Chapitre 1 : Introduction

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"... alors a bientôt en espérant votre visite, Ororéa !", 
Elle posa son son stylo sur le bois dur de la table et s'éloigna un peu de la surface, s'étirant les bras tout en restant bien assise sur sa chaise . De nombreux morceaux de papier froissés jonchaient le sol en pierre de la vielle bâtisse ou se trouvait la jeune femme, dès le lendemain elle irait à la poste pour l'envoyer en direction de Bruxelles directement chez ses vieux amis Spirou et Fantasio sans oublier Spip bien sur,  elle les priait dans cette lettre de bien vouloir la rejoindre une nouvelle fois en Bretagne, précisant et promettant que cette fois ce n'était ni la faute de l'Ankou, ni celle d'une usine nucléaire qui fabriquerait quelques horreurs .  Alors seulement, elle se leva, allant tranquillement chercher une enveloppe, de celles qui ont déjà un timbre vous voyez ? elle écrivit soigneusement l'adresse des deux reporters au dos puis sa propre adresse au devant, soit pour un facteur idiot qui n'aurait sut trouver la maison de ses amis et aurait ainsi souhaité lui renvoyer sa lettre, soit pour ces mêmes amis car, sait on jamais, ils auraient bien pu oublier comment se rendre chez elle . 

"- Ororéa ?" La petite voix qui avait retentit derrière elle la poussa à se retourner vers une jeune femme qui se tenais juste dans l'encadrure de la porte du salon " A qui écris tu à une heure pareille ?
- Pardon Havy ! j'espère que je ne t'ai pas réveillée,
- non pas ce soir, mais tu n'as pas répondu a ma question, à qui peut bien écrire ma grande amie à 2h du matin passé ?" demanda la jeune femme, du même âge qu'Ororéa à surement une ou deux années près,
"- Et bien à des amis de longue date qui vivent en Belgique, je suis sûre que tu en as déjà entendu parler ! 
- Des amis Belges à toi ? Tu ne m'en as jamais parlé !
- Mais si voyons, il sont venus en Bretagne l'année dernière pour nous aider avec ces Histoires de centrales et  d'Ankou, tu sais, les journalistes, les reporters ! Havy quand même !
- Ororéa, tu te souviens que je ne logeais pas encore ici l'an passé ? Aller, donne moi des noms, je veux du concret !"

L'enthousiasme et la curiosité de sa cadette, et aussi un peu de fatigue, provoquèrent un éclat de rire franc chez la photographe, elle l'étouffa rapidement en pensant aux autres locataires de la maison, 

"- Havy, je te parle de mes amis reporters, je me demande encore où travaille Spirou mais en tout cas Fantasio, lui, travaille au journal "le moustique", cette grande firme de journaux, je l'achète toutes les semaines !
- Ah ... Tu parles de ce dont on se sert pour allumer le feu dans la grande cheminée ? 
- C'est sa seconde utilité oui, bon aller, il est temps de retourner dormir ma grande, sans vouloir te commander bien sur !"

La cadette colla ses mains sur ses joues imitant la gérante de l'auberge lorsqu'elle réalise parfois que les deux jeunes filles on passé la nuit à courir en tous sens dans les forêts voisines, soit a la recherche de l'Ankou : dans ces soirées là Ororéa promet à son amie que cette vieille légende existe et même qu'elle l'a déjà vu ! Soit à la recherche de la voie lactée : permettant ainsi a Havy de la découvrir, loin des lumières mauvaises de la villes qui, d'après la photographe, polluent le ciel et détruisent la froide beauté de la nuit ... toutes les deux riaient bien depuis l'arrivée d'Havy dans l'auberge . D'ailleurs elles rirent encore ce soir là, se couchant à une heure tout à fait tardive,

Le réveil fut laborieux au matin suivant et se déroula vers environ 11h. Alors que Havy sortait enfin de son lit, puis de sa chambre et atteignait finalement la cuisine pour prendre son petit déjeuner Ororéa elle venait de quitter l'auberge, allant poster sa lettre directement au bureau de poste pour s'assurer que le facteur relèverait bien cette boite là . 

