, même ce qui veut être cachée, la vrai beauté de l'âme s'y trouve, par ses chorégraphie envoutante.

" bon tu me le passe ce joint, tu es complètement détruit la "

elle s'esclaffe, je lui tend, elle se détend et je m'en passe.

je m'allonge sur un canapé, je semble m'enfoncer jusqu'à disparaître, la pièce est foncée, mes mains froissée, ma tête fumée, je me sens fanée, et j'exécute avec difficulté une série de mouvement du bout des lèvres :

" tu as de belle mains, et j'aime beaucoup tes doigts parer de trésors et de sang noir "

. . . je n'arrive plus vraiment à parler normalement, mais ça m'amuse.

" . . . merci , c'est gentil, t'as bien fumé dis donc !"

" c'est . . . sincère"

Si elle pouvait comprendre le fantasme que j'ai par rapport aux mains, elle comprendrait sûrement que je trouve son âme sublime, seulement elle doit seulement se dire que je suis parti un peu loin avec cette cigarette amusante.

Comment voulez-vous être pris au sérieux lors de compliment alors que dans ce monde les femmes pure sans vice sont traitées comme des putes sans vie ?

Ce monde où l'on asphyxie nos esprit avec de grande phrase toute bien faite, avec cette idée d'un monde séparé ? un esprit sous-vide . prêt à la commercialisation entre ces grandes entreprises médiatiques.

Les phrases de grandes sincérité subsistent difficilement, il faut maintenant trouver des belles phrases et suivre de belles modes pour paraître être une belle personne.

A ce moment , allongée sur le canapé, la fébrilité m'envahit, je sens un vertige quand je me penche sur le bord de mes larmes, et je me sens vaciller comme un voilier, comme cette homme tard la nuit dans nos rue, ce O'malley , se dandinant devant ses duchesses.

Je pleure, je pleure de constater que marie-jeanne autorise l'amour et Marianne autorise des étranglements sur civil.

Je pleure, devant elle, devant moi, face aux ceci-cela, la musique latino " "Sin ti" de Los Panchos en fond, et une autre cigarette à la main.

Elle me regarde, elle ne comprend pas, je la regarde, elle semble flou a travers mes larmes.

Quelle image je donne tout de même à cette personne qui semble m'appeler de tout son âme.

" Shiva ? ça va ? tu pleure, tu veut en parler"

" Ooof .. ce n'est pas grand chose, ca serait trop long et puis c'est ridicule, je ne sais même pas ce qui m'arrive, ou bien même plus, je t'ai déjà dit que tu avais de belle main ?"

" le reflet de l'âme ?"

nos maquillage coule, et mes yeux dans ses yeux nous expions notre dernier sourire avant de nous rejoindre pour un moment de réconfort à découvrir nos horizons physique et mental.

En effet, j'ose vivre.   

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⏰ Last updated: Sep 01, 2021 ⏰

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