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Tu entras rageusement dans le pressing, retirant ta cravate et ta chemise, les mettant dans une machine, s'il y a bien une chose que tu détestes, c'est le sang sur tes vêtements, outre le fait que c'était chiant à faire partir, le nombre de bactéries que tu risquais d'attraper te dégoûtais.

Tu remarquas soudain le regard d'un vieil homme posé sur toi, plus précisément sur ton soutien-gorge. Tes sourcils se froncèrent mais tu croisas tes bras, relevant légèrement ta poitrine, un sourire aguicheur aux lèvres

- J'peux savoir c'que tu regardes ?

Il leva enfin les yeux vers ton visage, malgré son âge déjà bien avancé son regard teinté de luxure

- Toi

Tu t'approchas, ne le lâchant pas des yeux

- Et qu'est-ce qui a à regarder sur moi ?

- Ton putain de merveilleux corps

- Tu aimerais toucher ?

- C'est si gentillement proposé

Sa main s'approcha de ta poitrine, mais au moment où il allait la toucher tu sortis ton arme, la posant entre ses deux yeux, ton sourire et ton air aguicheur disparaissant

- Tente de me toucher avec tes mains dégueulasse et je te fais sauter ta putain de cervelle de perves dégueulasse

- D-d'accord je... très bien...

- Dégage

Il ne se fit pas prier une seconde fois, partant en laissant son linge alors que tu rangeais ton arme

- "Quel type dégoûtant" c'est ce que tu vas dire pas vrai ?

Tu te retournas, fixant Koko qui était assit en tailleur sur l'une des machines

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je te retourne la question, qu'est-ce que tu fais dans un pressing en pleine nuit, en soutif en plus

- Le type que je devais tuer à salie ma chemise

- Attend tu reproches au gars à qui t'as mis une balle dans la tête d'avoir salie ta chemise

- Il avait cas moins saigner

- Mmh... logique

Il descendit de la machine sur laquelle il était perché, te tournant autour avant de passer ses doigts sur le tatouage au creux de tes reins mais rapidement il détourna les yeux et attrapa ta veste de costume qui traînais un peu plus loins, la posant sur tes épaules

- Habille-toi, il fait froid

- Fais gaffe tu rougis

- Ferme-là

Tu te redressas en entendant le bip de ta machine

- Ah c'est fini !

Tu sortis ta chemise maintenant propre

- Elle est trempée, tu vas pas mettre une chemise trempée si ?

- Qui a dit que j'allais la mettre ?

Tu lui sourias, remettant ta cravate et fermant ta veste avant de t'exclamer en poussant la porte, ta chemise a la main

- Aller Koko Chanel, on va ou maintenant, il nous reste toute la nuit pour nous amuser

- Il est minuit passé T/p et ne m'appelle pas Koko Chanel

- Rabat-joie, dis-moi juste ou on va

- À ton avi ?

Tu lui tins la porte ouverte et il reprit

- Sanzu nous attend au Pandémonium

𝓒𝓻𝓪𝔃𝔂 𝓛𝓸𝓿𝓮Where stories live. Discover now