Pendant ce temps, à bien des kilomètres du fin fond de la bretagne ou Havy prenais sont petit déjeuné et ou Ororéa rentrais a l'auberge, pour être plus précise en Belgique à environ trente minutes de Bruxelles,  dans une petite maison, en pleine campagne, un jeune homme roux habillé d'un simple pull blanc et d'un pantalon rouge de groom s'affairait à préparer le déjeuner qu'il allait partager avec son colocataire et meilleur ami, le journaliste Fantasio qui ne devrait pas tarder à revenir de sa réunion super importante . Dans le même temps il entendait Spip gratter de l'autre coté de la porte de la cuisine, certainement très énervé de ne pas pouvoir aller surveiller ce qu'il s'y passait et par la même occasion bouloter quelques unes de ces merveilleuses noisettes enrobées de sucres ramenées pour lui lors des dernières courses. Mais ce n'était pas pour le punir que Spirou l'avait enfermé dans le salon, certainement pas ! non c'était plutôt car l'été arrivait et qu'avec lui il avait amené la perte des poils d'hiver de beaucoup d'animaux y compris Spip, et personne n'aime se retrouver avec des poils animaux, ou humains, dans son assiette ! alors c'était une simple question d'hygiène, mais ça restait une bonne excuse  pour que Spip boude au moins jusqu'à la fin de l'après midi si ce n'est toute la journée, la porte s'ouvrit finalement et la petite boule de poil se précipita en râlant dans la cuisine direction le paquet de noisettes bien a l'abri dans un placard, un couvercle avait été placé sur la casserole qui contenait le repas, le tenant bien à l'abri de tous ces maudits poils, et Spirou alla s'asseoir dans le salon sur le canapé . Il allait justement allumer la télé lorsqu'il entendit une voiture se garer dans l'allée du jardin . s'il y avais bien un inconvénient dû au fait de leur collocation, à lui et Fantasio, c'était qu'ils avaient décidé qu'une voiture leurs suffirai sauf que si l'un utilisai la voiture tout seul alors l'autre était bloqué à la maison ! à ce moment une clé tourna dans la serrure de la porte d'entrée qui s'ouvrit docilement, Spirou se leva allant accueillir son ami, ils ne s'étaient pas vu ce matin là car Fantasio était parti aux alentours de 8h là où Spirou s'était réveillé à 9h. En temps normal il n'aurait pas autant dormi mais il s'agissait de l'un de ses rares jours de congés alors il avait bien profité de ce fameux sommeil réparateur dont parlent tant les habitués de la comptabilité des journaux où il travaille, ceux qui sont habitués aux congés payés ou au moins aux congés réguliers ! enfin bon, c'est pas forcément habituel d'avoir des congés payés quand on est journaliste dans une grande agence de journalisme comme eux, ou quand on sauve régulièrement le monde ... Entre autres . 

"- Bonjour Fantasio ! tu rentres plus tôt que prévu ! la réunion s'est achevée rapidement ?
- oui, si on considère que 3h30 à écouter ces messieurs les chefs déblatérer que le rendement des journalistes n'est pas suffisant et que bosser sur une ou deux des stars du moment pour remonter les gains stupides de ce journal stupide pourrait soit disant "nous offrir plus de congés" c'est rapide, alors oui c'était rapide ! Très sincèrement je m'ennuie moins quand j'attends chez le dentiste que pendant leurs réunions d'imbéciles !
- Tu n'as qu'à faire comme moi Fantasio !" l'ancien Groom s'éloigna vers la cuisine pour aller mettre la table et ainsi pouvoir bientôt commencer le repas.
"- Quoi, tout plaquer et chercher un autre job dans un autre journal ? On a rien qui paye mieux que "le Moustique" ! je ne pense pas que bosser dans un petit journal local pourrait être une bonne idée, et moi je suis obligé de rester dans cette stupide firme !
-Si tu le dis, alors, combien parions nous que d'ici ... Aller deux ans maximum tu plaques tout et tu remballes les affaires sur ton bureau avant de rentrer à la maison en soupirant que "ah ! Spirou avais raison : ça fait un bien fou !" 
- Spirou des fois je me demande si tu t'écoutes sérieusement parler ! je ne plaquerais pas ce boulot enfin ! 
- On verra Fantasio, en attendant, tu préfères la cuisse ou le blanc ?"

Fantasio considéra son ami un instant et soupira, lui intimant de d'abords le laisser retirer son manteau avant de commencer a remplir son assiette avec en plus tout un tas de choses qu'il risquait de ne même pas aimer ! ce a quoi Spirou répondit, un peu vexé, que c'était juste du poulet et que si Fantasio n'aimait pas et bien il ne mangerait rien !

Et Spip lui avais fini le petit paquet de noisettes et était parti digérer, bien à sa place dans le fauteuil bleu du salon !

fanfic spirou (Non Finis)Where stories live. Discover now