Prologue

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Paris Mai 1940,

Après avoir envahi les pays de l'est, l'Allemagne nazie s'attaquait à l'ouest. Le 10 mai, la WERMACHT passait la frontière des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France. En six semaines les armées alliées étaient piégées dans le nord de la France dans la ville de Dunkerque et de Calais. Les Allemands défilaient désormais sur les Champs-Elysées, le Maréchal Pétain avait déclaré par la radio, l'arrêt des combats. L'armistice s'était déroulé dans le même wagon où 28 ans plus tôt s'était déroulés les négociations à la fin de la première guerre mondiale. Durant cette rencontre, la France était coupée en deux, d'un coté la Zone occupé dirigée par les Allemands de l'autre la Zone libre dirigé par le gouvernement de Vichy. Ces deux zones étaient séparées par une frontière, la ligne de démarcation. Toutes les usines, toutes les manufactures, tout la façade atlantique était sous l'emprise du REICH.

Les armées alliées étaient prises dans une poche entre Calais et Dunkerque entourées des armées allemandes. Le Führer, avait même visité la capitale après son annexion. Désormais, des croix gammées ornaient tous les beaux monuments de notre capitale, le drapeau nazi flottait sur la grande tour Eiffel, symbole des français.

La vie dans les pauvres campagnes n'était devenue qu'une simple routine. Toujours la même. C'était devenue presque normal d'avoir faim, d'entendre à longueur de journée des enfants pleurer et des mères désolées par la misère. Quelques fois, sans n'y prêter aucune attention on percevait, d'un son brouiller par la fatigue, des coups de feu. Sûrement des fusillades. Mais personne ne réagissait car personne ne pouvait réagir...

Voilà la dure vérité à laquelle nous devions faire face, le contraste. Car Paris n'était plus paris. Et la belle vie n'était accessible que par corruption. Il fallait s'enchainé, se vendre, et honorer le « dieu » de la guerre, du changement : Le REICH.

Ce contraste n'était que frustration, car je vous le dis, la vie dans les campagnes n'étaient réellement que misère et tristesse. Pourtant la vie d'avant nous sublimait. Nous avions abandonnée notre ancienne vie et elle paraissait déjà comme une vielle histoire que l'on comptait aux enfants pour s'endormir et passer une nuit paisible.

Il pleuvait, et une majestueuse lune blanche était déjà levée. Ce soir, était un soir de pleine lune. Les reflets blancs de la lune s'étaient entremêlés aux couleurs jaunâtres des lampadaires parisiens, tristes et sinistres.

Une mystérieuse jeune femme voilée d'une cape noire se hâtait dans un des quartiers les plus luxueux de paris. Le plic ploc de la pluie rebondissant sur le sol rythmait sa cadence et créaient une mélodie envoutante.

En arrivant devant une grande enseigne parisienne, la jeune dame s'arrêta et observa la façade. Elle était grande, majestueuse, propre. On pouvait y admirer la prestigieuse enseigne de la brasserie : « Le Homard doré » Qui avait gagné en popularité après le passage d'Hitler. Enfin, ce café n'avez été sollicité que par les grandes têtes de cette capitale : les traitres français et les nazis.

La plupart des gens pensaient « Quel horreur pour les propriétaires de cet établissement... Sourire et être au service de ces monstres !»

Pourtant Ils ne s'en plaignaient pas, leurs salaires avaient doublé en très peu de temps ce qui les aidaient financièrement, Ils ne pensaient plus à la famine ou même aux problèmes des autres car dans cette guerre, c'était chacun pour soi.

Ce repère de nazis n'était que bénéfique pour une tueuse à gage, car c'est souvent dans un nid de vipère que la rose la plus séduisante du monde pourra s'épanouir, séduire, puis terminer par la destruction de sa proie par étranglement.

Je n'aurai qu'une seule chose à dire. Faites attention aux apparences, car trop fréquemment, c'est magnifique à l'extérieur et pourri à l'intérieur.

THE PRAYING MANTISМесто, где живут истории. Откройте их для себя