here are some texts that i write because i sometimes enjoy writing

05/11/21

Poursuivie

Ayant tendance à beaucoup analyser, je le sentais. Tout au fond de moi, je sentais qu'elles arriveraient sans plus tarder. Aujourd'hui était probablement le meilleur moment pour elles. Quelques conflits par-ci et puis d'autres par-là, à leurs yeux j'étais vulnérable. Pourquoi me demanderiez vous? Je n'en ai aucune idée. Ne sommes-nous pas tous fragiles à un moment donné? Ce sentiment de faiblesse et d'insuffisance, un rien réussissant à pénétrer notre carapace. Chacun d'entre nous l'a déjà ressenti, j'en suis convaincue. J'étais accessible et elles m'avaient prise pour cible.

J'étais bien à mon aise, lorsqu'elles surgirent de nulle part, ces démones que je craignais tant. Me créant un soubresaut soudain, je dû me mettre à fuir. Elles me poursuivaient à une telle vitesse, cela en était épuisant. Malgré moi, j'aurais pensé qu'elles me donneraient un peu de répit, mais je m'en doutais. Je les connaissaient trop bien et elles n'avaient aucune pitié, aucuns remords. Penser était rendu inimaginable, je me devais de partir le plus loin possible, bien sûr pour m'épargner moi-même, mais surtout pour éventer de blesser les autres personnes m'entourant.

Soudain, elles réussirent à s'emparer de moi. Chaque fois, c'était une surprise. Jamais je ne savais ce qu'elles me voulaient tant. C'était un supplice de devoir vivre avec cette inquiétude et cette incompréhension. Elles voulaient ma peau, désiraient ma mort peut-être. Était-ce mon destin? Elles m'avaient attrapée et elles me gardaient prisonnière dans leurs griffes. Je ne savais plus du tout quoi faire, j'étais désemparée. Man cerveau bouillannait et ma tête voulait exploser. Pourtant, j'avals l'impression que c'était le néant.

Plus tard encore, j'étais toujours prise au piège. Je ne crois sincèrement pas qu'elles me laisseront un jour vivre en paix. Elles détiendront éternellement cette maudite emprise sur moi, je leur appartiens. J'avais ce
drôle de ressentiment, comme si elles me jugeaient et ce serait faux de vous dire que ces
regards ne m'affectaient aucunement, ils me hantaient. J'étais captive et la pression se faisait sentir, comme si un étau se resserrait autour de moi. J'essayais tant bien que mal de me démener mais leur force était trop grande. Elles étaient trop puissantes et me laisser tranquille ne leur avait même pas traversé l'esprit.

La tête entre les mains, des frissons me parcouraient l'échine lorsque je songeais à toutes ces années volées. Pourtant, je ne savais toujours pas d'où elles sortaient, ces milliard d'idées folles.