Fin.

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Ma mère rentre dans ma chambre, je panique, sèche rapidement mes larmes mais j'ai toujours le contour des yeux rouges et humides. Je tremble de peur que ma mère se doute de quelque chose. Elle me regarde et me demande si ça va, je répond que tout vas bien. Je sais qu'elle n'y crois pas alors je tremble encore plus fort. Elle me fixe et ne dis rien, je ne comprends pas ce qu'il se passe alors je dis que je sui fatigué et j'éteins la lumière pour qu'elle s'en aille et qu'elle ne vois pas plus longtemps ce visage triste mort. Dans le noir, elle me dit « je t'aimes ma chérie» j'aurais voulu sourire mais ce sont les larmes qui coulent. Je n'arrive pas à dormir de la nuit, je ne peux pas m'arrêter de pleurer.
Je regarde l'heure, il est 4h00, je soupire et essuie mes larmes avec ma couette, allume la lumière, je me lève avec les yeux plissé après être rester trop longtemps dans le noir, mais, je tombe. Un bruit retentit , ma mère allait s'inquiéter, alors je me relève avec difficulté, je n'ai plus de force, je tremble, je passe à côté de mon miroir et vois mon reflet, je recommence à pleurer et me laisse tomber cette fois ci de douleur. J'entends des pas mais je ne suis pas capable de me relever. La porte s'ouvre, ce n'était pas ma mère, c'était mon père, alors mon cœur se mît à battre si vite que je pensais mourir, j'avais du mal à respirer, je voyais flou, mon père commence à rire en me regardant alors je pleure de plus en plus, j'avais honte. J'entends sa voix qui dis «tu es une incapable, tu es moche, personne ne t'aimes, j'aurai aimé que tu ne sois jamais ma fille, d'ailleurs à partir de maintenant tu ne l'es plus . »Puis il repart. Quand j'entends cette phrase je ressens une douleur tellement intense et insupportable que je sent mon cœur se briser dans ma poitrine. Je connais mon père, je sais qu'il ne m'aime pas, il m'a déjà dis tellement de chose horrible mais là , je ne souhaitais qu'une chose, mourrir. Je pense que je suis en train de mourir. Mon cœur avait ralenti, je ne pleurais plus, je respirait lentement, je ne bougeais pas, je ne pensais pas , j'étais morte de l'intérieur.
Le lendemain matin, je pris un crayon et une feuille, j'écrivais lettres par lettres tout ce que je ressentais: « bonjour mère, bonjour père, je sais que je suis difficile à vivre, je le sais très bien, car je me supporte tous les jours moi même et c'est l'une des pires choses. Je suis désolé si tu penses que je t'abandonne maman mais c'est juste que j'en peux plus, j'en peux plus de devoir me regarder tous les jours dans le miroir et de ressentir un vide énorme dans mon ventre, une boule dans la gorge, les larmes qui monte, les ongles plentés dans ma paume en pensant à la façon dont j'allais mourrir, alors voilà c'est le moment d'en finir, je vous aimes, à Dieu... » Je pose la lettre sur la table du salon, je pars de la maison deux plaquettes de médicaments à la main, je me dirigeai dans le fond du jardin, je m'allonge sur l'herbe fraîche et vida les médicaments dans ma main, je les avales tous d'un coup puis m'endors.

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⏰ Last updated: Sep 19, 2021 ⏰

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le début de la fin.Where stories live. Discover now